DVD/Blu-ray : 16 avril
Editeur : Carlotta Films
Année : 1964
De : Jean Eustache
Avec : Aristide Demonico, Daniel Bart, Dominique Jayr, Jean-Pierre Léaud, Gérard Zimmermann, Henri Martinez, René Gilson, Jean-Claude Dalbos, Agnès Solera, Christiane Vernet, Boris Eustache, Jean Eustache, Odette Robert, Bernadette Lafont, Françoise Lebrun, Isabelle Weingarten, Jacques Renard, Jean-Noël Picq, Martin Loeb, Jacqueline Dufranne, Jacques Romain, Ingrid Caven, Michael Lonsdale, Douchka, Laurie Zimmer, Alix Clio-Roubaud
DVD/Blu-ray : 16 avril
Editeur : Carlotta Films
Année : 1964
De : Jean Eustache
Avec : Aristide Demonico, Daniel Bart, Dominique Jayr, Jean-Pierre Léaud, Gérard Zimmermann, Henri Martinez, René Gilson, Jean-Claude Dalbos, Agnès Solera, Christiane Vernet, Boris Eustache, Jean Eustache, Odette Robert, Bernadette Lafont, Françoise Lebrun, Isabelle Weingarten, Jacques Renard, Jean-Noël Picq, Martin Loeb, Jacqueline Dufranne, Jacques Romain, Ingrid Caven, Michael Lonsdale, Douchka, Laurie Zimmer, Alix Clio-Roubaud
Cinéma : 7 juin 2023
Année : 1972
De : Jean Eustache
Avec : Bernadette Lafont, Jean-Pierre Léaud, Françoise Lebrun, Isabelle Weingarten
Télévision : 22 mai 2023 à 21:05-00:40 sur France 4
film : drame social
Alexandre met à profit son oisiveté pour s'en aller lire "A la recherche du temps perdu", de Proust, dans les cafés de Saint-Germain-des-Près. Il consacre le reste de son temps à Marie, une femme un peu plus âgée que lui, qui tient une boutique de mode à Montparnasse, et à Gilberte, dont il est très amoureux. Si Marie est à ses yeux une sorte de mère et une maîtresse tout à la fois, Gilberte représente un idéal inaccessible. La jeune femme, en effet, repousse la proposition de mariage que lui fait Alexandre, de crainte de s'engager avec ce dilettante par trop instable. Par dépit, Alexandre aborde une jolie inconnue dans la rue... - Critique : Un chef-d’œuvre ? Si amer, pourtant. Un homme éconduit, Alexandre, tente de reconquérir celle qu’il aime. Il parle, parle, s’enivrant de ses propres mots. Tout doit être révélé, proféré, craché, vomi. La Maman et la Putain est un film de logorrhée et d’amour fou, mis à nu jusqu’à la nausée. La « maman », c’est Marie, protectrice, tendre et patiente. Veronika est la « putain », une jeune infirmière, qui assume une grande liberté sexuelle. Alexandre entame une liaison avec elle. Les trois se voient ensemble. Une nuit, Veronika rejoint le couple dans son lit. Tout paraît naturel. Mais sur fond d’ivresse, au gré de longues nuits de confessions, le marivaudage prend une tournure grave. Sur le Paris de cette époque, le tableau saisit par sa vérité naturaliste. Tout en étant expressionniste, hanté par des fantômes, antérieurs à ceux de Mai 68. Eustache, prolétaire, autodidacte, n’était pas loin de mépriser 68, révolution trop bourgeoise. Son positionnement se résume en un mot, bien galvaudé aujourd’hui : le dandysme. Celui d’être pauvre et provincial. La provocation et le libertinage, les piques lancées (contre Sartre, le MLF), le recours au vouvoiement galant et le culte du passé font d’Alexandre un révolté réactionnaire. Un grand enfant égotiste, rendu ridicule, groggy, les filles finissant par lui clouer son bec de snob. Veronika prend le pouvoir dans une scène de soûlographie éplorée, où tout se mélange, le sexe et l’amour, le désir d’enfanter et la mort. Un monologue mythique sur le manque de consistance de l’existence. Et qui la transforme en poésie liquide. Tout coule et s’écoule, le mascara comme le temps perdu. Il est rare de voir un film se vider ainsi, à mesure qu’il s’écrit à l’écran, de tout son sang. Un sang d’encre, de mélancolie.
