Télévision : 23 novembre à 00:51-02:19 sur Canal +
film : comédie
Grand espoir de la boxe, Souleyman s'entraîne intensivement avec l'équipe de France en vue des prochains Jeux olympiques. Mais ses rêves de gloire sont soudain réduits à néant en raison de son implication dans une bagarre au cours d'une sortie dans un bar. En sus d'une vilaine blessure à une main, le jeune homme est condamné à effectuer 400 heures de travaux d'intérêt général au château de Chambord. Sur place, Souleyman découvre un univers totalement inconnu auquel il a du mal à s'adapter. Chargé de tâches ingrates, il se morfond jusqu'à sa rencontre avec Mélissa, une adolescente qui semble posséder un talent inné pour la boxe... - Critique : Il était une fois… un film maladroit, ou plutôt mal à gauche, et pas que du crochet. Pour Souleyman (Ahmed Sylla, transparent), c’est la bérézina : promis à un grand avenir, le boxeur se blesse lors d’une rixe en boîte de nuit. Fini les jeux Olympiques, et la carrière en équipe de France. Pire, le jeune homme doit s’acquitter de travaux d’intérêt général… à Chambord. La vie de château, mais côté coulisses : jardinier, palefrenier, Souleyman n’est plus très loin de se noyer dans les douves de l’existence quand il fait la rencontre de Melissa, une jeune fille de l’Assistance, remarquablement habile de ses poings… Alléluia, notre héros va reprendre sa vie en main – dans le costume d’entraîneur cette fois. Et déjà, une histoire d’amour avec la maîtresse du domaine (Julia Piaton, lumineuse) pointe le bout de son nez. Comme un prince : le titre ne ment pas, il s’agit bien d’un conte de fées, mais qu’il est triste ! D’abord ni le réalisateur Ali Marhyar ni Souleyman ne semblent jamais révoltés par l’injustice où est plongé ce pauvre poids plume. Passons aussi sur le fantasme très naïf du cinéaste selon lequel la justice condamnerait un boxeur lorsqu’il se défend contre un ivrogne armé d’un tesson de bouteille, au motif que ses poings sont des « armes blanches » (sic). On bascule d’un plan ou d’un lieu à un autre comme on enchaîne les rounds d’un match de préparation – ainsi des deux Jonathan (Cohen et Lambert), qui passent une tête, sans doute pour rendre service : ils redonnent le sourire mais pas tellement plus. Surtout, on s’inquiète du message (qu’on espère inconscient) envoyé aux vieux immigrés, et à leurs descendants. D’abord quand Eddy explique à Souleyman que pour s’intégrer il lui faut connaître l’histoire de France – rappelant à notre bon souvenir les lois de l’ancien gouvernement Fillon. Ensuite quand on comprend qu’une intégration réussie, c’est branler une épée et nettoyer les écuries d’une sorte de Puy du Fou… Sûr que sous les ors du palais de l’Élysée, on préfère ça aux émeutiers.
Année : 2023
Avec : Ahmed Sylla, Antoine Gouy, Habib Dembele, Igor Gotesman, Jonathan Cohen, Julia Piaton, Jérémie Laheurte, Malika Azgag, Mallory Wanecques, Olivier Rosemberg, Stefan Godin, Tewfik Jallab
Télévision : 16 novembre à 15:06-16:33 sur Canal +
film : comédie
Grand espoir de la boxe, Souleyman s'entraîne intensivement avec l'équipe de France en vue des prochains Jeux olympiques. Mais ses rêves de gloire sont soudain réduits à néant en raison de son implication dans une bagarre au cours d'une sortie dans un bar. En sus d'une vilaine blessure à une main, le jeune homme est condamné à effectuer 400 heures de travaux d'intérêt général au château de Chambord. Sur place, Souleyman découvre un univers totalement inconnu auquel il a du mal à s'adapter. Chargé de tâches ingrates, il se morfond jusqu'à sa rencontre avec Mélissa, une adolescente qui semble posséder un talent inné pour la boxe... - Critique : Il était une fois… un film maladroit, ou plutôt mal à gauche, et pas que du crochet. Pour Souleyman (Ahmed Sylla, transparent), c’est la bérézina : promis à un grand avenir, le boxeur se blesse lors d’une rixe en boîte de nuit. Fini les jeux Olympiques, et la carrière en équipe de France. Pire, le jeune homme doit s’acquitter de travaux d’intérêt général… à Chambord. La vie de château, mais côté coulisses : jardinier, palefrenier, Souleyman n’est plus très loin de se noyer dans les douves de l’existence quand il fait la rencontre de Melissa, une jeune fille de l’Assistance, remarquablement habile de ses poings… Alléluia, notre héros va reprendre