Télévision : 24 octobre à 00:20-02:05 sur Arte
film : drame
Après avoir eu des démêlés avec le gouvernement syrien, Sami vit depuis des années comme réfugié politique en Australie, où il travaille comme traducteur arabe-anglais. Il se sent coupable d'avoir laissé derrière lui son frère et sa sœur. En 2011, alors que la révolution syrienne éclate, Sami reçoit une vidéo montrant son frère se faire arrêter pendant une manifestation pacifique. Trente ans plus tôt, c'était son père qui était arrêté devant ses yeux. Saisissant cette opportunité pour tenter de réparer le passé, Sami décide, au péril de sa vie, de retourner en Syrie pour libérer son frère. Sur place, les retrouvailles avec sa sœur ne sont pas chaleureuses... - Critique : En faisant le lien entre deux langues, il leur arrive d’être pris entre deux feux : les traducteurs courent le risque de devenir des cibles en temps de guerre. Une situation douloureuse dont cette fiction ne parvient pas à montrer toute la complexité en imaginant le sort d’un Syrien contraint de fuir son pays après avoir fait une gaffe de traduction au moment de l’arrivée au pouvoir de Bachar al-Asad. L’intérêt se déplace vers une reconstitution des faits qui ont marqué, en 2011, le début de la guerre civile en Syrie. Tourné en Jordanie, ce premier film raconte alors de façon convaincante la folie d’un pays qui se retourne contre son peuple.
Année : 2020
Avec : Carlos Chahine, David Field, Fares Al-Helou, Kamel El, Miranda Tapsell, Rami Farah, Ramzi Maqdisi, Reem Ali, Sawsan Arshid, Yumna Marwan, Zayd Khalaf, Ziyad Bakri
Télévision : 24 octobre à 00:20-02:00 sur Arte
film : drame
Après avoir eu des démêlés avec le gouvernement syrien, Sami vit depuis des années comme réfugié politique en Australie, où il travaille comme traducteur arabe-anglais. Il se sent coupable d'avoir laissé derrière lui son frère et sa sœur. En 2011, alors que la révolution syrienne éclate, Sami reçoit une vidéo montrant son frère se faire arrêter pendant une manifestation pacifique. Trente ans plus tôt, c'était son père qui était arrêté devant ses yeux. Saisissant cette opportunité pour tenter de réparer le passé, Sami décide, au péril de sa vie, de retourner en Syrie pour libérer son frère. Sur place, les retrouvailles avec sa sœur ne sont pas chaleureuses... - Critique : En faisant le lien entre deux langues, il leur arrive d’être pris entre deux feux : les traducteurs courent le risque de devenir des cibles en temps de guerre. Une situation douloureuse dont cette fiction ne parvient pas à montrer toute la complexité en imaginant le sort d’un Syrien contraint de fuir son pays après avoir fait une gaffe de traduction au moment de l’arrivée au pouvoir de Bachar al-Asad. L’intérêt se déplace vers une reconstitution des faits qui ont marqué, en 2011, le début de la guerre civile en Syrie. Tourné en Jordanie, ce premier film raconte alors de façon convaincante la folie d’un pays qui se retourne contre son peuple.
Année : 2020
Avec : Carlos Chahine, David Field, Fares Al-Helou, Kamel El, Miranda Tapsell, Rami Farah, Ramzi Maqdisi, Reem Ali, Sawsan Arshid, Yumna Marwan, Zayd Khalaf, Ziyad Bakri
Télévision : 26 août à 22:37-00:29 sur France 3
film : comédie dramatique
Après le décès de son mari, Béatrice se retrouve seule avec son fils et sa mère. Elle vit près d'un camp de migrants dans le Pas-de-Calais et décide un jour d'emmener les affaires de son défunt conjoint. Alors qu'elle se morfond et erre dans son quotidien, elle rencontre Mokhtar, un migrant iranien qui va la bouleverser et lui redonner goût à la vie. Celui-ci a un objectif commun aux autres membres du camp : passer la Manche et partir en Grande-Bretagne. Sauf que Béatrice tombe amoureuse de cet enseignant, ce qui va l'amener à prendre des risques en raison du statut de Mokhtar, mais également face aux préjugés de son entourage... - Critique : Malgré ses pulls en angora rose ou à motifs de colombes, Béatrice n’a rien d’une femme douce. Loin de s’attendrir sur le malheur des autres, cette veuve depuis peu d’un policier de tendance extrême droite tient les mêmes propos racistes que tous ses proches. Une nuit, au sortir d’un hôpital de Calais où elle travaille comme aide-soignante dans un service de gériatrie, elle est accostée par un jeune migrant perdu loin de la Jungle. Elle accepte à contrecœur de l’y raccompagner. Dès le lendemain, la voilà en train de donner les vêtements de son mari aux bénévoles du camp, mais en maugréant : « Je torche des vieux toutes les nuits, ce n’est pas pour aider des Noirs et des Arabes dans la journée. » Et pourtant, Béatrice revient, comme ennivrée par ce monde inconnu de misère et d’entraide. Ce monde empli de drames, mais si vivant. Sa rencontre avec Mokhtar, clandestin iranien décidé à passer à Angleterre, va la mener très loin, bouleversant son corps et ses préjugés... Pour son premier long métrage en tant que réalisateur, Jérémie Elkaïm adapte le livre témoignage de Béatrice Huret, Calais, mon amour, et en tire ce film, d’une force et d’un réalisme impressionnants sur une révélation charnelle. On sent la patte de son coscénariste Gilles Marchand (coauteur, entre autres, de Seules les bêtes, de Dominik Moll) dans le refus du moindre angélisme et la précision politique d’un scénario où la sensualité devient une porte d’accès vers l’altruisme : Béatrice s’émancipe peu à peu de son milieu, mais elle cherche aussi à le changer, par amour pour l’homme qui la révèle à elle-même. Si le film met l’idéologie au cœur du quotidien dans des scènes de famille et de repas, toutes crédibles, Ils sont vivants est avant tout un drame passionnel lumineux. Jérémie Elkaïm impressionne avec des séquences d’amour physique qu’il axe, dans un mélange rare d’audace et d’élégance, sur le plaisir féminin. Et sur le langage. Béatrice et Mokhtar ne parlent pas la même langue ? Le réalisateur les filme, magnifique idée, en train de communiquer par le biais d’une application de traduction simultanée sur téléphone portable ou écran d’ordinateur projeté au-dessus de leur couche d’amants. Pour porter cette histoire d’un engagement au-delà de toutes les frontières, il fallait le corps d’une grande actrice. Visage buté, muscles tendus dans le plaisir comme le combat pour la liberté de cet autre tant aimé, Marina Foïs compose une Béatrice complexe, jamais mièvre, surprise et presque rétive devant sa propre métamorphose. L’incarnation parfaite d’une femme dure qui devient forte.
Année : 2021
Avec : Antoine Chappey, Benoît Carré, Borleteau Lucie, Catherine Salée, Geneviève Mnich, Igor van, Jan Hammenecker, Kohi Seear, Laetitia Dosch, Marina Foïs, Rami Farah, Souleymane Sylla
Télévision : 30 novembre 2021 à 00:30-02:00 sur Arte
Documentaire société
Trois insurgés syriens aujourd'hui en exil se retrouvent pour commenter leurs images tournées au début de la guerre contre le régime de Bachar el-Assad.
Année : 2021
De : Rami Farah