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Lundi dernier
 

Daaaaaalí

Télévision : 27 janvier à 02:16-03:32 sur Canal +

film : comédie

Fin des années 1970. Malgré les avertissements de Jérôme, son supérieur, Judith se lance dans un nouveau projet dont elle ignore la difficulté. En effet, la jeune journaliste se met en tête d'obtenir une interview de Salvador Dalí, peintre aussi excentrique qu'imprévisible. Après avoir difficilement convaincu l'artiste d'accepter de la rencontrer, Judith voit l'homme prendre la poudre d'escampette lorsqu'il se rend compte de l'absence de caméra lors de leur rendez-vous. Obstinée et persévérante, Judith décide alors de changer ses plans et de réaliser un simple documentaire, une tâche qui se révèle finalement tout aussi complexe... - Critique : Pisser dans un violon ? Dites plutôt « Pisser comme un piano. » C’est la première image de ce film : un jet d’eau coule d’un superbe piano à queue, surmonté d’un ravissant petit arbuste, au milieu d’une vaste plaine. Du Dalí ? Absolument, il s’agit même d’une citation de sa Fontaine nécrophilique. Le réalisateur Quentin Dupieux et le peintre ont beaucoup en commun. Pas étonnant de voir le premier, par ailleurs fan de Buñuel, lancer un tel hommage au second. Et si c’est la première fois, en treize longs métrages, que le cinéaste représente un homme ayant réellement existé, inutile de préciser que ceci n’est pas un biopic habituel. D’abord, il n’y a pas un mais six Salvador Dalí à l’écran (Édouard Baer, Jonathan Cohen, Gilles Lellouche, Pio Marmaï, Didier Flamand et un certain Boris Gillot), d’où le nombre de « a » aaaaaa-llongeant le titre. Ensuite, le personnage principal est moins Dalí que Judith Rochant (Anaïs Demoustier), une journaliste déterminée à réaliser un documentaire sur l’artiste. Son producteur lui accorde une caméra « gigantesque » qui ne manque pas d’exciter la star, mais tout un tas d’obstacles vont perturber son projet. Ces obstacles semblent souvent sortis d’un rêve, comme ces curieuses tendances à faire du sur-place, à revenir en arrière, à faire des boucles, à malaxer le temps, toutes choses là encore étrangères aux biopics classiques. Il est rare qu’on file droit chez Quentin Dupieux, on a plutôt tendance à ne pas trop avancer. On se pose pour raconter des histoires (Fumer fait tousser), on a des idées fixes (s’habiller en Daim), on est enfermé dans un théâtre (Yannick), dans une maison (Incroyable mais vrai)… Cette fois, quand le Dalí d’Édouard Baer arrive dans un hôtel et sort de l’ascenseur, il met plusieurs minutes à parcourir un couloir d’une vingtaine de mètres. Ce trucage élémentaire – c’est le montage qui s’en charge – permet de saisir le projet : faire du Dalí avec les outils du cinéma. Le film ne va cesser de jouer ainsi avec le temps et l’espace. Avec Dalí, le temps est mou, les montres dégoulinent, ce qui rejoint la temporalité onirique de Dupieux. Judith Rochant s’endort au tout début, puis donne l’impression qu’elle est « bloquée dans un cauchemar » jusqu’à la fin… Quentin Dupieux s’amuse de la mégalomanie de Dalí, premier artiste star, qui a construit son statut comme on sculpte une statue, et dont il fracture l’égocentrisme en lui collant comme interprètes six acteurs, parfaitement interchangeables. Certains sont excellents (Édouard Baer), d’autres moins (Pio Marmaï), mais ces dissonances mêmes pétrissent la matière du film, entièrement constituée de décalages et de paradoxes.

