Hussenot Olivier : passages TV

Créez gratuitement votre compte Evernext pour être averti de toutes les actualités de Hussenot Olivier.

Créer mon compte

Récemment en décembre
 

Maigret tend un piège

Télévision : 12 décembre 2024 à 13:35-15:45 sur Arte

film policier

Quatre femmes ont été tuées à coups de couteau dans les environs de la place des Vosges. Le commissaire Maigret soupçonne l'assassin de rechercher avant tout la publicité. Il lui tend un piège : il affirme par voie de presse que le coupable a été arrêté et que l'on va procéder à une reconstitution des crimes, espérant que le véritable meurtrier se découvre. Tous les badauds qui assistent à cette pseudo-reconstitution sont pris en filature. Tandis que Maigret suit un individu qui disparaît mystérieusement, son adjoint suit les traces d'une jeune femme, dont il a remarqué le comportement étrange... - Critique : En quelques mois, quatre femmes ont été assassinées dans le quartier du Marais, à Paris. Toutes brunes et boulottes, toutes lardées de coups de couteau. Le commissaire Maigret enrage : pas une piste, pas un indice. Et voilà que l’assassin le défie, téléphonant lui-même à la police… Ce serial killer des années 1950 opère en milieu bourgeois, s’épanouit comme une plante chétive et vénéneuse au creux de vieilles haines familiales et de poisseuses affaires de mœurs. Bref, un personnage de Simenon avant d’être un assassin. Exporté dans le Paris cartonneux du cinéma « qualité française », il est prétexte à une aventure policière solidement charpentée, avec ce qu’il faut de rebondissements, de coups de sifflet et de peinture sociale pittoresque. Régnant comme un usurpateur magnifique sur ce ballet sans surprise, Jean Gabin détourne la pipe et le chapeau mou du commissaire Maigret à son profit. Membre d’une longue et disparate série d’incarnations de l’illustre flic, d’Har­ry Baur (avant lui) à Jean Richard ou Bruno Cremer (plus tard, pour la télévision), il n’est pas, de loin, le plus fidèle. Il s’approprie la puissance bougonne du héros de roman, sans écouter ni ses doutes ni ses ambiguïtés. Il invente un nouveau personnage, bourru, chaleureux, épatant : le commissaire Gabin.

Année : 1958

Avec : André Valmy, Annie Girardot, Guy Decomble, Gérard Séty, Hussenot Olivier, Jean Debucourt, Jean Desailly, Jean Gabin, Jeanne Boitel, Lino Ventura, Lucienne Bogaert, Paulette Dubost

Récemment en décembre
 

Maigret tend un piège

Télévision : 6 décembre 2024 à 13:35-15:45 sur Arte

film policier

Quatre femmes ont été tuées à coups de couteau dans les environs de la place des Vosges. Le commissaire Maigret soupçonne l'assassin de rechercher avant tout la publicité. Il lui tend un piège : il affirme par voie de presse que le coupable a été arrêté et que l'on va procéder à une reconstitution des crimes, espérant que le véritable meurtrier se découvre. Tous les badauds qui assistent à cette pseudo-reconstitution sont pris en filature. Tandis que Maigret suit un individu qui disparaît mystérieusement, son adjoint suit les traces d'une jeune femme, dont il a remarqué le comportement étrange... - Critique : En quelques mois, quatre femmes ont été assassinées dans le quartier du Marais, à Paris. Toutes brunes et boulottes, toutes lardées de coups de couteau. Le commissaire Maigret enrage : pas une piste, pas un indice. Et voilà que l’assassin le défie, téléphonant lui-même à la police… Ce serial killer des années 1950 opère en milieu bourgeois, s’épanouit comme une plante chétive et vénéneuse au creux de vieilles haines familiales et de poisseuses affaires de mœurs. Bref, un personnage de Simenon avant d’être un assassin. Exporté dans le Paris cartonneux du cinéma « qualité française », il est prétexte à une aventure policière solidement charpentée, avec ce qu’il faut de rebondissements, de coups de sifflet et de peinture sociale pittoresque. Régnant comme un usurpateur magnifique sur ce ballet sans surprise, Jean Gabin détourne la pipe et le chapeau mou du commissaire Maigret à son profit. Membre d’une longue et disparate série d’incarnations de l’illustre flic, d’Har­ry Baur (avant lui) à Jean Richard ou Bruno Cremer (plus tard, pour la télévision), il n’est pas, de loin, le plus fidèle. Il s’approprie la puissance bougonne du héros de roman, sans écouter ni ses doutes ni ses ambiguïtés. Il invente un nouveau personnage, bourru, chaleureux, épatant : le commissaire Gabin.

