Télévision : jeudi 10 avril à 08:19-09:48 sur Canal +
film : comédie
Professeure de lettres en proie à une certaine lassitude, Delphine a mis en place une combine efficace avec ses élèves : elle obtient une paix royale en échange d'une distribution générale de bonnes notes. Mais ce plan a priori ingénieux ne tarde pas à se retourner contre ses auteurs. En effet, les résultats impressionnants, mais fictifs, de sa classe la propulsent au championnat du monde de latin qui se déroule à Naples. De plus, Delphine, dépitée, apprend que l'insupportable neveu de la proviseure a été désigné comme accompagnateur. Pour ne pas perdre la face, elle comprend qu'elle ne dispose que d'une seule option : tricher... - Critique : De cette terne salle de permanence qu’est la comédie en milieu scolaire se dégage de temps en temps une petite pépite entraînante. Comme ce premier film d’Émilie Noblet, plutôt identifiée comme réalisatrice de séries télévisées (Parlement, Loulou), qui réussit son passage au long métrage avec un scénario inattendu que l’on notera au moins magna cum laude. Soit Delphine, une prof de lettres classiques dépitée, qui, las du manque d’intérêt pour le latin, langue bel et bien morte à ses yeux, passe un pacte avec ses collégiens. En échange de leur silence et d’un 19/20, elle leur laissera faire ce qu’ils veulent en cours. Contrat risqué, qui dure jusqu’à ce que toute la classe se retrouve conviée aux championnats du monde de latin… du fait de ces trop bons résultats. Voilà notre petite troupe de bras cassés — incarnés au naturel par de jeunes acteurs non professionnels — en route pour Naples et ce concours baroque mis en scène avec les toges romaines et le sérieux d’un Astérix, alors qu’elle ne parle pas un mot de latin… Il va falloir ruser. Bis repetita ne rit pas seulement des tracas d’une enseignante et embarque quelques éléments d’une comédie romantique pétillante. Delphine (Louise Bourgoin, dont la prestation et le latin impeccable nous font oublier son personnage caricatural de prof de sciences dans Un métier sérieux, de Thomas Lilti) ne sait pas quoi penser de Rodolphe, ce petit thésard idéaliste qui l’accompagne pour développer sa théorie d’enseignement du latin comme langue vivante. Il est interprété par le brillant Xavier Lacaille (étoile de la série politico-européeano-lobbyesque Parlement), qui a participé aussi à l’écriture du film en tant que consultant. Projet après projet, on ne peut que saluer son sens quasi universitaire de la comédie et du minutage burlesque. Mais aussi de l’originalité, car pas une de ses blagues ne passe pour prévisible. On vous laisse entrevoir la meilleure, issue de sa fameuse thèse : une curieuse version de Pour que tu m’aimes encore, de Céline Dion. En latin, évidemment.
Année : 2024
Avec : Elias Donada, Emmanuel Buffet, Francesco Montanari, Gabrielle Garcia, Ida Pellegrino, Issa Perica, Louise Bourgoin, Marion Lahmer, Noémie Lvovsky, Rosie Boccardi, Stylane Lecaille, Xavier Lacaille
Télévision : 5 avril à 00:55-02:50 sur M6
film : comédie
Pour Antoine, célibataire sans enfants, la vie n'est qu'une succession de fêtes. Quand son colocataire Thomas décide de quitter leur appartement pour partir vivre à Los Angeles, Antoine doit trouver un remplaçant. Il accueille Jeanne, une belle jeune femme. Au grand désespoir d'Antoine, elle a deux enfants, Lou et Théo qui s'installent également dans l'appartement. La cohabitation s'avère très, très compliquée. Antoine n'en peut plus de voir sa bouteille de jus de fruit constamment vidée par les enfants et les jouets de partout. Il mène le vie dure à Jeanne en organisant des fêtes empêchant les enfants de dormir... - Critique : Après Libre et assoupi (2014) et Adopte un veuf (2016), Sous le même toit (2017) et Daddy Cool (2017), le film de colocation est en passe de devenir un sous-genre de la comédie française. Ce premier long métrage du publicitaire Emmanuel Gillibert – frère du producteur Charles Gillibert (Sils Maria, Mustang, L’Avenir), fondateur de CG Cinéma – raconte la cohabitation forcée entre un quadra célibataire immature (Arnaud Ducret, en roue libre) et une jeune mère divorcée (Louise Bourgoin), accompagnée de ses enfants de 5 et 8 ans. Facile de deviner la fin, mais le problème n’est pas là. Les Dents, pipi et au lit ! débute lors d’une soirée arrosée, où les participants sont présentés les uns après les autres, en plan-séquence. Cette ouverture, pâle imitation de celle de La Grande Bellezza (Paolo Sorrentino, 2013), est aussi le seul moment de cinéma du film. Les premières scènes, dans lesquelles le héros et ses potes mâles spéculent sur le physique de la nouvelle coloc, sont d’un machisme achevé et aujourd’hui anachronique – le mot « bonne » est prononcé ad nauseam. Emmanuel Gillibert s’avère incapable de filmer le moindre envenimement entre les petits et le vieux gamin – comme le faisait, par exemple, Nicholas Stoller dans Nos pires voisins 2 (2016). Conscient qu’il ne peut s’en tenir à un huis clos dans l’appartement, il embarque alors ses personnages pour un improbable réveillon de Noël en famille, où il enchaîne les séquences navrantes – Ducret sur le toit, avec barbe blanche et costume rouge. Adulte contre enfants plus fêtes de fin d’année : une définition de la fainéantise scénaristique.
