Marina Fois : passages TV et dernières sorties Prime Video

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Après-demain
 

La Tour Montparnasse infernale

Télévision : vendredi 31 janvier à 21:05-22:55 sur Gulli

film : comédie

Eric et Ramzy lavent les vitres de la Tour Montparnasse. La journée s'achève et seule Marie-Joëlle se trouve encore dans les bureaux désertés ; elle attend son oncle, un patron despotique. Eric tente en vain de séduire la jeune femme avec de nombreuses mimiques. L'oncle arrive enfin, entouré de ses fidèles. Soudain, des malfaiteurs surgissent dans le but de dérober le contenu d'un coffre-fort. Alertés par les coups de feu, les laveurs de carreaux n'écoutent que leur lâcheté et prennent la fuite. Mais Eric fait bientôt demi-tour, Ramzy sur ses talons, pour les beaux yeux de Marie-Joëlle. Les deux complices surmontent leur couardise pour mettre les affreux hors d'état de nuire... - Critique : Le titre annonce une parodie du cinéma d’action américain, et un sens du gag à cheval sur le burlesque et l’Almanach Vermot. Côté pastiche, c’est le service minimal. Cambriolage, prise d’otages et dynamitage au cinquantième étage : une collection de clichés à peine revus et corrigés, et très platement filmés. Le décor « hollywoodien » est à la fois mal conçu et mal exploité visuellement, ni vrai ni faux, ni bande dessinée, ni grand spectacle. L’esprit foufou d’Éric et de Ramzy vient heureusement pirater ce film mou. C’est d’ailleurs leur rôle dans l’histoire : deux laveurs de carreaux de la tour Montparnasse, gaffeurs et toujours à côté de la plaque, court-circuitent un braquage. Les deux compères finissent par retourner à leur profit la nullité des situations et la faiblesse de la mise en scène, emportées par une loufoquerie qui fait feu de tout bois. C’est souvent plaisant et assez sympathique : au lieu de chercher à devenir de grands acteurs comiques qu’on prendra au sérieux, Éric et Ramzy s’amusent avec leur film comme des gamins qui cassent leur jouet.

Année : 2001

De : Charles Nemes

Avec : Bruce Johnson, Bô Gaultier, Edgar Givry, Eric Judor, Georges Trillat, Laurence Pollet-Villard, Marina Foïs, Michel Puterflam, Pierre Semmler, Ramzy Bedia, Serge Riaboukine

Demain
 

Le code a changé

Télévision : jeudi 30 janvier à 22:25-00:20 sur 6ter

film : comédie dramatique

Tous les ans, à l'occasion de la fête de la Musique, Marie-Laurence et Piotr réunissent leurs amis autour du plat fétiche de Piotr, un "bigos". Ils attendent Mélanie, gynécologue, et Alain, son mari, cancérologue ; Lucas, avocat ambitieux, et son épouse, Sarah ; la jeune Juliette et son ami Erwann, plus âgé ; et Manuela, professeur de flamenco. Autour de la table, on partage souvenirs et projets, on tait les chagrins. Pour quelques heures, tout le monde veut y croire. Mais sur le chemin du retour, les masques tombent... - Critique : Depuis qu'elle est passée à la mise en scène, la scénariste Danièle Thompson reste fidèle à un style : des récits choraux, parfois au bord du film à sketchs. Des rondes de personnages qui disent le poids de la famille et les intermittences du coeur. Ça marchait bien dans La Bûche, un peu moins dans Fauteuils d'orchestre. Et presque plus du tout dans Le code a changé, centré autour d'un dîner d'amis parisiens : chacun s'y cache ou s'y révèle, du couple au bord de la rupture à la fille en bisbille avec son père... Rien de pire qu'un dîner où l'on n'est pas vraiment invité et où l'on choisit pour vous le convive à écouter ? Mal parti, le film s'améliore par un vigoureux saut dans le temps - les mêmes, un an plus tard -, qui donne à quelques-uns des convives de vrais destins « à l'américaine » : la mort ou la maladie rôdent, sujets graves volontiers évités par le cinéma français. Des rebondissements trop attendus Jamais, pourtant, on n'arrive tout à fait à croire à ce que l'on nous montre. Curieux effet d'invraisemblance, déficit d'incarnation, comme si les comédiens (distribution « transfamille » et poids lourds, de Marina Hands à Emmanuelle Seigner, de Dany Boon à Patrick Bruel) faisaient écran à leurs personnages, peu fouillés, simples vecteurs de situations dramatiques. On a parfois l'impression d'assister au « dîner des acteurs » après Le Bal des actrices... Ces bobos, plus bourgeois que bohèmes, sonnent faux. La faute à des rebondissements trop attendus, mais pas seulement. Deux exemples : une avocate brillante mais fofolle (pitié pour Karin Viard, qui se pastiche elle-même !) trouverait-elle vraiment le temps de faire son marché en pleine semaine ? Et prendriez-vous votre voiture pour traverser Paris le soir de la Fête de la musique ? Nous reviennent en mémoire la justesse d'observation du tandem Jaoui-Bacri, leur capacité à saisir l'époque. On en est loin.

