Oumar Diaw : passages TV

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Demain
 

Antigang

Télévision : lundi 23 décembre à 22:55-00:40 sur M6

film d'action

Un groupe de braqueurs particulièrement efficace, aussi ingénieux que brutaux, s'en prend à des bijouteries et des banques situées en plein coeur de la capitale. Serge Buren, un flic de légende, se lance à leur poursuite. Entouré de jeunes collègues maniant habilement la batte de baseball, il n'est pas du genre à s'embarrasser des procédures et règlements. Sa hiérarchie, qui ne goûte guère ses méthodes, le somme de réussir. Buren et ses hommes ont fort à faire : les braqueurs semblent avoir toujours une longueur d'avance...

Année : 2015

De : Benjamin Rocher

Avec : Alban Lenoir, Caterina Murino, Féodor Atkine, Jakob Cedergren, Jean Reno, Jean-Toussaint Bernard, Oumar Diaw, Sabrina Ouazani, Stephen Scardicchio, Stéfi Celma, Sébastien Lalanne, Thierry Neuvic

Demain
 

Antigang : La relève

Télévision : lundi 23 décembre à 21:10-22:55 sur M6

film d'action

Niels Cartier, ancienne légende de la brigade Antigang, connue pour ses méthodes musclées, mais peu conventionnelles, quitte la police après un braquage qui a entraîné la mort de sa femme. Lorsque le gang responsable de ce meurtre réapparaît huit ans plus tard, Niels compte bien se venger et ne va rien laisser rien au hasard. Il décide de faire équipe avec sa fille de 14 ans, une adolescente au caractère a bien trempé. Le duo explosif va tout faire pour mener à bien sa mission... - Critique : Quelqu’un attendait-il la suite d’Antigang, sorti dans les salles en 2015 ? Avec son box-office d’à peine 400 000 entrées, ce film policier n’a pas généré une immense fanbase. La seule raison de prolonger l’expérience, c’est Alban Lenoir. Aux côtés de Jean Reno, le jeune acteur avait marqué des points en flic décalé. Il est, depuis, devenu une vedette, spécialement sur Netflix (Balle perdue, Balle perdue 2, AKA), et c’est à son tour d’occuper le premier plan dans Antigang, la relève, sur une autre plateforme, Disney +. Aux commandes, le réalisateur Benjamin Rocher et son scénariste Bertrand Soulier proposent de surfer sur tous les clichés du cinéma d’action américain. Un sport assez pépère pour lequel ils montrent un entrain certain. Voici donc le flic Niels Cartier, traumatisé par un gang dans lequel officie un chimiste fou, qui a mis au point un explosif redoutable… À force de voir ses ennemis partout, Niels Cartier est devenu la risée de la police et s’est fait moniteur d’auto-école. Mais un cambriolage dans un laboratoire ravive toutes les peurs de l’ex-policier, qui va repartir au combat avec l’aide de son ado de fille. Et peut-être avec les copains qu’il garde à la PJ, quand il les aura convaincus… Alliage de contraires Comme l’explosif dont il est beaucoup question, surnommé Yin Yang parce qu’il fonctionne avec une substance blanche et une autre noire, tout le film repose sur un alliage de contraires, mélange de punch et de dérision dont Alban Lenoir est le détonateur. On ne voit pas qui ferait, aujourd’hui, cela mieux que lui : se prendre au jeu d’une intrigue un peu trop fabriquée et la rendre plaisante, sortir du jeu de l’efficacité pour entrer dans celui du second degré, s’imposer dans les scènes de baston et, au beau milieu, faire le con. Cet acteur pas encore tout à fait identifié déploie apparemment tous ses talents pour ne pas être enfermé dans une case. Et ça marche. Son agilité fait tout le charme d’Antigang, la relève, lestant ce divertissement d’un appréciable capital sympathie. Autre bonne surprise, le personnage de l’adolescente compliquée, fille de flic qui écoute Nique la BAC, de Lorenzo, veut suivre papa et se faire appeler Charlotte-Serge, tient aussi la route. Avec pas mal d’emprunts à la fameuse Hit-Girl de Kick-Ass (2010), à commencer par son look trompeur de lycéenne très bien élevée, Charlotte-Serge parvient à trouver sa singularité grâce à Cassiopée Mayance, jeune actrice formidable de détermination rageuse et comique. Un plaisir toujours plus partagé s’affirme jusqu’à la reformation de l’équipe de l’antigang, qui offre au film une dernière partie enlevée. L’esprit junior et des envies de cinéma qui bouge font penser au jeune Luc Besson de Subway (1985). Au service d’Alban Lenoir et de tous les autres comédiens, le style de Benjamin Rocher est plus passe-partout, mais on sent ce réalisateur prêt, lui aussi, à prendre la relève.

