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Alice et le maire

Télévision : 24 avril à 13:35-15:25 sur Arte

film : comédie dramatique

Après trente ans de mandat, Paul Théraneau, maire socialiste de Lyon, est fatigué. Il n'est pas encore tombé dans le cynisme, mais en panne d'idées, il est en pilotage automatique. Il tente de raviver la flamme de l'engagement politique en faisant appel à Alice Heimann, une jeune et brillante philosophe. Auprès d'elle, il commence à retrouver la foi. Au contact de Théraneau, elle perd quelques certitudes sur l'exercice du pouvoir. La jeune femme se révèle vite indispensable, suscitant des jalousies dans l'entourage du maire... - Critique : Une jeune normalienne est chargée de raviver l’engagement d’un maire usé… Depuis les séries politiques anglo-saxonnes type À la Maison-Blanche ou House of Cards, les arcanes du pouvoir nous sont devenus familiers. Mais ici, le plaisir de passer côté coulisses a quelque chose d’inédit, car Nicolas Pariser ne cherche pas à imiter l’efficacité et la vitesse télévisuelles. La relation entre Alice et le maire a le bon goût de rester platonique, même si une légitime ambiguïté peut naître de leur complicité. En limitant son observation du monde politique à l’échelle de la municipalité, avec son lot d’inaugurations, de réunions voirie, de vernissages et de soirées à l’opéra, le cinéaste fait le choix de la modestie, qui est aussi le thème de la première fiche rédigée par la jeune philosophe à l’édile en manque de repères. Les nombreux lieutenants qui gravitent autour du duo (une première adjointe ultra autoritaire, un directeur de la communication bouffi d’ignorance) ne sont jamais condamnés à un rôle univoque. Nicolas Pariser se place clairement de leur côté, sans les juger. Aucune naïveté pourtant chez l’auteur, qui montre bien, en s’en moquant avec malice, la victoire des communicants sur les décisionnaires et l’absence problématique de références culturelles classiques parmi les jeunes générations. Refusant la facilité de la satire, le cinéaste fait l’audacieux pari de l’intelligence et de la lenteur dans une époque affolée par la réactivité.

Année : 2019

Avec : Alexandre Steiger, Anaïs Demoustier, Antoine Reinartz, Claire Galopin, Fabrice Luchini, Léonie Simaga, Maud Wyler, Michel Valls, Nora Hamzawi, Pascal Rénéric, Thomas Chabrol, Thomas Rortais