Année : 2009

Avec : Blanca Li, Christopher Thompson, Dany Boon, Emmanuelle Seigner, Jeanne Raimbault, Karin Viard, Laurent Stocker, Marina Foïs, Marina Hands, Patrick Bruel, Patrick Chesnais, Pierre Arditi

Aujourd'hui
 

La fracture

Télévision : mercredi 29 janvier à 13:35-15:20 sur Arte

film : comédie dramatique

Il a suffi d'un instant d'inattention alors qu'elle se querelle encore avec sa compagne Julie pour que Raf trébuche violemment et se retrouve immobilisée au sol, incapable de se relever. Les pompiers se chargent d'emmener les deux femmes aux urgences, où la sentence tombe : le coude est fracturé. L'attente commence pour ce couple au bord de l'implosion au sein d'un service totalement surchargé des blessés touchés dans les violentes manifestations en cours dans la capitale. Au fur et à mesure des heures qui passent, Raf et Julie comprennent la futilité de leurs disputes devant le drame humain auquel elles assistent impuissantes... - Critique : État d’urgences, au pluriel. Le film de Catherine Corsini arrive sur nos écrans comme une alarme assourdissante. Un réveil brutal et bienvenu, dans le train-train hypnotique et délétère de ce début de campagne présidentielle. Où sont les vraies fractures de la société ? Dans le chaos de l’hôpital public, au soir d’une manifestation des Gilets jaunes. Unité de temps – une nuit sous tension maximale – et de lieu – les couloirs miteux d’un service d’urgences exsangue – pour raconter ce que l’on n’ose, d’ordinaire, imaginer et représenter sur notre sol démocratique : la guerre. Elle est partout, dans une mise en scène d’une énergie inouïe. La caméra capte la confusion, le manque et le trop-plein, comme on chevauche un animal fou, que la douleur a rendu dangereux. État de sièges, au pluriel. Ceux des salles d’attente ou végètent les blessés de la manif, en attendant qu’un personnel soignant sous-payé, harassé cavale jusqu’à eux pour adoucir, un instant seulement, la violence du dehors. État de siège au singulier : dans la fumée des bombes lacrymogènes, des CRS campent aux portes et demandent qu’on leur livre des noms, des gens, des coupables. Dans cet établissement parisien aux allures d’hôpital de campagne, Catherine Corsini a choisi de suivre une poignée de personnages, de capter la chorégraphie de leur colère. Ça tombe, ça gueule, ça frappe. Toutes les percussions du malaise social se répondent sans jamais faiblir, pendant que, dans un coin, une vieille patiente oubliée de tous, est en train de mourir doucement. Un film de rage et d’humour Et pourtant, ce formidable huis clos humain et politique n’est pas un film noir, mais de rage et d’humour. Il joue, avec une honnêteté brutale, une dérision brillante, à confronter les mondes, à les laisser se heurter sans solution évidente, dans le mouvement perpétuel des urgences : Yann, le routard Gilet jaune (Pio Marmaï, épatant), avec son mollet criblé d’éclats de grenade, et puis Raf et Julie, couple de bobos en crise, échouées là parce que la première s’est cassé la figure en courant après la seconde en pleine rue, et en pleine scène de ménage. Les crises, c’est la spécialité de Raf, son carburant, sa came (sans compter un petit comprimé de Subutex périmé) et elles offrent l’un de ses plus beaux rôles à Valeria Bruni Tedeschi, qui n’a jamais porté sa folie burlesque, autant que sa puissance d’émotion, à de tels sommets. Avec ce personnage-miroir, ainsi que celui de sa compagne (Marina Foïs, impeccable en clown blanc exaspéré), la réalisatrice questionne la place de la gauche bourgeoise dans le marasme actuel, et ne lui fait pas de cadeau. Grand morceau de bravoure – dans un film qui en regorge – l’engueulade entre Yann, le prolo provincial énervé, et Raf, l’artiste parisienne excentrique, ouvre sur un questionnement aigu, très contemporain. Qui est hors-sol, qui se trompe, qui se laisse manipuler, qui souffre vraiment ? Aucune démonstration pesante, aucune condescendance de classe, mais pas plus de mea culpa facile. Juste le constat que l’humanisme est, encore et toujours, un sport de combat. Du genre qui vous met souvent au tapis. Et puis, dans cette ambiance électrique et dure, souvent d’une drôlerie irrésistible, il y a les gestes vrais de Kim, l’infirmière de garde depuis six nuits d’affilée – inoubliable Aïssatou Diallo Sagna, aide-soignante dans la vie. Sa compassion, sa douceur. Sa grâce. Son épuisement. Son beau visage qui ferme le film, comme une ultime raison de continuer la lutte.

