Paulette Dubost : passages TV

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Hier
 

On a volé la cuisse de Jupiter

Télévision : 20 novembre à 13:35-15:10 sur Arte

film d'aventures

Lise Tanquerelle, commissaire de police, et Antoine Lemercier, professeur de grec à la Sorbonne, viennent de se marier. Leur voyage de noces les conduit en Grèce. A peine débarqués à Athènes, ils font la connaissance de Charles-Hubert Pochet, éminent archéologue en fouilles permanentes, et de sa jeune épouse, Agnès, qui semble s'ennuyer à mourir. Au cours de recherches dans l'île d'Heraklios, Charles-Hubert finit par déterrer les fesses et les hanches d'une statue grecque, qui pourrait bien être Aphrodite. Antoine estime que la découverte est très précieuse. Mais la nuit même, l'antique postérieur s'évanouit mystérieusement dans la nature. Un vol, à n'en pas douter... - Critique : Dans cette suite de Tendre Poulet, sortie en 1980, la commissaire de police (Annie Girardot, en surjeu) et le prof de grec ancien (Philippe Noiret, pépère) se retrouvent pour une lune de miel mouvementée en Grèce, jusqu’à reconstituer une statue antique façon puzzle. Trop relâché, le scénario de Philippe de Broca et Michel Audiard a mal vieilli, plein de sous-entendus hétéronormatifs, sinon homophobes (sur les Grecs), que la déplaisante chute fait éclater au grand jour. Le casting est complété par Francis Perrin, la jambe plâtrée, et Catherine Alric, en sous-vêtements. Héroïne libre ou victime du patriarcat ? Voir tous les personnages masculins la peloter donne une idée de la réponse. Hormis la grisante course-poursuite entre une voiture de police et un train, l’action, qui faisait la force du cinéaste dans L’Homme de Rio (1964) ou Le Magnifique (1973), s’avère paresseuse. Il suffit, pour s’en convaincre, de comparer la scène aux monastères des Météores, construits sur des pitons rocheux, avec l’une de ses contemporaines, tournée au même endroit : celle du James Bond Rien que pour vos yeux (John Glen, 1981), autrement impressionnante.

Année : 1980

Avec : Alric Catherine, Anna Gaylor, Annie Girardot, Cattand Gabriel, Francis Perrin, Marc Dudicourt, Nikos Dafnis, Nikos Tsachiridis, Paulette Dubost, Philippe Brizard, Philippe Noiret, Roger Carel

Lundi dernier
 

Maigret tend un piège

Télévision : 18 novembre à 20:55-22:55 sur Arte

film policier

Quatre femmes ont été tuées à coups de couteau dans les environs de la place des Vosges. Le commissaire Maigret soupçonne l'assassin de rechercher avant tout la publicité. Il lui tend un piège : il affirme par voie de presse que le coupable a été arrêté et que l'on va procéder à une reconstitution des crimes, espérant que le véritable meurtrier se découvre. Tous les badauds qui assistent à cette pseudo-reconstitution sont pris en filature. Tandis que Maigret suit un individu qui disparaît mystérieusement, son adjoint suit les traces d'une jeune femme, dont il a remarqué le comportement étrange... - Critique : En quelques mois, quatre femmes ont été assassinées dans le quartier du Marais, à Paris. Toutes brunes et boulottes, toutes lardées de coups de couteau. Le commissaire Maigret enrage : pas une piste, pas un indice. Et voilà que l'assassin le défie, téléphonant lui-même à la police... Ce serial killer des années 1950 opère en milieu bourgeois, s'épanouit comme une plante chétive et vénéneuse au creux de vieilles haines familiales et de poisseuses affaires de moeurs. Bref, un personnage de Simenon avant d'être un assassin. Exporté dans le Paris cartonneux du cinéma « qualité française », il est prétexte à une aventure policière solidement charpentée, avec ce qu'il faut de rebondissements, de coups de sifflet et de peinture sociale pittoresque. Régnant comme un usurpateur magnifique sur ce ballet sans surprise, Jean Gabin détourne la pipe et le chapeau mou du commissaire Maigret à son profit. Membre d'une longue et disparate série d'incarnations de l'illustre flic, d'Har­ry Baur (avant lui) à Jean Richard ou Bruno Cremer (plus tard, pour la télévision), il n'est pas, de loin, le plus fidèle. Il s'approprie la puissance bougonne du héros de roman, sans écouter ni ses doutes ni ses ambiguïtés. Il invente un nouveau personnage, bourru, chaleureux, épatant : le commissaire Gabin.

