Télévision : 21 février à 09:52-11:36 sur Canal +
film : biographie
Au milieu des années 1970, Bob Marley, jeune chanteur originaire d'un quartier populaire de la capitale jamaïcaine, est devenu une star internationale. Porteuses de messages de paix et d'amour, ses chansons aux paroles engagées conquièrent un large public et permettent à la musique reggae et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Malheureusement, l'artiste ne tarde pas à payer la lourde rançon de la gloire. Le 3 décembre 1976, à l'aube d'un grand concert, il est victime d'une tentative d'assassinat à son domicile de Kingston qui va profondément bouleverser son existence et le contraindre à l'exil... - Critique : Bob Marley était beau comme un Christ sauvage. Kingsley Ben-Adir fait bellâtre, à côté, et ses dreadlocks paraissent factices. Premier souci de ce biopic gâté par l’hagiographie et les clichés lisses, annoncés sur l’affiche : « Icône, rebelle, légende ». Rugueuse et violente est pourtant cette Jamaïque que Marley a fait connaître et symbolisé comme personne. L’ île des Caraïbes, évoquée au début, est confrontée en 1976 à la misère, au gangstérisme et à l’état d’urgence, sur fond de conflit ouvert entre deux leaders politiques, Michael Manley (plutôt de gauche) et Edward Seaga (bien à droite), dont le « rastaman » fit les frais. Des hommes font, un soir irruption dans sa maison, tirent partout, le blessent lui, sa femme Rita et son manager. Tous en réchappent. Plus tard, le chanteur pardonnera au tireur honteux venu le voir. Un saint ? Pas si simple. Rien ne manque dans ce catalogue, mais tout est traité en chromos trop rapides. Le père de Bob Marley, colon blanc, jamais connu par son fils. L’exclusion due au fait de n’être ni noir ni blanc. La rencontre avec Rita. La conversion au rastafarisme. La fuite à Londres, le punk-rock croisé sur la route. Le succès planétaire pour cette première rock star de ce que l’on nommait alors le tiers-monde… Rien ne manque mais le défaut majeur est de privilégier le personnage en négligeant la musique, la syncope irrésistible du reggae de Marley, sa voix chaude et à vif. À part deux moments de répétition magiques, l’un sur Natural Mystic, l’autre sur Exodus, le réalisateur n’entreprend rien sur la création. La cause politique et la mystique de l’homme ne valaient qu’à travers ses chansons. Sans elles, son prêchi-prêcha pouvait être aussi fumeux que la ganja. Voilà peut-être le seul intérêt, voulu ou involontaire, d’une telle béatification : faire entrevoir la naïveté de ce porte-parole des opprimés. Une naïveté touchante que Kingsley Ben-Adir incarne en donnant l’impression d’être un enfant blessé dans un corps d’adulte. Regardez en vidéo l’avis de nos critiques
Année : 2024
Avec : Anna-Share Blake, Anthony Welsh, Aston Barrett Jr, Hector Donald Lewis, Henry Douthwaite, James Norton, Kingsley Ben-Adir, Lashana Lynch, Marshall Nadine, Michael Gandolfini, Myron Birch, Polly Bennett, Tosin Cole, Umi Myers
Télévision : 21 février à 09:50-11:35 sur Canal +
film : biographie
Au milieu des années 1970, Bob Marley, jeune chanteur originaire d'un quartier populaire de la capitale jamaïcaine, est devenu une star internationale. Porteuses de messages de paix et d'amour, ses chansons aux paroles engagées conquièrent un large public et permettent à la musique reggae et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Malheureusement, l'artiste ne tarde pas à payer la lourde rançon de la gloire. Le 3 décembre 1976, à l'aube d'un grand concert, il est victime d'une tentative d'assassinat à son domicile de Kingston qui va profondément bouleverser son existence et le contraindre à l'exil... - Critique : Bob Marley était beau comme un Christ sauvage. Kingsley Ben-Adir fait bellâtre, à côté, et ses dreadlocks paraissent factices. Premier souci de ce biopic gâté par l’hagiographie et les clichés lisses, annoncés sur l’affiche : « Icône, rebelle, légende ». Rugueuse et violente est pourtant cette Jamaïque que Marley a fait connaître et symbolisé comme personne. L’ île des Caraïbes, évoquée au début, est confrontée en 1976 à la misère, au gangstérisme et à l’état d’urgence, sur fond de conflit ouvert entre deux leaders politiques, Michael Manley (plutôt de gauche) et Edward Seaga (bien à droite), dont le « rastaman » fit les frais. Des hommes font, un soir irruption dans sa maison, tirent partout, le blessent lui, sa femme Rita et son manager. Tous en réchappent. Plus