Année : 1958

Avec : André Valmy, Annie Girardot, Guy Decomble, Gérard Séty, Hussenot Olivier, Jean Debucourt, Jean Desailly, Jean Gabin, Jeanne Boitel, Lino Ventura, Lucienne Bogaert, Paulette Dubost

Récemment en novembre
 

Maigret tend un piège

Télévision : 18 novembre 2024 à 20:55-22:55 sur Arte

film policier

Quatre femmes ont été tuées à coups de couteau dans les environs de la place des Vosges. Le commissaire Maigret soupçonne l'assassin de rechercher avant tout la publicité. Il lui tend un piège : il affirme par voie de presse que le coupable a été arrêté et que l'on va procéder à une reconstitution des crimes, espérant que le véritable meurtrier se découvre. Tous les badauds qui assistent à cette pseudo-reconstitution sont pris en filature. Tandis que Maigret suit un individu qui disparaît mystérieusement, son adjoint suit les traces d'une jeune femme, dont il a remarqué le comportement étrange... - Critique : En quelques mois, quatre femmes ont été assassinées dans le quartier du Marais, à Paris. Toutes brunes et boulottes, toutes lardées de coups de couteau. Le commissaire Maigret enrage : pas une piste, pas un indice. Et voilà que l'assassin le défie, téléphonant lui-même à la police... Ce serial killer des années 1950 opère en milieu bourgeois, s'épanouit comme une plante chétive et vénéneuse au creux de vieilles haines familiales et de poisseuses affaires de moeurs. Bref, un personnage de Simenon avant d'être un assassin. Exporté dans le Paris cartonneux du cinéma « qualité française », il est prétexte à une aventure policière solidement charpentée, avec ce qu'il faut de rebondissements, de coups de sifflet et de peinture sociale pittoresque. Régnant comme un usurpateur magnifique sur ce ballet sans surprise, Jean Gabin détourne la pipe et le chapeau mou du commissaire Maigret à son profit. Membre d'une longue et disparate série d'incarnations de l'illustre flic, d'Har­ry Baur (avant lui) à Jean Richard ou Bruno Cremer (plus tard, pour la télévision), il n'est pas, de loin, le plus fidèle. Il s'approprie la puissance bougonne du héros de roman, sans écouter ni ses doutes ni ses ambiguïtés. Il invente un nouveau personnage, bourru, chaleureux, épatant : le commissaire Gabin.

Année : 1958

Avec : André Valmy, Annie Girardot, Guy Decomble, Gérard Séty, Hussenot Olivier, Jean Debucourt, Jean Desailly, Jean Gabin, Jeanne Boitel, Lino Ventura, Lucienne Bogaert, Paulette Dubost