sa vie en main – dans le costume d’entraîneur cette fois. Et déjà, une histoire d’amour avec la maîtresse du domaine (Julia Piaton, lumineuse) pointe le bout de son nez. Comme un prince : le titre ne ment pas, il s’agit bien d’un conte de fées, mais qu’il est triste ! D’abord ni le réalisateur Ali Marhyar ni Souleyman ne semblent jamais révoltés par l’injustice où est plongé ce pauvre poids plume. Passons aussi sur le fantasme très naïf du cinéaste selon lequel la justice condamnerait un boxeur lorsqu’il se défend contre un ivrogne armé d’un tesson de bouteille, au motif que ses poings sont des « armes blanches » (sic). On bascule d’un plan ou d’un lieu à un autre comme on enchaîne les rounds d’un match de préparation – ainsi des deux Jonathan (Cohen et Lambert), qui passent une tête, sans doute pour rendre service : ils redonnent le sourire mais pas tellement plus. Surtout, on s’inquiète du message (qu’on espère inconscient) envoyé aux vieux immigrés, et à leurs descendants. D’abord quand Eddy explique à Souleyman que pour s’intégrer il lui faut connaître l’histoire de France – rappelant à notre bon souvenir les lois de l’ancien gouvernement Fillon. Ensuite quand on comprend qu’une intégration réussie, c’est branler une épée et nettoyer les écuries d’une sorte de Puy du Fou… Sûr que sous les ors du palais de l’Élysée, on préfère ça aux émeutiers.
Année : 2023
Avec : Ahmed Sylla, Antoine Gouy, Habib Dembele, Igor Gotesman, Jonathan Cohen, Julia Piaton, Jérémie Laheurte, Malika Azgag, Mallory Wanecques, Olivier Rosemberg, Stefan Godin, Tewfik Jallab
Télévision : 12 novembre à 00:21-01:49 sur Canal +
film : comédie
Grand espoir de la boxe, Souleyman s'entraîne intensivement avec l'équipe de France en vue des prochains Jeux olympiques. Mais ses rêves de gloire sont soudain réduits à néant en raison de son implication dans une bagarre au cours d'une sortie dans un bar. En sus d'une vilaine blessure à une main, le jeune homme est condamné à effectuer 400 heures de travaux d'intérêt général au château de Chambord. Sur place, Souleyman découvre un univers totalement inconnu auquel il a du mal à s'adapter. Chargé de tâches ingrates, il se morfond jusqu'à sa rencontre avec Mélissa, une adolescente qui semble posséder un talent inné pour la boxe... - Critique : Il était une fois… un film maladroit, ou plutôt mal à gauche, et pas que du crochet. Pour Souleyman (Ahmed Sylla, transparent), c’est la bérézina : promis à un grand avenir, le boxeur se blesse lors d’une rixe en boîte de nuit. Fini les jeux Olympiques, et la carrière en équipe de France. Pire, le jeune homme doit s’acquitter de travaux d’intérêt général… à Chambord. La vie de château, mais côté coulisses : jardinier, palefrenier, Souleyman n’est plus très loin de se noyer dans les douves de l’existence quand il fait la rencontre de Melissa, une jeune fille de l’Assistance, remarquablement habile de ses poings… Alléluia, notre héros va reprendre sa vie en main – dans le costume d’entraîneur cette fois. Et déjà, une histoire d’amour avec la maîtresse du domaine (Julia Piaton, lumineuse) pointe le bout de son nez. Comme un prince : le titre ne ment pas, il s’agit bien d’un conte de fées, mais qu’il est triste ! D’abord ni le réalisateur Ali Marhyar ni Souleyman ne semblent jamais révoltés par l’injustice où est plongé ce pauvre poids plume. Passons aussi sur le fantasme très naïf du cinéaste selon lequel la justice condamnerait un boxeur lorsqu’il se défend contre un ivrogne armé d’un tesson de bouteille, au motif que ses poings sont des « armes blanches » (sic). On bascule d’un plan ou d’un lieu à un autre comme on enchaîne les rounds d’un match de préparation – ainsi des deux Jonathan (Cohen et Lambert), qui passent une tête, sans doute pour rendre service : ils redonnent le sourire mais pas tellement plus. Surtout, on s’inquiète du message (qu’on espère inconscient) envoyé aux vieux immigrés, et à leurs descendants. D’abord quand Eddy explique à Souleyman que pour s’intégrer il lui faut connaître l’histoire de France – rappelant à notre bon souvenir les lois de l’ancien gouvernement Fillon. Ensuite quand on comprend qu’une intégration réussie, c’est branler une épée et nettoyer les écuries d’une sorte de Puy du Fou… Sûr que sous les ors du palais de l’Élysée, on préfère ça aux émeutiers.
