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Récemment en décembre
 

Bob Marley : One Love

Télévision : 16 décembre à 22:37-00:21 sur Canal +

film : biographie

Au milieu des années 1970, Bob Marley, jeune chanteur originaire d'un quartier populaire de la capitale jamaïcaine, est devenu une star internationale. Porteuses de messages de paix et d'amour, ses chansons aux paroles engagées conquièrent un large public et permettent à la musique reggae et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Malheureusement, l'artiste ne tarde pas à payer la lourde rançon de la gloire. Le 3 décembre 1976, à l'aube d'un grand concert, il est victime d'une tentative d'assassinat à son domicile de Kingston qui va profondément bouleverser son existence et le contraindre à l'exil... - Critique : Bob Marley était beau comme un Christ sauvage. Kingsley Ben-Adir fait bellâtre, à côté, et ses dreadlocks paraissent factices. Premier souci de ce biopic gâté par l’hagiographie et les clichés lisses, annoncés sur l’affiche : « Icône, rebelle, légende ». Rugueuse et violente est pourtant cette Jamaïque que Marley a fait connaître et symbolisé comme personne. L’ île des Caraïbes, évoquée au début, est confrontée en 1976 à la misère, au gangstérisme et à l’état d’urgence, sur fond de conflit ouvert entre deux leaders politiques, Michael Manley (plutôt de gauche) et Edward Seaga (bien à droite), dont le « rastaman » fit les frais. Des hommes font, un soir irruption dans sa maison, tirent partout, le blessent lui, sa femme Rita et son manager. Tous en réchappent. Plus tard, le chanteur pardonnera au tireur honteux venu le voir. Un saint ? Pas si simple. Rien ne manque dans ce catalogue, mais tout est traité en chromos trop rapides. Le père de Bob Marley, colon blanc, jamais connu par son fils. L’exclusion due au fait de n’être ni noir ni blanc. La rencontre avec Rita. La conversion au rastafarisme. La fuite à Londres, le punk-rock croisé sur la route. Le succès planétaire pour cette première rock star de ce que l’on nommait alors le tiers-monde… Rien ne manque mais le défaut majeur est de privilégier le personnage en négligeant la musique, la syncope irrésistible du reggae de Marley, sa voix chaude et à vif. À part deux moments de répétition magiques, l’un sur Natural Mystic, l’autre sur Exodus, le réalisateur n’entreprend rien sur la création. La cause politique et la mystique de l’homme ne valaient qu’à travers ses chansons. Sans elles, son prêchi-prêcha pouvait être aussi fumeux que la ganja. Voilà peut-être le seul intérêt, voulu ou involontaire, d’une telle béatification : faire entrevoir la naïveté de ce porte-parole des opprimés. Une naïveté touchante que Kingsley Ben-Adir incarne en donnant l’impression d’être un enfant blessé dans un corps d’adulte. Regardez en vidéo l’avis de nos critiques

Année : 2024

Avec : Anna-Share Blake, Anthony Welsh, Aston Barrett Jr, Hector Donald Lewis, Henry Douthwaite, James Norton, Kingsley Ben-Adir, Lashana Lynch, Marshall Nadine, Michael Gandolfini, Myron Birch, Polly Bennett, Tosin Cole, Umi Myers