Année : 2023

Avec : Agnès Hurstel, Anaïs Demoustier, Catherine Schaub-Abkarian, Didier Flamand, Edouard Baer, Gilles Lellouche, Jean-Marie Winling, Jonathan Cohen, Marie Bunel, Pio Marmaï, Romain Duris, Tom Dingler

Récemment en janvier
 

Daaaaaalí

Télévision : 23 janvier à 17:36-18:52 sur Canal +

film : comédie

Fin des années 1970. Malgré les avertissements de Jérôme, son supérieur, Judith se lance dans un nouveau projet dont elle ignore la difficulté. En effet, la jeune journaliste se met en tête d'obtenir une interview de Salvador Dalí, peintre aussi excentrique qu'imprévisible. Après avoir difficilement convaincu l'artiste d'accepter de la rencontrer, Judith voit l'homme prendre la poudre d'escampette lorsqu'il se rend compte de l'absence de caméra lors de leur rendez-vous. Obstinée et persévérante, Judith décide alors de changer ses plans et de réaliser un simple documentaire, une tâche qui se révèle finalement tout aussi complexe... - Critique : Pisser dans un violon ? Dites plutôt « Pisser comme un piano. » C’est la première image de ce film : un jet d’eau coule d’un superbe piano à queue, surmonté d’un ravissant petit arbuste, au milieu d’une vaste plaine. Du Dalí ? Absolument, il s’agit même d’une citation de sa Fontaine nécrophilique. Le réalisateur Quentin Dupieux et le peintre ont beaucoup en commun. Pas étonnant de voir le premier, par ailleurs fan de Buñuel, lancer un tel hommage au second. Et si c’est la première fois, en treize longs métrages, que le cinéaste représente un homme ayant réellement existé, inutile de préciser que ceci n’est pas un biopic habituel. D’abord, il n’y a pas un mais six Salvador Dalí à l’écran (Édouard Baer, Jonathan Cohen, Gilles Lellouche, Pio Marmaï, Didier Flamand et un certain Boris Gillot), d’où le nombre de « a » aaaaaa-llongeant le titre. Ensuite, le personnage principal est moins Dalí que Judith Rochant (Anaïs Demoustier), une journaliste déterminée à réaliser un documentaire sur l’artiste. Son producteur lui accorde une caméra « gigantesque » qui ne manque pas d’exciter la star, mais tout un tas d’obstacles vont perturber son projet. Ces obstacles semblent souvent sortis d’un rêve, comme ces curieuses tendances à faire du sur-place, à revenir en arrière, à faire des boucles, à malaxer le temps, toutes choses là encore étrangères aux biopics classiques. Il est rare qu’on file droit chez Quentin Dupieux, on a plutôt tendance à ne pas trop avancer. On se pose pour raconter des histoires (Fumer fait tousser), on a des idées fixes (s’habiller en Daim), on est enfermé dans un théâtre (Yannick), dans une maison (Incroyable mais vrai)… Cette fois, quand le Dalí d’Édouard Baer arrive dans un hôtel et sort de l’ascenseur, il met plusieurs minutes à parcourir un couloir d’une vingtaine de mètres. Ce trucage élémentaire – c’est le montage qui s’en charge – permet de saisir le projet : faire du Dalí avec les outils du cinéma. Le film ne va cesser de jouer ainsi avec le temps et l’espace. Avec Dalí, le temps est mou, les montres dégoulinent, ce qui rejoint la temporalité onirique de Dupieux. Judith Rochant s’endort au tout début, puis donne l’impression qu’elle est « bloquée dans un cauchemar » jusqu’à la fin… Quentin Dupieux s’amuse de la mégalomanie de Dalí, premier artiste star, qui a construit son statut comme on sculpte une statue, et dont il fracture l’égocentrisme en lui collant comme interprètes six acteurs, parfaitement interchangeables. Certains sont excellents (Édouard Baer), d’autres moins (Pio Marmaï), mais ces dissonances mêmes pétrissent la matière du film, entièrement constituée de décalages et de paradoxes.