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Le tableau volé

Télévision : 24 avril à 08:16-09:47 sur Canal +

film : comédie

Commissaire-priseur chez Scottie's, une illustre maison de ventes, André Masson reçoit un courrier selon lequel une toile d'Egon Schiele aurait été découverte à Mulhouse chez un jeune ouvrier. Très sceptique, il se rend sur place et doit rapidement se rendre à l'évidence : l'oeuvre est bel et bien authentique. Disparu depuis 1939, le chef-d'oeuvre fut à l'époque spolié par les nazis. André voit dans cette découverte le sommet de sa carrière, mais c'est également le début d'un combat qui pourrait la mettre en péril. Heureusement, il va être aidé par Bertina, son ex-épouse et collègue, et par Aurore, sa fort fantasque stagiaire... - Critique : Dans Tout de suite maintenant (2015), Pascal Bonitzer explorait les coulisses peu reluisantes de la haute finance en suivant les premiers pas d’une jeune analyste dans un cabinet de consultants huppé. Dans son nouveau film, la découverte du marché de l’art, autre milieu professionnel prisé par les ultra-riches, s’effectue également à travers le regard d’une débutante. Aurore (Louise Chevillotte, troublante en menteuse invétérée) est stagiaire dans la filiale parisienne d’une société de vente aux enchères internationales. Son patron, le cassant André Masson, « comme le peintre », précise-t-il (Alex Lutz, qui parvient à être aussi odieux qu’attachant), lui apprend les ficelles d’un métier où les apparences priment, où la beauté esthétique des œuvres n’est que secondaire par rapport à la valeur marchande et où les clients, aussi odieux soient-ils, sont rois — savoureuse séquence prégénérique où Marisa Borini fait le show en millionnaire raciste. Bonitzer excelle, une fois de plus, à décrire en quelques répliques vives la cruauté d’une caste de privilégiés. Derrière la façade respectable et les conversations policées, tous les coups y sont permis pour gagner de l’argent ou asseoir son pouvoir. Mais, pour la première fois dans son cinéma, le réalisateur de Rien sur Robert confronte cet univers de nantis à celui des gens de peu. Un tableau va ainsi rapprocher, du moins temporairement, ces deux mondes étanches. L’histoire, presque miraculeuse, s’inspire de faits réels qui se sont déroulés il y a près de vingt ans. Une toile d’Egon Schiele représentant des tournesols a été découverte chez Martin, un jeune ouvrier chimiste de Mulhouse. L’œuvre était portée disparue depuis 1939, après avoir été spoliée à un collectionneur juif. André est chargé de la vente aux enchères qui pourrait rapporter au moins 12 millions d’euros aux héritiers américains du propriétaire, lesquels ont proposé d’en rétrocéder 10 % à Martin… Belle galerie de personnages Entre le cadre supérieur aux costumes taillés sur mesure et le modeste « nuitard » qui vit toujours chez maman à 30 ans, entre le cynique apparent et le pur qui ne veut pas s’enrichir sur le malheur des autres, le fossé semble infranchissable. Et pourtant… Bonitzer établit un parallèle discret entre les deux hommes, tous deux victimes d’humiliations dans leur jeunesse — sociale pour André, qui a puisé dans cette vexation son ambition, amoureuse pour Martin, qui semble, lui, avoir rapidement digéré l’affront. Autour d’eux gravitent de nombreux et beaux personnages, qui n’ont besoin que de quelques scènes pour exister avec force, de la mère au franc-parler de Martin (Laurence Côte, irrésistible) à son avocate bienveillante (Nora Hamzawi, toujours juste) en passant par le père très aimant d’Aurore (Alain Chamfort, décidément formidable comédien). Bonitzer est un portraitiste hors pair, capable d’exprimer un caractère par un simple détail — comme le goût du bain, manifesté à plusieurs reprises par Bertina (Léa Drucker), l’ex-épouse d’André restée sa complice. Malgré le pari, nouveau pour lui, de changer souvent de points de vue dans son récit, le réalisateur parvient, comme dans Tout de suite maintenant, à concilier précision du trait, efficacité narrative (Le tableau volé est concis, fluide, rapide) et ampleur romanesque. Avec toujours un goût affirmé pour l’humour piquant mais, aussi, une émotion davantage assumée. Regardez en vidéo l’avis de nos critiques.

Année : 2024

Avec : Alex Lutz, Alexandre Steiger, Arcadi Radeff, Doug Rand, Iliès Kadri, Laurence Côte, Louise Chevillotte, Léa Drucker, Matthieu Lucci, Nora Hamzawi, Peter Bonke, Vincent Nemeth

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Alice et le maire

Télévision : 23 avril à 02:20-04:00 sur Arte

film : comédie dramatique

Après trente ans de mandat, Paul Théraneau, maire socialiste de Lyon, est fatigué. Il n'est pas encore tombé dans le cynisme, mais en panne d'idées, il est en pilotage automatique. Il tente de raviver la flamme de l'engagement politique en faisant appel à Alice Heimann, une jeune et brillante philosophe. Auprès d'elle, il commence à retrouver la foi. Au contact de Théraneau, elle perd quelques certitudes sur l'exercice du pouvoir. La jeune femme se révèle vite indispensable, suscitant des jalousies dans l'entourage du maire... - Critique : Une jeune normalienne est chargée de raviver l’engagement d’un maire usé… Depuis les séries politiques anglo-saxonnes type À la Maison-Blanche ou House of Cards, les arcanes du pouvoir nous sont devenus familiers. Mais ici, le plaisir de passer côté coulisses a quelque chose d’inédit, car Nicolas Pariser ne cherche pas à imiter l’efficacité et la vitesse télévisuelles. La relation entre Alice et le maire a le bon goût de rester platonique, même si une légitime ambiguïté peut naître de leur complicité. En limitant son observation du monde politique à l’échelle de la municipalité, avec son lot d’inaugurations, de réunions voirie, de vernissages et de soirées à l’opéra, le cinéaste fait le choix de la modestie, qui est aussi le thème de la première fiche rédigée par la jeune philosophe à l’édile en manque de repères. Les nombreux lieutenants qui gravitent autour du duo (une première adjointe ultra autoritaire, un directeur de la communication bouffi d’ignorance) ne sont jamais condamnés à un rôle univoque. Nicolas Pariser se place clairement de leur côté, sans les juger. Aucune naïveté pourtant chez l’auteur, qui montre bien, en s’en moquant avec malice, la victoire des communicants sur les décisionnaires et l’absence problématique de références culturelles classiques parmi les jeunes générations. Refusant la facilité de la satire, le cinéaste fait l’audacieux pari de l’intelligence et de la lenteur dans une époque affolée par la réactivité.