Année : 2023

Avec : Adrien Ménielle, Alban Lenoir, Barbara Elisabeth, Jean Reno, Jean-Toussaint Bernard, Mayance Cassiopée, Oumar Diaw, Peter Van, Sergej Onopko, Sofia Essaïdi, Stéfi Celma, Sébastien Lalanne

Lundi dernier
 

Moi capitaine

Télévision : 16 décembre à 13:30-15:28 sur Canal +

film : drame

Déterminés à quitter leur Sénégal natal pour rejoindre l'Europe, Seydou et Moussa, tous deux âgés de 16 ans, estiment que le moment est venu de réaliser leur rêve, convaincus de pouvoir s'offrir une existence plus heureuse sur le Vieux Continent. Malgré la réticence et les avertissements de leurs proches, les adolescents, naïfs, se lancent dans un périple incertain, bien décidés à fuir un pays où ils pensent n'avoir aucun avenir. Mais la dure réalité finit par les rattraper et leur voyage se transforme rapidement en un véritable cauchemar. Tombés entre de mauvaises mains, Seydou et Moussa se battent désormais pour leur survie... - Critique : Matteo Garrone est un conteur. Ses films reposent volontiers sur une structure narrative faite de lois immuables et d’étapes obligées. Qu’il choisisse d’explorer les ramifications du crime organisé à grande échelle (Gomorra, 2008) ou les conséquences de la petite délinquance napolitaine (Dogman, 2018), le cinéaste romain transforme le fait divers en mythe pour embarquer son spectateur au-delà du miroir et des apparences – Reality (2012). Quand il ne se fait pas encore plus littéral et littéraire en piochant dans le répertoire des grands récits imaginaires transalpins (Le Conte des contes, 2015, Pinocchio, 2019). On ne s’étonnera donc pas de sa lecture très personnelle de la crise migratoire qui frappe l’Afrique et l’Europe du XXIᵉ siècle. Le voyage de deux adolescents sénégalais vers la France lui donne la matière d’une nouvelle odyssée, avec désert, mirages, passeurs, geôles libyennes et tempêtes méditerranéennes en guise de Charybde et Scylla. Pareille tragédie humanitaire se prête-t-elle à la légèreté du conte ? Matteo Garrone et ses trois scénaristes ne dissimulent en rien l’horreur vécue par les candidats à l’exil. Les récits de survivants et les reportages lus ici ou là prennent une dimension encore plus concrète et effrayante quand ils sont représentés à l’écran dans toute leur cruauté. Bien que mises en scène – toujours avec tact –, ces images parfaitement documentées acquièrent paradoxalement une valeur de preuve, dans la tradition du cinéma néoréaliste d’après-guerre. Multiprimé à la Mostra de Venise Les quelques envolées oniriques agissent alors comme des bulles de poésie, des respirations autorisées, avant de replonger. Ce salutaire refus du misérabilisme s’observe aussi dans le profil des deux héros, décrits davantage en migrants économiques qu’en réfugiés et interprétés avec l’élan et la sincérité des amateurs par Seydou Sarr et Moustapha Fall – le cinéaste italien les a repérés dans les rues de Dakar. Dans un geste politique, qui n’a pas manqué de déplaire au gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni, encore récemment en guerre contre la protection des mineurs isolés, le jury de la dernière Mostra de Venise a remis à Matteo Garrone le Lion d’argent du meilleur réalisateur et le prix du meilleur espoir à Seydou Sarr. La fin heureuse, toutes proportions gardées, qui héroïse son personnage et justifie le titre du film, pourra heurter ceux qui savent combien la Méditerranée est un cimetière, et comme Lampedusa n’a rien d’un eldorado. Ce dénouement un peu concentré en symboles et en grandiloquence s’inspire pourtant, encore, d’une histoire vraie, celle du jeune « capitaine » guinéen Fofana Amara. Au bout du conte, c’est le réel qui gagne avec l’émotion.