Année : 1958

Avec : André Valmy, Annie Girardot, Guy Decomble, Gérard Séty, Hussenot Olivier, Jean Debucourt, Jean Desailly, Jean Gabin, Jeanne Boitel, Lino Ventura, Lucienne Bogaert, Paulette Dubost

Lundi dernier
 

Maigret tend un piège

Télévision : 18 novembre à 20:55-22:50 sur Arte

film policier

Quatre femmes ont été tuées à coups de couteau dans les environs de la place des Vosges. Le commissaire Maigret soupçonne l'assassin de rechercher avant tout la publicité. Il lui tend un piège : il affirme par voie de presse que le coupable a été arrêté et que l'on va procéder à une reconstitution des crimes, espérant que le véritable meurtrier se découvre. Tous les badauds qui assistent à cette pseudo-reconstitution sont pris en filature. Tandis que Maigret suit un individu qui disparaît mystérieusement, son adjoint suit les traces d'une jeune femme, dont il a remarqué le comportement étrange... - Critique : En quelques mois, quatre femmes ont été assassinées dans le quartier du Marais, à Paris. Toutes brunes et boulottes, toutes lardées de coups de couteau. Le commissaire Maigret enrage : pas une piste, pas un indice. Et voilà que l’assassin le défie, téléphonant lui-même à la police… Ce serial killer des années 1950 opère en milieu bourgeois, s’épanouit comme une plante chétive et vénéneuse au creux de vieilles haines familiales et de poisseuses affaires de mœurs. Bref, un personnage de Simenon avant d’être un assassin. Exporté dans le Paris cartonneux du cinéma « qualité française », il est prétexte à une aventure policière solidement charpentée, avec ce qu’il faut de rebondissements, de coups de sifflet et de peinture sociale pittoresque. Régnant comme un usurpateur magnifique sur ce ballet sans surprise, Jean Gabin détourne la pipe et le chapeau mou du commissaire Maigret à son profit. Membre d’une longue et disparate série d’incarnations de l’illustre flic, d’Har­ry Baur (avant lui) à Jean Richard ou Bruno Cremer (plus tard, pour la télévision), il n’est pas, de loin, le plus fidèle. Il s’approprie la puissance bougonne du héros de roman, sans écouter ni ses doutes ni ses ambiguïtés. Il invente un nouveau personnage, bourru, chaleureux, épatant : le commissaire Gabin.

Année : 1958

Avec : André Valmy, Annie Girardot, Guy Decomble, Gérard Séty, Hussenot Olivier, Jean Debucourt, Jean Desailly, Jean Gabin, Jeanne Boitel, Lino Ventura, Lucienne Bogaert, Paulette Dubost

Récemment en novembre
 

Viva Maria

Télévision : 13 novembre à 13:35-15:50 sur Arte

film : comédie

Fille d'un terroriste irlandais, Maria Fitzgerald O'Malley manipule depuis sa plus tendre enfance des bombes, des grenades et autres explosifs. Après la mort tragique de son père, elle se retrouve livrée à elle-même dans une colonie anglaise d'Amérique latine. Elle fait la connaissance de plusieurs membres d'une troupe de music-hall ambulant, qui lui proposent une place de duettiste "parisienne". Sa partenaire porte le même prénom qu'elle. Sous son égide, Maria découvre les charmes de l'amour et invente le strip-tease en mettant à profit un accident vestimentaire. Les pérégrinations de la troupe la conduisent dans un Etat sujet aux révolutions... - Critique : 1907, Amérique latine : Maria la brune (Jeanne Moreau) est chanteuse dans un cirque, Maria la blonde (Brigitte Bardot) est fille d’un activiste irlandais en fuite. La rencontre des deux stars du cinéma français des années 1960 dans une parodie de western à la sauce burlesque devait faire des étincelles, les journaux à scandale épiant le moindre crêpage de chignon. Mais sur le tournage comme sur l’écran, la confrontation a fait pshitt. Les deux actrices se sont bien entendues, et l’inanité du scénario (coécrit par Jean-Claude Carrière pourtant…) les a empêchées de briller. On a dit que Louis Malle avait réalisé un film féministe culotté ? Juste parce qu’il a « osé » un film sans rôle masculin important, chose, il est vrai, rare à l’époque… Sauf que ses deux héroïnes sont des gourdes qui se pâment dès qu’elles croisent un miroir, s’effeuillent à plusieurs reprises devant un parterre d’hommes excités et se lancent dans la guerre civile mexicaine seulement par amour pour un beau révolutionnaire exécuté (Maria la brune a eu le temps de lui lécher le torse avant sa mise à mort). « C’est merveilleux, l’amour ! » s’exclame, ravie, Maria la blonde après être partie avec trois inconnus en calèche. Osons, pour finir, un « Caramba ! » de dépit…

Année : 1965

Avec : Brigitte Bardot, Carlos López, Claudio Brook, Francisco Reiguera, George Hamilton, Gregor von Rezzori, Jeanne Moreau, Jonathan Eden, José Ángel Espinosa 'Ferrusquilla, Paulette Dubost, Poldo Bendandi, Roberto Pedret