Récemment en décembre
 

Bob Marley : One Love

Télévision : 15 décembre à 10:09-11:54 sur Canal +

film : biographie

Au milieu des années 1970, Bob Marley, jeune chanteur originaire d'un quartier populaire de la capitale jamaïcaine, est devenu une star internationale. Porteuses de messages de paix et d'amour, ses chansons aux paroles engagées conquièrent un large public et permettent à la musique reggae et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Malheureusement, l'artiste ne tarde pas à payer la lourde rançon de la gloire. Le 3 décembre 1976, à l'aube d'un grand concert, il est victime d'une tentative d'assassinat à son domicile de Kingston qui va profondément bouleverser son existence et le contraindre à l'exil... - Critique : Bob Marley était beau comme un Christ sauvage. Kingsley Ben-Adir fait bellâtre, à côté, et ses dreadlocks paraissent factices. Premier souci de ce biopic gâté par l’hagiographie et les clichés lisses, annoncés sur l’affiche : « Icône, rebelle, légende ». Rugueuse et violente est pourtant cette Jamaïque que Marley a fait connaître et symbolisé comme personne. L’ île des Caraïbes, évoquée au début, est confrontée en 1976 à la misère, au gangstérisme et à l’état d’urgence, sur fond de conflit ouvert entre deux leaders politiques, Michael Manley (plutôt de gauche) et Edward Seaga (bien à droite), dont le « rastaman » fit les frais. Des hommes font, un soir irruption dans sa maison, tirent partout, le blessent lui, sa femme Rita et son manager. Tous en réchappent. Plus tard, le chanteur pardonnera au tireur honteux venu le voir. Un saint ? Pas si simple. Rien ne manque dans ce catalogue, mais tout est traité en chromos trop rapides. Le père de Bob Marley, colon blanc, jamais connu par son fils. L’exclusion due au fait de n’être ni noir ni blanc. La rencontre avec Rita. La conversion au rastafarisme. La fuite à Londres, le punk-rock croisé sur la route. Le succès planétaire pour cette première rock star de ce que l’on nommait alors le tiers-monde… Rien ne manque mais le défaut majeur est de privilégier le personnage en négligeant la musique, la syncope irrésistible du reggae de Marley, sa voix chaude et à vif. À part deux moments de répétition magiques, l’un sur Natural Mystic, l’autre sur Exodus, le réalisateur n’entreprend rien sur la création. La cause politique et la mystique de l’homme ne valaient qu’à travers ses chansons. Sans elles, son prêchi-prêcha pouvait être aussi fumeux que la ganja. Voilà peut-être le seul intérêt, voulu ou involontaire, d’une telle béatification : faire entrevoir la naïveté de ce porte-parole des opprimés. Une naïveté touchante que Kingsley Ben-Adir incarne en donnant l’impression d’être un enfant blessé dans un corps d’adulte. Regardez en vidéo l’avis de nos critiques

Année : 2024

Avec : Anna-Share Blake, Anthony Welsh, Aston Barrett Jr, Hector Donald Lewis, Henry Douthwaite, James Norton, Kingsley Ben-Adir, Lashana Lynch, Marshall Nadine, Michael Gandolfini, Myron Birch, Polly Bennett, Tosin Cole, Umi Myers

Récemment en décembre
 

Bob Marley : One Love

Télévision : 15 décembre à 10:08-11:57 sur Canal +

film : biographie

Au milieu des années 1970, Bob Marley, jeune chanteur originaire d'un quartier populaire de la capitale jamaïcaine, est devenu une star internationale. Porteuses de messages de paix et d'amour, ses chansons aux paroles engagées conquièrent un large public et permettent à la musique reggae et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Malheureusement, l'artiste ne tarde pas à payer la lourde rançon de la gloire. Le 3 décembre 1976, à l'aube d'un grand concert, il est victime d'une tentative d'assassinat à son domicile de Kingston qui va profondément bouleverser son existence et le contraindre à l'exil... - Critique : Bob Marley était beau comme un Christ sauvage. Kingsley Ben-Adir fait bellâtre, à côté, et ses dreadlocks paraissent factices. Premier souci de ce biopic gâté par l’hagiographie et les clichés lisses, annoncés sur l’affiche : « Icône, rebelle, légende ». Rugueuse et violente est pourtant cette Jamaïque que Marley a fait connaître et symbolisé comme personne. L’ île des Caraïbes, évoquée au début, est confrontée en 1976 à la misère, au gangstérisme et à l’état d’urgence, sur fond de conflit ouvert entre deux leaders politiques, Michael Manley (plutôt de gauche) et Edward Seaga (bien à droite), dont le « rastaman » fit les frais. Des hommes font, un soir irruption dans sa maison, tirent partout, le blessent lui, sa femme Rita et son manager. Tous en réchappent. Plus tard, le chanteur pardonnera au tireur honteux venu le voir. Un saint ? Pas si simple. Rien ne manque dans ce catalogue, mais tout est traité en chromos trop rapides. Le père de Bob Marley, colon blanc, jamais connu par son fils. L’exclusion due au fait de n’être ni noir ni blanc. La rencontre avec Rita. La conversion au rastafarisme. La fuite à Londres, le punk-rock croisé sur la route. Le succès planétaire pour cette première rock star de ce que l’on nommait alors le tiers-monde… Rien ne manque mais le défaut majeur est de privilégier le personnage en négligeant la musique, la syncope irrésistible du reggae de Marley, sa voix chaude et à vif. À part deux moments de répétition magiques, l’un sur Natural Mystic, l’autre sur Exodus, le réalisateur n’entreprend rien sur la création. La cause politique et la mystique de l’homme ne valaient qu’à travers ses chansons. Sans elles, son prêchi-prêcha pouvait être aussi fumeux que la ganja. Voilà peut-être le seul intérêt, voulu ou involontaire, d’une telle béatification : faire entrevoir la naïveté de ce porte-parole des opprimés. Une naïveté touchante que Kingsley Ben-Adir incarne en donnant l’impression d’être un enfant blessé dans un corps d’adulte. Regardez en vidéo l’avis de nos critiques