Année : 2021

Avec : Aïssatou Diallo Sagna, Camille Sansterre, Caroline Estremo, Clément Cholet, Ferdinand Perez, Jean-Louis Coulloc'h, Marin Laurens, Marina Foïs, Norman Lasker, Pio Marmaï, Ramzi Choukair, Valeria Bruni

Aujourd'hui
 

La fracture

Télévision : mercredi 29 janvier à 13:35-15:15 sur Arte

film : comédie dramatique

Il a suffi d'un instant d'inattention alors qu'elle se querelle encore avec sa compagne Julie pour que Raf trébuche violemment et se retrouve immobilisée au sol, incapable de se relever. Les pompiers se chargent d'emmener les deux femmes aux urgences, où la sentence tombe : le coude est fracturé. L'attente commence pour ce couple au bord de l'implosion au sein d'un service totalement surchargé des blessés touchés dans les violentes manifestations en cours dans la capitale. Au fur et à mesure des heures qui passent, Raf et Julie comprennent la futilité de leurs disputes devant le drame humain auquel elles assistent impuissantes... - Critique : État d’urgences, au pluriel. Le film de Catherine Corsini arrive sur nos écrans comme une alarme assourdissante. Un réveil brutal et bienvenu, dans le train-train hypnotique et délétère de ce début de campagne présidentielle. Où sont les vraies fractures de la société ? Dans le chaos de l’hôpital public, au soir d’une manifestation des Gilets jaunes. Unité de temps – une nuit sous tension maximale – et de lieu – les couloirs miteux d’un service d’urgences exsangue – pour raconter ce que l’on n’ose, d’ordinaire, imaginer et représenter sur notre sol démocratique : la guerre. Elle est partout, dans une mise en scène d’une énergie inouïe. La caméra capte la confusion, le manque et le trop-plein, comme on chevauche un animal fou, que la douleur a rendu dangereux. État de sièges, au pluriel. Ceux des salles d’attente ou végètent les blessés de la manif, en attendant qu’un personnel soignant sous-payé, harassé cavale jusqu’à eux pour adoucir, un instant seulement, la violence du dehors. État de siège au singulier : dans la fumée des bombes lacrymogènes, des CRS campent aux portes et demandent qu’on leur livre des noms, des gens, des coupables. Dans cet établissement parisien aux allures d’hôpital de campagne, Catherine Corsini a choisi de suivre une poignée de personnages, de capter la chorégraphie de leur colère. Ça tombe, ça gueule, ça frappe. Toutes les percussions du malaise social se répondent sans jamais faiblir, pendant que, dans un coin, une vieille patiente oubliée de tous, est en train de mourir doucement. Un film de rage et d’humour Et pourtant, ce formidable huis clos humain et politique n’est pas un film noir, mais de rage et d’humour. Il joue, avec une honnêteté brutale, une dérision brillante, à confronter les mondes, à les laisser se heurter sans solution évidente, dans le mouvement perpétuel des urgences : Yann, le routard Gilet jaune (Pio Marmaï, épatant), avec son mollet criblé d’éclats de grenade, et puis Raf et Julie, couple de bobos en crise, échouées là parce que la première s’est cassé la figure en courant après la seconde en pleine rue, et en pleine scène de ménage. Les crises, c’est la spécialité de Raf, son carburant, sa came (sans compter un petit comprimé de Subutex périmé) et elles offrent l’un de ses plus beaux rôles à Valeria Bruni Tedeschi, qui n’a jamais porté sa folie burlesque, autant que sa puissance d’émotion, à de tels sommets. Avec ce personnage-miroir, ainsi que celui de sa compagne (Marina Foïs, impeccable en clown blanc exaspéré), la réalisatrice questionne la place de la gauche bourgeoise dans le marasme actuel, et ne lui fait pas de cadeau. Grand morceau de bravoure – dans un film qui en regorge – l’engueulade entre Yann, le prolo provincial énervé, et Raf, l’artiste parisienne excentrique, ouvre sur un questionnement aigu, très contemporain. Qui est hors-sol, qui se trompe, qui se laisse manipuler, qui souffre vraiment ? Aucune démonstration pesante, aucune condescendance de classe, mais pas plus de mea culpa facile. Juste le constat que l’humanisme est, encore et toujours, un sport de combat. Du genre qui vous met souvent au tapis. Et puis, dans cette ambiance électrique et dure, souvent d’une drôlerie irrésistible, il y a les gestes vrais de Kim, l’infirmière de garde depuis six nuits d’affilée – inoubliable Aïssatou Diallo Sagna, aide-soignante dans la vie. Sa compassion, sa douceur. Sa grâce. Son épuisement. Son beau visage qui ferme le film, comme une ultime raison de continuer la lutte.