Année : 2023
Avec : Ahmed Sylla, Antoine Gouy, Habib Dembele, Igor Gotesman, Jonathan Cohen, Julia Piaton, Jérémie Laheurte, Malika Azgag, Mallory Wanecques, Olivier Rosemberg, Stefan Godin, Tewfik Jallab
Télévision : 12 novembre à 00:15-01:43 sur Canal +
film : comédie
Grand espoir de la boxe, Souleyman s'entraîne intensivement avec l'équipe de France en vue des prochains Jeux olympiques. Mais ses rêves de gloire sont soudain réduits à néant en raison de son implication dans une bagarre au cours d'une sortie dans un bar. En sus d'une vilaine blessure à une main, le jeune homme est condamné à effectuer 400 heures de travaux d'intérêt général au château de Chambord. Sur place, Souleyman découvre un univers totalement inconnu auquel il a du mal à s'adapter. Chargé de tâches ingrates, il se morfond jusqu'à sa rencontre avec Mélissa, une adolescente qui semble posséder un talent inné pour la boxe... - Critique : Il était une fois… un film maladroit, ou plutôt mal à gauche, et pas que du crochet. Pour Souleyman (Ahmed Sylla, transparent), c’est la bérézina : promis à un grand avenir, le boxeur se blesse lors d’une rixe en boîte de nuit. Fini les jeux Olympiques, et la carrière en équipe de France. Pire, le jeune homme doit s’acquitter de travaux d’intérêt général… à Chambord. La vie de château, mais côté coulisses : jardinier, palefrenier, Souleyman n’est plus très loin de se noyer dans les douves de l’existence quand il fait la rencontre de Melissa, une jeune fille de l’Assistance, remarquablement habile de ses poings… Alléluia, notre héros va reprendre sa vie en main – dans le costume d’entraîneur cette fois. Et déjà, une histoire d’amour avec la maîtresse du domaine (Julia Piaton, lumineuse) pointe le bout de son nez. Comme un prince : le titre ne ment pas, il s’agit bien d’un conte de fées, mais qu’il est triste ! D’abord ni le réalisateur Ali Marhyar ni Souleyman ne semblent jamais révoltés par l’injustice où est plongé ce pauvre poids plume. Passons aussi sur le fantasme très naïf du cinéaste selon lequel la justice condamnerait un boxeur lorsqu’il se défend contre un ivrogne armé d’un tesson de bouteille, au motif que ses poings sont des « armes blanches » (sic). On bascule d’un plan ou d’un lieu à un autre comme on enchaîne les rounds d’un match de préparation – ainsi des deux Jonathan (Cohen et Lambert), qui passent une tête, sans doute pour rendre service : ils redonnent le sourire mais pas tellement plus. Surtout, on s’inquiète du message (qu’on espère inconscient) envoyé aux vieux immigrés, et à leurs descendants. D’abord quand Eddy explique à Souleyman que pour s’intégrer il lui faut connaître l’histoire de France – rappelant à notre bon souvenir les lois de l’ancien gouvernement Fillon. Ensuite quand on comprend qu’une intégration réussie, c’est branler une épée et nettoyer les écuries d’une sorte de Puy du Fou… Sûr que sous les ors du palais de l’Élysée, on préfère ça aux émeutiers.
Année : 2023
Avec : Ahmed Sylla, Antoine Gouy, Habib Dembele, Igor Gotesman, Jonathan Cohen, Julia Piaton, Jérémie Laheurte, Malika Azgag, Mallory Wanecques, Olivier Rosemberg, Stefan Godin, Tewfik Jallab