Année : 2024

Avec : Anna-Share Blake, Anthony Welsh, Aston Barrett Jr, Hector Donald Lewis, Henry Douthwaite, James Norton, Kingsley Ben-Adir, Lashana Lynch, Marshall Nadine, Michael Gandolfini, Myron Birch, Polly Bennett, Tosin Cole, Umi Myers

Récemment en décembre
 

Bob Marley : One Love

Télévision : 11 décembre à 10:25-12:14 sur Canal +

film : biographie

Au milieu des années 1970, Bob Marley, jeune chanteur originaire d'un quartier populaire de la capitale jamaïcaine, est devenu une star internationale. Porteuses de messages de paix et d'amour, ses chansons aux paroles engagées conquièrent un large public et permettent à la musique reggae et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Malheureusement, l'artiste ne tarde pas à payer la lourde rançon de la gloire. Le 3 décembre 1976, à l'aube d'un grand concert, il est victime d'une tentative d'assassinat à son domicile de Kingston qui va profondément bouleverser son existence et le contraindre à l'exil... - Critique : Bob Marley était beau comme un Christ sauvage. Kingsley Ben-Adir fait bellâtre, à côté, et ses dreadlocks paraissent factices. Premier souci de ce biopic gâté par l’hagiographie et les clichés lisses, annoncés sur l’affiche : « Icône, rebelle, légende ». Rugueuse et violente est pourtant cette Jamaïque que Marley a fait connaître et symbolisé comme personne. L’ île des Caraïbes, évoquée au début, est confrontée en 1976 à la misère, au gangstérisme et à l’état d’urgence, sur fond de conflit ouvert entre deux leaders politiques, Michael Manley (plutôt de gauche) et Edward Seaga (bien à droite), dont le « rastaman » fit les frais. Des hommes font, un soir irruption dans sa maison, tirent partout, le blessent lui, sa femme Rita et son manager. Tous en réchappent. Plus tard, le chanteur pardonnera au tireur honteux venu le voir. Un saint ? Pas si simple. Rien ne manque dans ce catalogue, mais tout est traité en chromos trop rapides. Le père de Bob Marley, colon blanc, jamais connu par son fils. L’exclusion due au fait de n’être ni noir ni blanc. La rencontre avec Rita. La conversion au rastafarisme. La fuite à Londres, le punk-rock croisé sur la route. Le succès planétaire pour cette première rock star de ce que l’on nommait alors le tiers-monde… Rien ne manque mais le défaut majeur est de privilégier le personnage en négligeant la musique, la syncope irrésistible du reggae de Marley, sa voix chaude et à vif. À part deux moments de répétition magiques, l’un sur Natural Mystic, l’autre sur Exodus, le réalisateur n’entreprend rien sur la création. La cause politique et la mystique de l’homme ne valaient qu’à travers ses chansons. Sans elles, son prêchi-prêcha pouvait être aussi fumeux que la ganja. Voilà peut-être le seul intérêt, voulu ou involontaire, d’une telle béatification : faire entrevoir la naïveté de ce porte-parole des opprimés. Une naïveté touchante que Kingsley Ben-Adir incarne en donnant l’impression d’être un enfant blessé dans un corps d’adulte. Regardez en vidéo l’avis de nos critiques