tard, le chanteur pardonnera au tireur honteux venu le voir. Un saint ? Pas si simple. Rien ne manque dans ce catalogue, mais tout est traité en chromos trop rapides. Le père de Bob Marley, colon blanc, jamais connu par son fils. L’exclusion due au fait de n’être ni noir ni blanc. La rencontre avec Rita. La conversion au rastafarisme. La fuite à Londres, le punk-rock croisé sur la route. Le succès planétaire pour cette première rock star de ce que l’on nommait alors le tiers-monde… Rien ne manque mais le défaut majeur est de privilégier le personnage en négligeant la musique, la syncope irrésistible du reggae de Marley, sa voix chaude et à vif. À part deux moments de répétition magiques, l’un sur Natural Mystic, l’autre sur Exodus, le réalisateur n’entreprend rien sur la création. La cause politique et la mystique de l’homme ne valaient qu’à travers ses chansons. Sans elles, son prêchi-prêcha pouvait être aussi fumeux que la ganja. Voilà peut-être le seul intérêt, voulu ou involontaire, d’une telle béatification : faire entrevoir la naïveté de ce porte-parole des opprimés. Une naïveté touchante que Kingsley Ben-Adir incarne en donnant l’impression d’être un enfant blessé dans un corps d’adulte. Regardez en vidéo l’avis de nos critiques
Année : 2024
Avec : Anna-Share Blake, Anthony Welsh, Aston Barrett Jr, Hector Donald Lewis, Henry Douthwaite, James Norton, Kingsley Ben-Adir, Lashana Lynch, Marshall Nadine, Michael Gandolfini, Myron Birch, Polly Bennett, Tosin Cole, Umi Myers
Télévision : 13 février à 15:09-16:53 sur Canal +
film : biographie
Au milieu des années 1970, Bob Marley, jeune chanteur originaire d'un quartier populaire de la capitale jamaïcaine, est devenu une star internationale. Porteuses de messages de paix et d'amour, ses chansons aux paroles engagées conquièrent un large public et permettent à la musique reggae et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Malheureusement, l'artiste ne tarde pas à payer la lourde rançon de la gloire. Le 3 décembre 1976, à l'aube d'un grand concert, il est victime d'une tentative d'assassinat à son domicile de Kingston qui va profondément bouleverser son existence et le contraindre à l'exil... - Critique : Bob Marley était beau comme un Christ sauvage. Kingsley Ben-Adir fait bellâtre, à côté, et ses dreadlocks paraissent factices. Premier souci de ce biopic gâté par l’hagiographie et les clichés lisses, annoncés sur l’affiche : « Icône, rebelle, légende ». Rugueuse et violente est pourtant cette Jamaïque que Marley a fait connaître et symbolisé comme personne. L’ île des Caraïbes, évoquée au début, est confrontée en 1976 à la misère, au gangstérisme et à l’état d’urgence, sur fond de conflit ouvert entre deux leaders politiques, Michael Manley (plutôt de gauche) et Edward Seaga (bien à droite), dont le « rastaman » fit les frais. Des hommes font, un soir irruption dans sa maison, tirent partout, le blessent lui, sa femme Rita et son manager. Tous en réchappent. Plus tard, le chanteur pardonnera au tireur honteux venu le voir. Un saint ? Pas si simple. Rien ne manque dans ce catalogue, mais tout est traité en chromos trop rapides. Le père de Bob Marley, colon blanc, jamais connu par son fils. L’exclusion due au fait de n’être ni noir ni blanc. La rencontre avec Rita. La conversion au rastafarisme. La fuite à Londres, le punk-rock croisé sur la route. Le succès planétaire pour cette première rock star de ce que l’on nommait alors le tiers-monde… Rien ne manque mais le défaut majeur est de privilégier le personnage en négligeant la musique, la syncope irrésistible du reggae de Marley, sa voix chaude et à vif. À part deux moments de répétition magiques, l’un sur Natural Mystic, l’autre sur Exodus, le réalisateur n’entreprend rien sur la création. La cause politique et la mystique de l’homme ne valaient qu’à travers ses chansons. Sans elles, son prêchi-prêcha pouvait être aussi fumeux que la ganja. Voilà peut-être le seul intérêt, voulu ou involontaire, d’une telle béatification : faire entrevoir la naïveté de ce porte-parole des opprimés. Une naïveté touchante que Kingsley Ben-Adir incarne en donnant l’impression d’être un enfant blessé dans un corps d’adulte. Regardez en vidéo l’avis de nos critiques
Année : 2024
Avec : Anna-Share Blake, Anthony Welsh, Aston Barrett Jr, Hector Donald Lewis, Henry Douthwaite, James Norton, Kingsley Ben-Adir, Lashana Lynch, Marshall Nadine, Michael Gandolfini, Myron Birch, Polly Bennett, Tosin Cole, Umi Myers