Année : 2019

Avec : Alexandre Steiger, Anaïs Demoustier, Antoine Reinartz, Claire Galopin, Fabrice Luchini, Léonie Simaga, Maud Wyler, Michel Valls, Nora Hamzawi, Pascal Rénéric, Thomas Chabrol, Thomas Rortais

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Les pistolets en plastique

Télévision : 23 avril à 01:41-03:13 sur Canal +

film : comédie

Totalement obsédées par l'affaire Paul Bernardin, un homme soupçonné d'avoir assassiné son épouse et ses trois enfants avant de se volatiliser mystérieusement, Christine et Léa mènent leur propre enquête. Convaincues de pouvoir dénicher quelques éléments qui pourraient faire avancer les recherches, elles décident de se rendre dans la maison où s'est déroulée l'effroyable tuerie. C'est à ce moment qu'elles apprennent avec stupéfaction que l'homme en fuite vient d'être arrêté à l'aéroport de Copenhague... - Critique : Les faits divers les plus craspec fournissaient déjà le suc d’Oranges sanguines, précédent long métrage de Jean-Christophe Meurisse, l’enragé fondateur des Chiens de Navarre, collectif théâtral à la géométrie variable et au chaos immuable. Humour charbon, encore une fois, dans cette farce macabre et passablement gore inspirée par l’affaire Dupont de Ligonnès. Renommé ici Paul Bernardin, l’assassin présumé de sa très nombreuse famille se la coule douce en Argentine pendant qu’un profileur en carton surnommé Zavatta (hilarant Anthony Paliotti), matamore guidé par une intuition constamment défaillante, croit reconnaître le fugitif à l’aéroport. Un faux coupable et vrai danseur de country est ainsi arrêté au Danemark. La police locale, peu inspirée, lui fait passer un interrogatoire musclé, entre deux parties de ping-pong. Deux flics français (Vincent Dedienne et Aymeric Lompret), dont l’incompétence confine au génie pataphysique, échouent à réclamer, en visioconférence et en anglais approximatif, l’extradition du sosie. Lequel pourrait bien finir énucléé à la petite cuillère par un duo de web enquêtrices pas futes-futes, ivres de leur narcissisme et de mojitos – le geste serait un clin d’œil morbide aux célèbres sœurs Papin, qui réservèrent jadis le même sort à leurs patronnes. Sans ménager, avec son petit théâtre des horreurs, les spectateurs, subissant de plein fouet les éclaboussures sanguinolentes dont ils raffolent en secret, Jean-Christophe Meurisse épingle au coutelas la fascination de ses compatriotes pour les crimes sordides. Les âmes les plus sensibles se sont émues, à Cannes, où le film était présenté en clôture de la Quinzaine des cinéastes, de la reconstitution in extenso du quintuple meurtre. La crudité et la cruauté de l’affaire Dupont de Ligonnès, c’est pourtant bien ça : des balles dans la tête d’enfants innocents, et pas le romantisme d’un père endetté qui veut refaire sa vie. Il n’y a qu’au cinéma que les pistolets sont en plastique.