Année : 2023

Avec : Affif Ben, Bamar Kane, Doodou Sagna, Henri Didier Njikam, Hichem Yacoubi, Isaka Sawadogo, Moustapha Fall, Ndeye Khady Sy, Oumar Diaw, Princess Erika, Seydou Sarr, Venus Gueye

Lundi dernier
 

Moi capitaine

Télévision : 16 décembre à 13:28-15:26 sur Canal +

film : drame

Déterminés à quitter leur Sénégal natal pour rejoindre l'Europe, Seydou et Moussa, tous deux âgés de 16 ans, estiment que le moment est venu de réaliser leur rêve, convaincus de pouvoir s'offrir une existence plus heureuse sur le Vieux Continent. Malgré la réticence et les avertissements de leurs proches, les adolescents, naïfs, se lancent dans un périple incertain, bien décidés à fuir un pays où ils pensent n'avoir aucun avenir. Mais la dure réalité finit par les rattraper et leur voyage se transforme rapidement en un véritable cauchemar. Tombés entre de mauvaises mains, Seydou et Moussa se battent désormais pour leur survie... - Critique : Matteo Garrone est un conteur. Ses films reposent volontiers sur une structure narrative faite de lois immuables et d’étapes obligées. Qu’il choisisse d’explorer les ramifications du crime organisé à grande échelle (Gomorra, 2008) ou les conséquences de la petite délinquance napolitaine (Dogman, 2018), le cinéaste romain transforme le fait divers en mythe pour embarquer son spectateur au-delà du miroir et des apparences – Reality (2012). Quand il ne se fait pas encore plus littéral et littéraire en piochant dans le répertoire des grands récits imaginaires transalpins (Le Conte des contes, 2015, Pinocchio, 2019). On ne s’étonnera donc pas de sa lecture très personnelle de la crise migratoire qui frappe l’Afrique et l’Europe du XXIᵉ siècle. Le voyage de deux adolescents sénégalais vers la France lui donne la matière d’une nouvelle odyssée, avec désert, mirages, passeurs, geôles libyennes et tempêtes méditerranéennes en guise de Charybde et Scylla. Pareille tragédie humanitaire se prête-t-elle à la légèreté du conte ? Matteo Garrone et ses trois scénaristes ne dissimulent en rien l’horreur vécue par les candidats à l’exil. Les récits de survivants et les reportages lus ici ou là prennent une dimension encore plus concrète et effrayante quand ils sont représentés à l’écran dans toute leur cruauté. Bien que mises en scène – toujours avec tact –, ces images parfaitement documentées acquièrent paradoxalement une valeur de preuve, dans la tradition du cinéma néoréaliste d’après-guerre. Multiprimé à la Mostra de Venise Les quelques envolées oniriques agissent alors comme des bulles de poésie, des respirations autorisées, avant de replonger. Ce salutaire refus du misérabilisme s’observe aussi dans le profil des deux héros, décrits davantage en migrants économiques qu’en réfugiés et interprétés avec l’élan et la sincérité des amateurs par Seydou Sarr et Moustapha Fall – le cinéaste italien les a repérés dans les rues de Dakar. Dans un geste politique, qui n’a pas manqué de déplaire au gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni, encore récemment en guerre contre la protection des mineurs isolés, le jury de la dernière Mostra de Venise a remis à Matteo Garrone le Lion d’argent du meilleur réalisateur et le prix du meilleur espoir à Seydou Sarr. La fin heureuse, toutes proportions gardées, qui héroïse son personnage et justifie le titre du film, pourra heurter ceux qui savent combien la Méditerranée est un cimetière, et comme Lampedusa n’a rien d’un eldorado. Ce dénouement un peu concentré en symboles et en grandiloquence s’inspire pourtant, encore, d’une histoire vraie, celle du jeune « capitaine » guinéen Fofana Amara. Au bout du conte, c’est le réel qui gagne avec l’émotion.