Récemment en novembre
 

Maigret tend un piège

Télévision : 18 novembre 2024 à 20:55-22:50 sur Arte

film policier

Quatre femmes ont été tuées à coups de couteau dans les environs de la place des Vosges. Le commissaire Maigret soupçonne l'assassin de rechercher avant tout la publicité. Il lui tend un piège : il affirme par voie de presse que le coupable a été arrêté et que l'on va procéder à une reconstitution des crimes, espérant que le véritable meurtrier se découvre. Tous les badauds qui assistent à cette pseudo-reconstitution sont pris en filature. Tandis que Maigret suit un individu qui disparaît mystérieusement, son adjoint suit les traces d'une jeune femme, dont il a remarqué le comportement étrange... - Critique : En quelques mois, quatre femmes ont été assassinées dans le quartier du Marais, à Paris. Toutes brunes et boulottes, toutes lardées de coups de couteau. Le commissaire Maigret enrage : pas une piste, pas un indice. Et voilà que l’assassin le défie, téléphonant lui-même à la police… Ce serial killer des années 1950 opère en milieu bourgeois, s’épanouit comme une plante chétive et vénéneuse au creux de vieilles haines familiales et de poisseuses affaires de mœurs. Bref, un personnage de Simenon avant d’être un assassin. Exporté dans le Paris cartonneux du cinéma « qualité française », il est prétexte à une aventure policière solidement charpentée, avec ce qu’il faut de rebondissements, de coups de sifflet et de peinture sociale pittoresque. Régnant comme un usurpateur magnifique sur ce ballet sans surprise, Jean Gabin détourne la pipe et le chapeau mou du commissaire Maigret à son profit. Membre d’une longue et disparate série d’incarnations de l’illustre flic, d’Har­ry Baur (avant lui) à Jean Richard ou Bruno Cremer (plus tard, pour la télévision), il n’est pas, de loin, le plus fidèle. Il s’approprie la puissance bougonne du héros de roman, sans écouter ni ses doutes ni ses ambiguïtés. Il invente un nouveau personnage, bourru, chaleureux, épatant : le commissaire Gabin.

Année : 1958

Avec : André Valmy, Annie Girardot, Guy Decomble, Gérard Séty, Hussenot Olivier, Jean Debucourt, Jean Desailly, Jean Gabin, Jeanne Boitel, Lino Ventura, Lucienne Bogaert, Paulette Dubost

Antérieurement en 2023
 

Fanfan la Tulipe

Télévision : 21 janvier 2023 à 00:55-02:30 sur France 3

film d'aventures

Fanfan, un jeune coq de village insouciant, plein d'entrain et coureur de jupons impénitent, se fait prédire par la belle Adeline, une bohémienne, une carrière militaire brillante et la main de la fille du roi Louis XV. Il se jure de réaliser cette prédiction et s'engage dans le régiment d'Aquitaine. Il ignore bien évidemment qu'Adeline est la fille du sergent recruteur La Franchise. Ayant sauvé la fille du roi, Fanfan est condamné à mort pour avoir tenté de lui rendre visite. Adeline intervient auprès du roi et Fanfan retrouve la liberté. Mais le maréchal des logis Fier-à-bras, ennemi juré de Fanfan, enlève la belle... - Critique : L’enjoué et séducteur Fanfan s’enrôle dans l’armée royale parce que la fille du sergent recruteur, déguisée en bohémienne, lui a prédit qu’il se couvrirait de gloire et épouserait la fille de Louis XV… Drôle, alerte, charmeur, Gérard Philipe fait de Fanfan un merveilleux Arlequin, sans doute l’un de ses plus jolis rôles. Avec l’insouciance d’un héros de roman picaresque, il mène une ronde tourbillonnante. Fanfan la Tulipe est une acrobatie, un véritable ballet. On y croise le fer, on courtise, on enrage. La vedette masculine la plus populaire de la décennie paya de sa personne, sacrifiant, non sans mal, à l’escrime et à l’équitation. Noël Roquevert incarne, lui, un délicieux méchant tout droit sorti du Guignol. La pulpeuse Gina Lollobrigida ajoute sa flamme vivace et sensuelle, dans un xviiie siècle idéalisé et pimpant. Christian-Jaque, grand amateur de films historiques, réussit une comédie pétillante au charme désuet.

Année : 1952

Avec : De Lolita, Geneviève Page, Gina Lollobrigida, Gérard Philipe, Herrand Marcel, Hussenot Olivier, Nerio Bernardi, Pelayo Sylvie, Rollan Henri, Roquevert Noël, Tennberg Jean-Marc, Young Irène