Année : 2023

Avec : Agnès Hurstel, Anaïs Demoustier, Catherine Schaub-Abkarian, Didier Flamand, Edouard Baer, Gilles Lellouche, Jean-Marie Winling, Jonathan Cohen, Marie Bunel, Pio Marmaï, Romain Duris, Tom Dingler

Récemment en janvier
 

Daaaaaalí

Télévision : 23 janvier à 17:04-18:20 sur Canal +

film : comédie

Fin des années 1970. Malgré les avertissements de Jérôme, son supérieur, Judith se lance dans un nouveau projet dont elle ignore la difficulté. En effet, la jeune journaliste se met en tête d'obtenir une interview de Salvador Dalí, peintre aussi excentrique qu'imprévisible. Après avoir difficilement convaincu l'artiste d'accepter de la rencontrer, Judith voit l'homme prendre la poudre d'escampette lorsqu'il se rend compte de l'absence de caméra lors de leur rendez-vous. Obstinée et persévérante, Judith décide alors de changer ses plans et de réaliser un simple documentaire, une tâche qui se révèle finalement tout aussi complexe... - Critique : Pisser dans un violon ? Dites plutôt « Pisser comme un piano. » C’est la première image de ce film : un jet d’eau coule d’un superbe piano à queue, surmonté d’un ravissant petit arbuste, au milieu d’une vaste plaine. Du Dalí ? Absolument, il s’agit même d’une citation de sa Fontaine nécrophilique. Le réalisateur Quentin Dupieux et le peintre ont beaucoup en commun. Pas étonnant de voir le premier, par ailleurs fan de Buñuel, lancer un tel hommage au second. Et si c’est la première fois, en treize longs métrages, que le cinéaste représente un homme ayant réellement existé, inutile de préciser que ceci n’est pas un biopic habituel. D’abord, il n’y a pas un mais six Salvador Dalí à l’écran (Édouard Baer, Jonathan Cohen, Gilles Lellouche, Pio Marmaï, Didier Flamand et un certain Boris Gillot), d’où le nombre de « a » aaaaaa-llongeant le titre. Ensuite, le personnage principal est moins Dalí que Judith Rochant (Anaïs Demoustier), une journaliste déterminée à réaliser un documentaire sur l’artiste. Son producteur lui accorde une caméra « gigantesque » qui ne manque pas d’exciter la star, mais tout un tas d’obstacles vont perturber son projet. Ces obstacles semblent souvent sortis d’un rêve, comme ces curieuses tendances à faire du sur-place, à revenir en arrière, à faire des boucles, à malaxer le temps, toutes choses là encore étrangères aux biopics classiques. Il est rare qu’on file droit chez Quentin Dupieux, on a plutôt tendance à ne pas trop avancer. On se pose pour raconter des histoires (Fumer fait tousser), on a des idées fixes (s’habiller en Daim), on est enfermé dans un théâtre (Yannick), dans une maison (Incroyable mais vrai)… Cette fois, quand le Dalí d’Édouard Baer arrive dans un hôtel et sort de l’ascenseur, il met plusieurs minutes à parcourir un couloir d’une vingtaine de mètres. Ce trucage élémentaire – c’est le montage qui s’en charge – permet de saisir le projet : faire du Dalí avec les outils du cinéma. Le film ne va cesser de jouer ainsi avec le temps et l’espace. Avec Dalí, le temps est mou, les montres dégoulinent, ce qui rejoint la temporalité onirique de Dupieux. Judith Rochant s’endort au tout début, puis donne l’impression qu’elle est « bloquée dans un cauchemar » jusqu’à la fin… Quentin Dupieux s’amuse de la mégalomanie de Dalí, premier artiste star, qui a construit son statut comme on sculpte une statue, et dont il fracture l’égocentrisme en lui collant comme interprètes six acteurs, parfaitement interchangeables. Certains sont excellents (Édouard Baer), d’autres moins (Pio Marmaï), mais ces dissonances mêmes pétrissent la matière du film, entièrement constituée de décalages et de paradoxes.