Année : 2024

Avec : Anna-Share Blake, Anthony Welsh, Aston Barrett Jr, Hector Donald Lewis, Henry Douthwaite, James Norton, Kingsley Ben-Adir, Lashana Lynch, Marshall Nadine, Michael Gandolfini, Myron Birch, Polly Bennett, Tosin Cole, Umi Myers

Récemment en décembre
 

Bob Marley : One Love

Télévision : 11 décembre à 10:24-12:14 sur Canal +

film : biographie

Au milieu des années 1970, Bob Marley, jeune chanteur originaire d'un quartier populaire de la capitale jamaïcaine, est devenu une star internationale. Porteuses de messages de paix et d'amour, ses chansons aux paroles engagées conquièrent un large public et permettent à la musique reggae et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Malheureusement, l'artiste ne tarde pas à payer la lourde rançon de la gloire. Le 3 décembre 1976, à l'aube d'un grand concert, il est victime d'une tentative d'assassinat à son domicile de Kingston qui va profondément bouleverser son existence et le contraindre à l'exil... - Critique : Bob Marley était beau comme un Christ sauvage. Kingsley Ben-Adir fait bellâtre, à côté, et ses dreadlocks paraissent factices. Premier souci de ce biopic gâté par l’hagiographie et les clichés lisses, annoncés sur l’affiche : « Icône, rebelle, légende ». Rugueuse et violente est pourtant cette Jamaïque que Marley a fait connaître et symbolisé comme personne. L’ île des Caraïbes, évoquée au début, est confrontée en 1976 à la misère, au gangstérisme et à l’état d’urgence, sur fond de conflit ouvert entre deux leaders politiques, Michael Manley (plutôt de gauche) et Edward Seaga (bien à droite), dont le « rastaman » fit les frais. Des hommes font, un soir irruption dans sa maison, tirent partout, le blessent lui, sa femme Rita et son manager. Tous en réchappent. Plus tard, le chanteur pardonnera au tireur honteux venu le voir. Un saint ? Pas si simple. Rien ne manque dans ce catalogue, mais tout est traité en chromos trop rapides. Le père de Bob Marley, colon blanc, jamais connu par son fils. L’exclusion due au fait de n’être ni noir ni blanc. La rencontre avec Rita. La conversion au rastafarisme. La fuite à Londres, le punk-rock croisé sur la route. Le succès planétaire pour cette première rock star de ce que l’on nommait alors le tiers-monde… Rien ne manque mais le défaut majeur est de privilégier le personnage en négligeant la musique, la syncope irrésistible du reggae de Marley, sa voix chaude et à vif. À part deux moments de répétition magiques, l’un sur Natural Mystic, l’autre sur Exodus, le réalisateur n’entreprend rien sur la création. La cause politique et la mystique de l’homme ne valaient qu’à travers ses chansons. Sans elles, son prêchi-prêcha pouvait être aussi fumeux que la ganja. Voilà peut-être le seul intérêt, voulu ou involontaire, d’une telle béatification : faire entrevoir la naïveté de ce porte-parole des opprimés. Une naïveté touchante que Kingsley Ben-Adir incarne en donnant l’impression d’être un enfant blessé dans un corps d’adulte. Regardez en vidéo l’avis de nos critiques

Année : 2024

Avec : Anna-Share Blake, Anthony Welsh, Aston Barrett Jr, Hector Donald Lewis, Henry Douthwaite, James Norton, Kingsley Ben-Adir, Lashana Lynch, Marshall Nadine, Michael Gandolfini, Myron Birch, Polly Bennett, Tosin Cole, Umi Myers