Antérieurement en 2022
 

La Marie du port

Télévision : 5 mars 2022 à 00:41-02:15 sur France 3

film : drame

Henri Chatelard, propriétaire à Cherbourg d'une brasserie et d'un cinéma, a pour maîtresse la paresseuse Odile. A la mort de son père, la jeune fille se rend à Port-en-Bessin en compagnie de son amant pour assister aux obsèques. Henri rencontre Marie, la soeur d'Odile, et tombe sous son charme... - Critique : Odile revient à Port-en-Bessin, son village natal, pour l’enterrement de son père. Elle vit en concubinage avec Chatelard, le riche patron de la Brasserie centrale de Cherbourg, mais leur couple bat de l’aile. Chatelard rencontre Marie, la jeune sœur d’Odile. Fascination réciproque de « l’homme à femmes » pour cette jeune rebelle, et de Marie pour celui qui pourrait l’emmener loin de Port-en-Bessin... Comme Les Portes de la nuit (1946), du même Marcel Carné, cette Marie du port témoigne d’un goût très sûr de la mise en scène, exemplaire de justesse et d’économie. La collaboration avec Prévert a pris fin – l’écrivain signe quelques dialogues, mais ne souhaite pas figurer au générique – et c’est le crépuscule du « réalisme poétique ». On pourrait presque parler d’existentialisme amer : les personnages ne sont plus les jouets du destin, ils ont leur libre arbitre, mais ne peuvent l’exercer à cause de l’exiguïté du décor et des conventions sociales. De Port-en-Bessin à Cherbourg, du bistrot pour marins au restau de sous-préfecture, seule la taille du comptoir change. Il faudrait partir plus loin, remarque Gabin, visionnant des images du Tabou de Murnau... Mais, telle Odile paressant au lit (formidable Blanchette Brunoy), les personnages restent immobiles, ne voyant que des impasses à leur vie.

Année : 1950

Avec : Blancard René, Blanchette Brunoy, Blanchot Jackie, Camille Guérini, Carette Julien, Charles Mahieu, Christian Fourcade, Claude Romain, Courcel Nicole, Emile Drain, Fontan Gabrielle, Georges Galley, Georges Vitray, Germaine Michel, Hussenot Olivier, Jean Bertho, Jean Clarieux, Jean Gabin, Jean-François Bailly, Louis Seigner, Louise Fouquet, Marie-Louise Godard, Marken Jane, Martial Rèbe, Maurice Derville, Odette Laure, Robert Fretel, Robert Vattier, Véniat Jeanne, Yvonne Yma

Antérieurement en 2022
 

La Marie du port

Télévision : 5 mars 2022 à 00:40-02:15 sur France 3

film : drame

Henri Chatelard, propriétaire à Cherbourg d'une brasserie et d'un cinéma, a pour maîtresse la paresseuse Odile. A la mort de son père, la jeune fille se rend à Port-en-Bessin en compagnie de son amant pour assister aux obsèques. Henri rencontre Marie, la soeur d'Odile, et tombe sous son charme... - Critique : Odile revient à Port-en-Bessin, son village natal, pour l’enterrement de son père. Elle vit en concubinage avec Chatelard, le riche patron de la Brasserie centrale de Cherbourg, mais leur couple bat de l’aile. Chatelard rencontre Marie, la jeune sœur d’Odile. Fascination réciproque de « l’homme à femmes » pour cette jeune rebelle, et de Marie pour celui qui pourrait l’emmener loin de Port-en-Bessin... Comme Les Portes de la nuit (1946), du même Marcel Carné, cette Marie du port témoigne d’un goût très sûr de la mise en scène, exemplaire de justesse et d’économie. La collaboration avec Prévert a pris fin – l’écrivain signe quelques dialogues, mais ne souhaite pas figurer au générique – et c’est le crépuscule du « réalisme poétique ». On pourrait presque parler d’existentialisme amer : les personnages ne sont plus les jouets du destin, ils ont leur libre arbitre, mais ne peuvent l’exercer à cause de l’exiguïté du décor et des conventions sociales. De Port-en-Bessin à Cherbourg, du bistrot pour marins au restau de sous-préfecture, seule la taille du comptoir change. Il faudrait partir plus loin, remarque Gabin, visionnant des images du Tabou de Murnau... Mais, telle Odile paressant au lit (formidable Blanchette Brunoy), les personnages restent immobiles, ne voyant que des impasses à leur vie.