Année : 2021

Avec : Aïssatou Diallo Sagna, Camille Sansterre, Caroline Estremo, Clément Cholet, Ferdinand Perez, Jean-Louis Coulloc'h, Marin Laurens, Marina Foïs, Norman Lasker, Pio Marmaï, Ramzi Choukair, Valeria Bruni

Avant-hier
 

Maman

Télévision : 27 janvier à 21:05-22:45 sur TF1 Séries Films

film : comédie

Alice et Sandrine sont deux trentenaires fort différentes. Soeurs, chacune a emprunté un chemin différent dans la vie. En commun, elles avouent se sentir mal dans leur peau et souffrent des mêmes difficultés dans la vie. Pour les deux jeunes femmes, l'origine de ce trouble ne fait aucun doute : elles sont persuadées que leur mère ne leur a pas prodigué assez d'affection durant leur enfance. Celle-ci, qui les avait fuies vingt ans plus tôt et n'avait jamais cherché à les recontacter, arrive de Lyon et annonce à ses filles son intention de s'installer à Paris, après un divorce difficile. Les retrouvailles sont tumultueuses. Alice et Sandrine décident de kidnapper leur mère pour lui demander des comptes... - Critique : Les Soeurs fâchées, premier film d'Alexandra Leclère, était une comédie alerte, aigrelette, remarquablement jouée par Isabelle Huppert et Catherine Frot. Le Prix à payer (avec Nathalie Baye et Christian Clavier) était lourdingue mais restait prudemment ancré dans la farce. Cette fois, l'auteur vise le drame bergmanien : un huis clos, face à l'océan, entre deux soeurs quadras mal dans leur peau et leur mère peu ­aimante, qu'elles ont kidnappée pour lui réclamer des comptes. Ce changement de braquet est fatal à tout le monde. Mal filmée – comme s'il fallait en rajouter –, Josiane Balasko ne trouve pas la note. Mathilde Seigner et Marina Foïs s'en sortent tant qu'il s'agit de rancune, pas du tout avec la veine « réparatrice » du scénario. Le tout est très gênant, mais, contrairement aux intentions affichées, ce n'est jamais à cause du sujet.

Année : 2012

Avec : Françoise Boisseau, Josiane Balasko, Kojiro Okada, Marina Foïs, Mathieu Rousseau, Mathilde Seigner, Michel Vuillermoz, Serge Hazanavicius, Sylvie Ferrari, Thomas Gérard

Récemment en octobre
 

Barbaque

Prime Video : 28 octobre 2024

Vincent et Sophie sont bouchers. Leur commerce, tout comme leur couple, est en crise. Mais tout va basculer le jour où Vincent tue accidentellement un végan militant qui a saccagé leur boucherie... Pour se débarrasser du corps, il en fait un jambon que sa femme va vendre par mégarde. Jamais jambon n'avait connu tel succès ! L'idée de recommencer pourrait bien les titiller...

De : Fabrice Eboué

Avec : Fabrice Eboué, Marina Foïs, Virginie Hocq, Jean-François Cayrey, Lisa Do Couto Texeira, Victor Meutelet, Stéphane Soo Mongo