Année : 2023

Avec : Agnès Hurstel, Anaïs Demoustier, Catherine Schaub-Abkarian, Didier Flamand, Edouard Baer, Gilles Lellouche, Jean-Marie Winling, Jonathan Cohen, Marie Bunel, Pio Marmaï, Romain Duris, Tom Dingler

Récemment en janvier
 

Comme un prince

Télévision : 20 janvier à 15:49-17:16 sur Canal +

film : comédie

Grand espoir de la boxe, Souleyman s'entraîne intensivement avec l'équipe de France en vue des prochains Jeux olympiques. Mais ses rêves de gloire sont soudain réduits à néant en raison de son implication dans une bagarre au cours d'une sortie dans un bar. En sus d'une vilaine blessure à une main, le jeune homme est condamné à effectuer 400 heures de travaux d'intérêt général au château de Chambord. Sur place, Souleyman découvre un univers totalement inconnu auquel il a du mal à s'adapter. Chargé de tâches ingrates, il se morfond jusqu'à sa rencontre avec Mélissa, une adolescente qui semble posséder un talent inné pour la boxe... - Critique : Il était une fois… un film maladroit, ou plutôt mal à gauche, et pas que du crochet. Pour Souleyman (Ahmed Sylla, transparent), c’est la bérézina : promis à un grand avenir, le boxeur se blesse lors d’une rixe en boîte de nuit. Fini les jeux Olympiques, et la carrière en équipe de France. Pire, le jeune homme doit s’acquitter de travaux d’intérêt général… à Chambord. La vie de château, mais côté coulisses : jardinier, palefrenier, Souleyman n’est plus très loin de se noyer dans les douves de l’existence quand il fait la rencontre de Melissa, une jeune fille de l’Assistance, remarquablement habile de ses poings… Alléluia, notre héros va reprendre sa vie en main – dans le costume d’entraîneur cette fois. Et déjà, une histoire d’amour avec la maîtresse du domaine (Julia Piaton, lumineuse) pointe le bout de son nez. Comme un prince : le titre ne ment pas, il s’agit bien d’un conte de fées, mais qu’il est triste ! D’abord ni le réalisateur Ali Marhyar ni Souleyman ne semblent jamais révoltés par l’injustice où est plongé ce pauvre poids plume. Passons aussi sur le fantasme très naïf du cinéaste selon lequel la justice condamnerait un boxeur lorsqu’il se défend contre un ivrogne armé d’un tesson de bouteille, au motif que ses poings sont des « armes blanches » (sic). On bascule d’un plan ou d’un lieu à un autre comme on enchaîne les rounds d’un match de préparation – ainsi des deux Jonathan (Cohen et Lambert), qui passent une tête, sans doute pour rendre service : ils redonnent le sourire mais pas tellement plus. Surtout, on s’inquiète du message (qu’on espère inconscient) envoyé aux vieux immigrés, et à leurs descendants. D’abord quand Eddy explique à Souleyman que pour s’intégrer il lui faut connaître l’histoire de France – rappelant à notre bon souvenir les lois de l’ancien gouvernement Fillon. Ensuite quand on comprend qu’une intégration réussie, c’est branler une épée et nettoyer les écuries d’une sorte de Puy du Fou… Sûr que sous les ors du palais de l’Élysée, on préfère ça aux émeutiers.

Année : 2023

Avec : Ahmed Sylla, Antoine Gouy, Habib Dembele, Igor Gotesman, Jonathan Cohen, Julia Piaton, Jérémie Laheurte, Malika Azgag, Mallory Wanecques, Olivier Rosemberg, Stefan Godin, Tewfik Jallab