Année : 2024

Avec : Acosta Juana, Anthony Paliotti, Aymeric Lompret, Baril Delphine, Charlotte Laemmel, Gaëtan Peau, Jonathan Cohen, Laurent Stocker, Nora Hamzawi, Philippe Rebbot, Romane Bohringer, Vincent Dedienne

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Les pistolets en plastique

Télévision : 23 avril à 01:40-03:13 sur Canal +

film : comédie

Totalement obsédées par l'affaire Paul Bernardin, un homme soupçonné d'avoir assassiné son épouse et ses trois enfants avant de se volatiliser mystérieusement, Christine et Léa mènent leur propre enquête. Convaincues de pouvoir dénicher quelques éléments qui pourraient faire avancer les recherches, elles décident de se rendre dans la maison où s'est déroulée l'effroyable tuerie. C'est à ce moment qu'elles apprennent avec stupéfaction que l'homme en fuite vient d'être arrêté à l'aéroport de Copenhague... - Critique : Les faits divers les plus craspec fournissaient déjà le suc d’Oranges sanguines, précédent long métrage de Jean-Christophe Meurisse, l’enragé fondateur des Chiens de Navarre, collectif théâtral à la géométrie variable et au chaos immuable. Humour charbon, encore une fois, dans cette farce macabre et passablement gore inspirée par l’affaire Dupont de Ligonnès. Renommé ici Paul Bernardin, l’assassin présumé de sa très nombreuse famille se la coule douce en Argentine pendant qu’un profileur en carton surnommé Zavatta (hilarant Anthony Paliotti), matamore guidé par une intuition constamment défaillante, croit reconnaître le fugitif à l’aéroport. Un faux coupable et vrai danseur de country est ainsi arrêté au Danemark. La police locale, peu inspirée, lui fait passer un interrogatoire musclé, entre deux parties de ping-pong. Deux flics français (Vincent Dedienne et Aymeric Lompret), dont l’incompétence confine au génie pataphysique, échouent à réclamer, en visioconférence et en anglais approximatif, l’extradition du sosie. Lequel pourrait bien finir énucléé à la petite cuillère par un duo de web enquêtrices pas futes-futes, ivres de leur narcissisme et de mojitos – le geste serait un clin d’œil morbide aux célèbres sœurs Papin, qui réservèrent jadis le même sort à leurs patronnes. Sans ménager, avec son petit théâtre des horreurs, les spectateurs, subissant de plein fouet les éclaboussures sanguinolentes dont ils raffolent en secret, Jean-Christophe Meurisse épingle au coutelas la fascination de ses compatriotes pour les crimes sordides. Les âmes les plus sensibles se sont émues, à Cannes, où le film était présenté en clôture de la Quinzaine des cinéastes, de la reconstitution in extenso du quintuple meurtre. La crudité et la cruauté de l’affaire Dupont de Ligonnès, c’est pourtant bien ça : des balles dans la tête d’enfants innocents, et pas le romantisme d’un père endetté qui veut refaire sa vie. Il n’y a qu’au cinéma que les pistolets sont en plastique.

Année : 2024

Avec : Acosta Juana, Anthony Paliotti, Aymeric Lompret, Baril Delphine, Charlotte Laemmel, Gaëtan Peau, Jonathan Cohen, Laurent Stocker, Nora Hamzawi, Philippe Rebbot, Romane Bohringer, Vincent Dedienne

Récemment en avril
 

Pension complète

Télévision : 16 avril à 21:09-22:41 sur CStar

film : comédie

Charlotte, qui dirige avec son époux François un hôtel-restaurant gastronomique au bord de la mer, a d'abord été marié à Alex, un joueur un peu mythomane. Lors d'une dispute, Alex était parti. Donné pour mort, voilà qu'il réapparaît en justifiant son absence par le tsunami en Thaïlande. Cette "résurrection" bouleverse tout. Et à commencer par la vie de couple de Charlotte et François, forcés d'héberger Alex. Les deux hommes se livrent une bataille rangée : l'un veut garder Charlotte, l'autre entend bien la récupérer...

Année : 2015

Avec : Abdoulaye Dembele, Audrey Dana, Bénédicte Choisnet, Catherine Lachens, Cotelloni Jacques, Franck Dubosc, Gérard Lanvin, Manuel Gélin, Marc Barbé, Nader Boussandel, Nora Hamzawi, Pascale Arbillot

Récemment en novembre
 

Les Pistolets en plastique - DVD

DVD/Blu-ray : 6 novembre 2024

Editeur : M6 Vidéo

Année : 2024

De : Jean-Christophe Meurisse

Avec : Delphine Baril, Charlotte Laemmel, Laurent Stocker, Jonathan Cohen, Gaëtan Peau, Juana Acosta, Philippe Rebbot, Nora Hamzawi, Vincend Dedienne, Thomas VDB