Télévision : 9 février à 23:10-01:50 sur France 2
film d'action
James Bond a démissionné des services secrets pour Madeleine Swann, fille du docteur White et désormais recherchée par les membres du Spectre, la terrible et secrète organisation criminelle. Ensemble, ils mènent une vie paisible en Jamaïque. Mais l'agent 007 doit reprendre ses activités quand son vieil ami Felix Leiter de la CIA le sollicite : il s'agit de sauver un scientifique qui vient d'être kidnappé. Parallèlement à cette affaire, l'agent apprend que Madeleine lui a caché un douloureux secret. Bond devient la cible de Safin, un terroriste au visage marqué, portant un masque et détenant de redoutables armes technologiques… - Critique : Quinze ans après l’enthousiasmant Casino Royale (2006), cette cinquième aventure sonne l’heure du solde de tout compte pour Daniel Craig. Il faut une menace terrible, bien sûr, pour sortir l’espion de sa retraite (dorée, en Jamaïque, ça cotise bien au MI6), en l’occurrence une arme biologique qui cible ses victimes selon leur ADN. Tombée entre les mains d’un méchant comme on n’en fait plus (Rami Malek, peu convaincant en psychopathe atone), cette horreur sert surtout de prétexte à un scénario mi-pot pourri, mi-pot de départ, qui reprend là où 007 Spectre nous avait laissés en 2015. La boursouflure du film — deux heures trois quarts ! — s’explique peut-être par ses contradictions. Tiraillés entre les attendus de la saga et une réinvention en marche, les auteurs empilent les chapitres, façon pièce montée, en couches étanches. Côté tradition, on se balade de l’Italie à la Norvège et d’aqueduc antique en palais brutaliste, au rythme des mitrailleuses déchaînées et de trahisons sans intérêt. Côté modernité, on croit sentir la plume de Phoebe Waller-Bridge (Fleabag), même si la nouvelle titulaire du matricule 007 (Lashana Lynch) joue les utilités. C’est côté cœur que Mourir peut attendre frappe le plus fort, réunissant James et sa Madeleine (Léa Seydoux) dans l’espoir fou d’une vie ordinaire. Ressasser le passé pour en faire table rase, voilà à la fois la limite et l’audace de cette conclusion, dont l’apothéose mélancolique confirme à quel point le cycle Craig a généré son propre ADN. Ce n’est pas si souvent, en tout cas, qu’on en reste médusé.
Année : 2021
Avec : Ana de, Ben Whishaw, Billy Magnussen, Christoph Waltz, Daniel Craig, Jeffrey Wright, Lashana Lynch, Léa Seydoux, Naomie Harris, Ralph Fiennes, Rami Malek, Rory Kinnear
Prime Video : 6 décembre 2024
Le Chacal gagne sa vie comme tueur à gages pour le prix le plus élevé. Mais après son dernier meurtre, il rencontre son égal en la personne d’une tenace officier du renseignement britannique qui se lance à sa poursuite dans une palpitante course du chat et de la souris à travers l’Europe, semant la destruction dans son sillage.
De : Ronan Bennett
Avec : Eddie Redmayne, Lashana Lynch, Úrsula Corberó, Chukwudi Iwuji, Khalid Abdalla, Lia Williams, Eleanor Matsuura
Prime Video : 6 octobre 2024
James Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s'agit de sauver un scientifique qui vient d'être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d'un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques…
De : Cary Joji Fukunaga
Avec : Daniel Craig, Léa Seydoux, Rami Malek, Lashana Lynch, Ralph Fiennes, Ben Whishaw, Naomie Harris
DVD/Blu-ray : 18 septembre 2024
Editeur : MGM / United Artists
De : Martin Campbell, Marc Forster, Sam Mendes, Cary Joji Fukunaga
Avec : Daniel Craig, Eva Green, Mads Mikkelsen, Judi Dench, Caterina Murino, Jeffrey Wright, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric, Giancarlo Giannini, Gemma Arterton, Javier Bardem, Ralph Fiennes, Naomie Harris, Bérénice Marlohe, Albert Finney, Ben Whishaw, Christoph Waltz, Léa Seydoux, Monica Bellucci, Dave Bautista, Andrew Scott, Rory Kinnear, Rami Malek, Lashana Lynch, Billy Magnussen
DVD/Blu-ray : 18 septembre 2024
Editeur : MGM / United Artists
De : Martin Campbell, Marc Forster, Sam Mendes, Cary Joji Fukunaga
Avec : Daniel Craig, Eva Green, Mads Mikkelsen, Judi Dench, Caterina Murino, Jeffrey Wright, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric, Giancarlo Giannini, Gemma Arterton, Javier Bardem, Ralph Fiennes, Naomie Harris, Bérénice Marlohe, Albert Finney, Ben Whishaw, Christoph Waltz, Léa Seydoux, Monica Bellucci, Dave Bautista, Andrew Scott, Rory Kinnear, Rami Malek, Lashana Lynch, Billy Magnussen