Année : 2023

Avec : Affif Ben, Bamar Kane, Doodou Sagna, Henri Didier Njikam, Hichem Yacoubi, Isaka Sawadogo, Moustapha Fall, Ndeye Khady Sy, Oumar Diaw, Princess Erika, Seydou Sarr, Venus Gueye

Récemment en décembre
 

Moi capitaine

Télévision : 15 décembre à 01:00-02:57 sur Canal +

film : drame

Déterminés à quitter leur Sénégal natal pour rejoindre l'Europe, Seydou et Moussa, tous deux âgés de 16 ans, estiment que le moment est venu de réaliser leur rêve, convaincus de pouvoir s'offrir une existence plus heureuse sur le Vieux Continent. Malgré la réticence et les avertissements de leurs proches, les adolescents, naïfs, se lancent dans un périple incertain, bien décidés à fuir un pays où ils pensent n'avoir aucun avenir. Mais la dure réalité finit par les rattraper et leur voyage se transforme rapidement en un véritable cauchemar. Tombés entre de mauvaises mains, Seydou et Moussa se battent désormais pour leur survie... - Critique : Matteo Garrone est un conteur. Ses films reposent volontiers sur une structure narrative faite de lois immuables et d’étapes obligées. Qu’il choisisse d’explorer les ramifications du crime organisé à grande échelle (Gomorra, 2008) ou les conséquences de la petite délinquance napolitaine (Dogman, 2018), le cinéaste romain transforme le fait divers en mythe pour embarquer son spectateur au-delà du miroir et des apparences – Reality (2012). Quand il ne se fait pas encore plus littéral et littéraire en piochant dans le répertoire des grands récits imaginaires transalpins (Le Conte des contes, 2015, Pinocchio, 2019). On ne s’étonnera donc pas de sa lecture très personnelle de la crise migratoire qui frappe l’Afrique et l’Europe du XXIᵉ siècle. Le voyage de deux adolescents sénégalais vers la France lui donne la matière d’une nouvelle odyssée, avec désert, mirages, passeurs, geôles libyennes et tempêtes méditerranéennes en guise de Charybde et Scylla. Pareille tragédie humanitaire se prête-t-elle à la légèreté du conte ? Matteo Garrone et ses trois scénaristes ne dissimulent en rien l’horreur vécue par les candidats à l’exil. Les récits de survivants et les reportages lus ici ou là prennent une dimension encore plus concrète et effrayante quand ils sont représentés à l’écran dans toute leur cruauté. Bien que mises en scène – toujours avec tact –, ces images parfaitement documentées acquièrent paradoxalement une valeur de preuve, dans la tradition du cinéma néoréaliste d’après-guerre. Multiprimé à la Mostra de Venise Les quelques envolées oniriques agissent alors comme des bulles de poésie, des respirations autorisées, avant de replonger. Ce salutaire refus du misérabilisme s’observe aussi dans le profil des deux héros, décrits davantage en migrants économiques qu’en réfugiés et interprétés avec l’élan et la sincérité des amateurs par Seydou Sarr et Moustapha Fall – le cinéaste italien les a repérés dans les rues de Dakar. Dans un geste politique, qui n’a pas manqué de déplaire au gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni, encore récemment en guerre contre la protection des mineurs isolés, le jury de la dernière Mostra de Venise a remis à Matteo Garrone le Lion d’argent du meilleur réalisateur et le prix du meilleur espoir à Seydou Sarr. La fin heureuse, toutes proportions gardées, qui héroïse son personnage et justifie le titre du film, pourra heurter ceux qui savent combien la Méditerranée est un cimetière, et comme Lampedusa n’a rien d’un eldorado. Ce dénouement un peu concentré en symboles et en grandiloquence s’inspire pourtant, encore, d’une histoire vraie, celle du jeune « capitaine » guinéen Fofana Amara. Au bout du conte, c’est le réel qui gagne avec l’émotion.

Année : 2023

Avec : Affif Ben, Bamar Kane, Doodou Sagna, Henri Didier Njikam, Hichem Yacoubi, Isaka Sawadogo, Moustapha Fall, Ndeye Khady Sy, Oumar Diaw, Princess Erika, Seydou Sarr, Venus Gueye