Récemment en janvier
 

Daaaaaalí

Télévision : 20 janvier à 10:54-12:10 sur Canal +

film : comédie

Fin des années 1970. Malgré les avertissements de Jérôme, son supérieur, Judith se lance dans un nouveau projet dont elle ignore la difficulté. En effet, la jeune journaliste se met en tête d'obtenir une interview de Salvador Dalí, peintre aussi excentrique qu'imprévisible. Après avoir difficilement convaincu l'artiste d'accepter de la rencontrer, Judith voit l'homme prendre la poudre d'escampette lorsqu'il se rend compte de l'absence de caméra lors de leur rendez-vous. Obstinée et persévérante, Judith décide alors de changer ses plans et de réaliser un simple documentaire, une tâche qui se révèle finalement tout aussi complexe... - Critique : Pisser dans un violon ? Dites plutôt « Pisser comme un piano. » C’est la première image de ce film : un jet d’eau coule d’un superbe piano à queue, surmonté d’un ravissant petit arbuste, au milieu d’une vaste plaine. Du Dalí ? Absolument, il s’agit même d’une citation de sa Fontaine nécrophilique. Le réalisateur Quentin Dupieux et le peintre ont beaucoup en commun. Pas étonnant de voir le premier, par ailleurs fan de Buñuel, lancer un tel hommage au second. Et si c’est la première fois, en treize longs métrages, que le cinéaste représente un homme ayant réellement existé, inutile de préciser que ceci n’est pas un biopic habituel. D’abord, il n’y a pas un mais six Salvador Dalí à l’écran (Édouard Baer, Jonathan Cohen, Gilles Lellouche, Pio Marmaï, Didier Flamand et un certain Boris Gillot), d’où le nombre de « a » aaaaaa-llongeant le titre. Ensuite, le personnage principal est moins Dalí que Judith Rochant (Anaïs Demoustier), une journaliste déterminée à réaliser un documentaire sur l’artiste. Son producteur lui accorde une caméra « gigantesque » qui ne manque pas d’exciter la star, mais tout un tas d’obstacles vont perturber son projet. Ces obstacles semblent souvent sortis d’un rêve, comme ces curieuses tendances à faire du sur-place, à revenir en arrière, à faire des boucles, à malaxer le temps, toutes choses là encore étrangères aux biopics classiques. Il est rare qu’on file droit chez Quentin Dupieux, on a plutôt tendance à ne pas trop avancer. On se pose pour raconter des histoires (Fumer fait tousser), on a des idées fixes (s’habiller en Daim), on est enfermé dans un théâtre (Yannick), dans une maison (Incroyable mais vrai)… Cette fois, quand le Dalí d’Édouard Baer arrive dans un hôtel et sort de l’ascenseur, il met plusieurs minutes à parcourir un couloir d’une vingtaine de mètres. Ce trucage élémentaire – c’est le montage qui s’en charge – permet de saisir le projet : faire du Dalí avec les outils du cinéma. Le film ne va cesser de jouer ainsi avec le temps et l’espace. Avec Dalí, le temps est mou, les montres dégoulinent, ce qui rejoint la temporalité onirique de Dupieux. Judith Rochant s’endort au tout début, puis donne l’impression qu’elle est « bloquée dans un cauchemar » jusqu’à la fin… Quentin Dupieux s’amuse de la mégalomanie de Dalí, premier artiste star, qui a construit son statut comme on sculpte une statue, et dont il fracture l’égocentrisme en lui collant comme interprètes six acteurs, parfaitement interchangeables. Certains sont excellents (Édouard Baer), d’autres moins (Pio Marmaï), mais ces dissonances mêmes pétrissent la matière du film, entièrement constituée de décalages et de paradoxes.

Année : 2023

Avec : Agnès Hurstel, Anaïs Demoustier, Catherine Schaub-Abkarian, Didier Flamand, Edouard Baer, Gilles Lellouche, Jean-Marie Winling, Jonathan Cohen, Marie Bunel, Pio Marmaï, Romain Duris, Tom Dingler

Récemment en novembre
 

Les Pistolets en plastique - DVD

DVD/Blu-ray : 6 novembre 2024

Editeur : M6 Vidéo

Année : 2024

De : Jean-Christophe Meurisse

Avec : Delphine Baril, Charlotte Laemmel, Laurent Stocker, Jonathan Cohen, Gaëtan Peau, Juana Acosta, Philippe Rebbot, Nora Hamzawi, Vincend Dedienne, Thomas VDB