Récemment en novembre
 

Viva Maria

Télévision : 13 novembre à 13:35-15:45 sur Arte

film : comédie

Fille d'un terroriste irlandais, Maria Fitzgerald O'Malley manipule depuis sa plus tendre enfance des bombes, des grenades et autres explosifs. Après la mort tragique de son père, elle se retrouve livrée à elle-même dans une colonie anglaise d'Amérique latine. Elle fait la connaissance de plusieurs membres d'une troupe de music-hall ambulant, qui lui proposent une place de duettiste "parisienne". Sa partenaire porte le même prénom qu'elle. Sous son égide, Maria découvre les charmes de l'amour et invente le strip-tease en mettant à profit un accident vestimentaire. Les pérégrinations de la troupe la conduisent dans un Etat sujet aux révolutions... - Critique : 1907, Amérique latine : Maria la brune (Jeanne Moreau) est chanteuse dans un cirque, Maria la blonde (Brigitte Bardot) est fille d’un activiste irlandais en fuite. La rencontre des deux stars du cinéma français des années 1960 dans une parodie de western à la sauce burlesque devait faire des étincelles, les journaux à scandale épiant le moindre crêpage de chignon. Mais sur le tournage comme sur l’écran, la confrontation a fait pshitt. Les deux actrices se sont bien entendues, et l’inanité du scénario (coécrit par Jean-Claude Carrière pourtant…) les a empêchées de briller. On a dit que Louis Malle avait réalisé un film féministe culotté ? Juste parce qu’il a « osé » un film sans rôle masculin important, chose, il est vrai, rare à l’époque… Sauf que ses deux héroïnes sont des gourdes qui se pâment dès qu’elles croisent un miroir, s’effeuillent à plusieurs reprises devant un parterre d’hommes excités et se lancent dans la guerre civile mexicaine seulement par amour pour un beau révolutionnaire exécuté (Maria la brune a eu le temps de lui lécher le torse avant sa mise à mort). « C’est merveilleux, l’amour ! » s’exclame, ravie, Maria la blonde après être partie avec trois inconnus en calèche. Osons, pour finir, un « Caramba ! » de dépit…

Année : 1965

Avec : Brigitte Bardot, Carlos López, Claudio Brook, Francisco Reiguera, George Hamilton, Gregor von Rezzori, Jeanne Moreau, Jonathan Eden, José Ángel Espinosa 'Ferrusquilla, Paulette Dubost, Poldo Bendandi, Roberto Pedret

Récemment en novembre
 

On a volé la cuisse de Jupiter

Télévision : 8 novembre à 13:35-15:45 sur Arte

film d'aventures

Lise Tanquerelle, commissaire de police, et Antoine Lemercier, professeur de grec à la Sorbonne, viennent de se marier. Leur voyage de noces les conduit en Grèce. A peine débarqués à Athènes, ils font la connaissance de Charles-Hubert Pochet, éminent archéologue en fouilles permanentes, et de sa jeune épouse, Agnès, qui semble s'ennuyer à mourir. Au cours de recherches dans l'île d'Heraklios, Charles-Hubert finit par déterrer les fesses et les hanches d'une statue grecque, qui pourrait bien être Aphrodite. Antoine estime que la découverte est très précieuse. Mais la nuit même, l'antique postérieur s'évanouit mystérieusement dans la nature. Un vol, à n'en pas douter... - Critique : Dans cette suite de Tendre Poulet, sortie en 1980, la commissaire de police (Annie Girardot, en surjeu) et le prof de grec ancien (Philippe Noiret, pépère) se retrouvent pour une lune de miel mouvementée en Grèce, jusqu’à reconstituer une statue antique façon puzzle. Trop relâché, le scénario de Philippe de Broca et Michel Audiard a mal vieilli, plein de sous-entendus hétéronormatifs, sinon homophobes (sur les Grecs), que la déplaisante chute fait éclater au grand jour. Le casting est complété par Francis Perrin, la jambe plâtrée, et Catherine Alric, en sous-vêtements. Héroïne libre ou victime du patriarcat ? Voir tous les personnages masculins la peloter donne une idée de la réponse. Hormis la grisante course-poursuite entre une voiture de police et un train, l’action, qui faisait la force du cinéaste dans L’Homme de Rio (1964) ou Le Magnifique (1973), s’avère paresseuse. Il suffit, pour s’en convaincre, de comparer la scène aux monastères des Météores, construits sur des pitons rocheux, avec l’une de ses contemporaines, tournée au même endroit : celle du James Bond Rien que pour vos yeux (John Glen, 1981), autrement impressionnante.

Année : 1980

Avec : Alric Catherine, Anna Gaylor, Annie Girardot, Cattand Gabriel, Francis Perrin, Marc Dudicourt, Nikos Dafnis, Nikos Tsachiridis, Paulette Dubost, Philippe Brizard, Philippe Noiret, Roger Carel