Année : 1950

Avec : Blancard René, Blanchette Brunoy, Blanchot Jackie, Camille Guérini, Carette Julien, Charles Mahieu, Christian Fourcade, Claude Romain, Courcel Nicole, Emile Drain, Fontan Gabrielle, Georges Galley, Georges Vitray, Germaine Michel, Hussenot Olivier, Jean Bertho, Jean Clarieux, Jean Gabin, Jean-François Bailly, Louis Seigner, Louise Fouquet, Marie-Louise Godard, Marken Jane, Martial Rèbe, Maurice Derville, Odette Laure, Robert Fretel, Robert Vattier, Véniat Jeanne, Yvonne Yma

Antérieurement en 2022
 

Pot-Bouille

Télévision : 21 janvier 2022 à 13:35-15:35 sur Arte

film : drame

Octave Mouret, don Juan provençal aux dents longues, formé au commerce des nouveautés, arrive à Paris. Il est engagé comme premier commis dans le magasin "Au bonheur des dames", tenu par une femme de tête, Caroline Hédouin. Il loge à l'étage des bonnes, dans un immeuble bourgeois de la rue de Choiseul... - Critique : Pot-bouille, c’est la popote, l’ordinaire du ménage. La marmite dans laquelle on fait bouillir les restes et qui enfume tout l’immeuble des pauvres. Bref, tout ce que hait le jeune héros du film (Gérard Philipe, beau mec comme il n’est pas permis), qui se sert des femmes pour se frayer un chemin dans le monde du négoce. Julien Duvivier a gommé le naturalisme du roman de Zola. Avec les dialogues caustiques d’Henri Jeanson, il a tiré ce tableau de mœurs vers le vaudeville sarcastique et noir qu’il affectionnait tant. Jane Marken est saisissante. Danielle Darrieux aussi, cupide et calculatrice, sous ses manières de grande dame irréprochable.

Année : 1957

De : Julien Duvivier

Avec : Alexandre Rignault, Andrès, Anouk Aimée, Arielle Coigney, Catherine Samie, Claude Nollier, Danielle Darrieux, Danielle Dumont, Dany Carrel, Denise Gence, Duby Jacques, Gaston Jacquet, George Cusin, Gérard Philipe, Henri Vilbert, Hussenot Olivier, Jacques Grello, Jean Brochard, Judith Magre, Liliane Ernout, Marken Jane, Micheline Luccioni, Michèle Grellier, Monique Vita, Pascale de, Rivers Cadet, Valérie Vivin, Van Doude

Antérieurement en 2022
 

Pot-Bouille

Télévision : 10 janvier 2022 à 20:55-22:50 sur Arte

film : drame

Octave Mouret, don Juan provençal aux dents longues, formé au commerce des nouveautés, arrive à Paris. Il est engagé comme premier commis dans le magasin "Au bonheur des dames", tenu par une femme de tête, Caroline Hédouin. Il loge à l'étage des bonnes, dans un immeuble bourgeois de la rue de Choiseul... - Critique : Genre : méchant vaudeville. Pot-bouille, c'est la popote, l'ordinaire du ménage. La marmite dans laquelle on fait bouillir les restes et qui enfume tout l'immeuble des pauvres. Bref, tout ce que hait le jeune héros du film (Gérard Philipe, beau mec comme il n'est pas permis), qui se sert des femmes pour se frayer un chemin dans le monde du négoce. Julien Duvivier a gommé le naturalisme du roman de Zola. Avec les dialogues caustiques d'Henri Jeanson, il a tiré ce tableau de moeurs vers le vaudeville sarcastique et noir qu'il affectionnait tant. Jane Marken est saisissante. Darrieux aussi, cupide et calculatrice, sous ses manières de grande dame irréprochable.

Année : 1957

Avec : Alexandre Rignault, Andrès, Anouk Aimée, Arielle Coigney, Catherine Samie, Claude Nollier, Danielle Darrieux, Danielle Dumont, Dany Carrel, Denise Gence, Duby Jacques, Gaston Jacquet, George Cusin, Gérard Philipe, Henri Vilbert, Hussenot Olivier, Jacques Grello, Jean Brochard, Judith Magre, Liliane Ernout, Marken Jane, Micheline Luccioni, Michèle Grellier, Monique Vita, Pascale de, Rivers Cadet, Valérie Vivin, Van Doude