Année : 2018
Avec : Arnaud Ducret, Colette Kraffe, Hervé Masquelier, Joana Preiss, Laurent Ferraro, Louise Bourgoin, Michaël Cohen, Nicolas Ullman, Robert Plagnol, Roby Schinasi, Saskia de, Timéo Bolland
Télévision : 28 mars à 14:45-16:14 sur Canal +
film : comédie
Professeure de lettres en proie à une certaine lassitude, Delphine a mis en place une combine efficace avec ses élèves : elle obtient une paix royale en échange d'une distribution générale de bonnes notes. Mais ce plan a priori ingénieux ne tarde pas à se retourner contre ses auteurs. En effet, les résultats impressionnants, mais fictifs, de sa classe la propulsent au championnat du monde de latin qui se déroule à Naples. De plus, Delphine, dépitée, apprend que l'insupportable neveu de la proviseure a été désigné comme accompagnateur. Pour ne pas perdre la face, elle comprend qu'elle ne dispose que d'une seule option : tricher... - Critique : De cette terne salle de permanence qu’est la comédie en milieu scolaire se dégage de temps en temps une petite pépite entraînante. Comme ce premier film d’Émilie Noblet, plutôt identifiée comme réalisatrice de séries télévisées (Parlement, Loulou), qui réussit son passage au long métrage avec un scénario inattendu que l’on notera au moins magna cum laude. Soit Delphine, une prof de lettres classiques dépitée, qui, las du manque d’intérêt pour le latin, langue bel et bien morte à ses yeux, passe un pacte avec ses collégiens. En échange de leur silence et d’un 19/20, elle leur laissera faire ce qu’ils veulent en cours. Contrat risqué, qui dure jusqu’à ce que toute la classe se retrouve conviée aux championnats du monde de latin… du fait de ces trop bons résultats. Voilà notre petite troupe de bras cassés — incarnés au naturel par de jeunes acteurs non professionnels — en route pour Naples et ce concours baroque mis en scène avec les toges romaines et le sérieux d’un Astérix, alors qu’elle ne parle pas un mot de latin… Il va falloir ruser. Bis repetita ne rit pas seulement des tracas d’une enseignante et embarque quelques éléments d’une comédie romantique pétillante. Delphine (Louise Bourgoin, dont la prestation et le latin impeccable nous font oublier son personnage caricatural de prof de sciences dans Un métier sérieux, de Thomas Lilti) ne sait pas quoi penser de Rodolphe, ce petit thésard idéaliste qui l’accompagne pour développer sa théorie d’enseignement du latin comme langue vivante. Il est interprété par le brillant Xavier Lacaille (étoile de la série politico-européeano-lobbyesque Parlement), qui a participé aussi à l’écriture du film en tant que consultant. Projet après projet, on ne peut que saluer son sens quasi universitaire de la comédie et du minutage burlesque. Mais aussi de l’originalité, car pas une de ses blagues ne passe pour prévisible. On vous laisse entrevoir la meilleure, issue de sa fameuse thèse : une curieuse version de Pour que tu m’aimes encore, de Céline Dion. En latin, évidemment.
Année : 2024
Avec : Elias Donada, Emmanuel Buffet, Francesco Montanari, Gabrielle Garcia, Ida Pellegrino, Issa Perica, Louise Bourgoin, Marion Lahmer, Noémie Lvovsky, Rosie Boccardi, Stylane Lecaille, Xavier Lacaille
Cinéma : 26 mars
Année : 2025
De : Samuel Theis
Avec : Julien Ernwein, Marie Masala, Marina Foïs, Louise Bourgoin
DVD/Blu-ray : 11 décembre 2024
Editeur : Studiocanal
Année : 2018
De : Thomas Lilti
Avec : Louise Bourgoin, Karim Leklou, Alice Belaïdi, Zacharie Chasseriaud, Anne Consigny, Éric Caravaca, Géraldine Nakache, Jackie Berroyer, Bouli Lanners
DVD/Blu-ray : 11 décembre 2024
Editeur : Studiocanal
Année : 2023
De : Thomas Lilti
Avec : Louise Bourgoin, Karim Leklou, Alice Belaïdi, Zacharie Chasseriaud, Anne Consigny, Éric Caravaca, Géraldine Nakache, Bouli Lanners, William Lebghil
DVD/Blu-ray : 11 décembre 2024
Editeur : Studiocanal
Année : 2023
De : Thomas Lilti
Avec : Louise Bourgoin, Karim Leklou, Alice Belaïdi, Zacharie Chasseriaud, Anne Consigny, Éric Caravaca, Géraldine Nakache, Bouli Lanners, William Lebghil