Année : 1973
Avec : Bernadette Lafont, Bernard Eisenschitz, Biette Jean-Claude, Françoise Lebrun, Isabelle Weingarten, Jacques Renard, Jean Douchet, Jean Eustache, Jean-Noël Picq, Jean-Pierre Léaud, Simsolo Noël, Téchiné André
Télévision : 22 mai 2023 à 21:00-00:30 sur France 4
film : drame social
Alexandre met à profit son oisiveté pour s'en aller lire "A la recherche du temps perdu", de Proust, dans les cafés de Saint-Germain-des-Près. Il consacre le reste de son temps à Marie, une femme un peu plus âgée que lui, qui tient une boutique de mode à Montparnasse, et à Gilberte, dont il est très amoureux. Si Marie est à ses yeux une sorte de mère et une maîtresse tout à la fois, Gilberte représente un idéal inaccessible. La jeune femme, en effet, repousse la proposition de mariage que lui fait Alexandre, de crainte de s'engager avec ce dilettante par trop instable. Par dépit, Alexandre aborde une jolie inconnue dans la rue... - Critique : Un chef-d’œuvre ? Si amer, pourtant. Un homme éconduit, Alexandre, tente de reconquérir celle qu’il aime. Il parle, parle, s’enivrant de ses propres mots. Tout doit être révélé, proféré, craché, vomi. La Maman et la Putain est un film de logorrhée et d’amour fou, mis à nu jusqu’à la nausée. La « maman », c’est Marie, protectrice, tendre et patiente. Veronika est la « putain », une jeune infirmière, qui assume une grande liberté sexuelle. Alexandre entame une liaison avec elle. Les trois se voient ensemble. Une nuit, Veronika rejoint le couple dans son lit. Tout paraît naturel. Mais sur fond d’ivresse, au gré de longues nuits de confessions, le marivaudage prend une tournure grave. Sur le Paris de cette époque, le tableau saisit par sa vérité naturaliste. Tout en étant expressionniste, hanté par des fantômes, antérieurs à ceux de Mai 68. Eustache, prolétaire, autodidacte, n’était pas loin de mépriser 68, révolution trop bourgeoise. Son positionnement se résume en un mot, bien galvaudé aujourd’hui : le dandysme. Celui d’être pauvre et provincial. La provocation et le libertinage, les piques lancées (contre Sartre, le MLF), le recours au vouvoiement galant et le culte du passé font d’Alexandre un révolté réactionnaire. Un grand enfant égotiste, rendu ridicule, groggy, les filles finissant par lui clouer son bec de snob. Veronika prend le pouvoir dans une scène de soûlographie éplorée, où tout se mélange, le sexe et l’amour, le désir d’enfanter et la mort. Un monologue mythique sur le manque de consistance de l’existence. Et qui la transforme en poésie liquide. Tout coule et s’écoule, le mascara comme le temps perdu. Il est rare de voir un film se vider ainsi, à mesure qu’il s’écrit à l’écran, de tout son sang. Un sang d’encre, de mélancolie.
Année : 1973
Avec : Bernadette Lafont, Bernard Eisenschitz, Biette Jean-Claude, Françoise Lebrun, Isabelle Weingarten, Jacques Renard, Jean Douchet, Jean Eustache, Jean-Noël Picq, Jean-Pierre Léaud, Simsolo Noël, Téchiné André
Cinéma : 14 mars 2018
Année : 1981
De : Wim Wenders
Avec : Patrick Bauchau, Viva Auder, Paul Getti III, Samuel Fuller, Isabelle Weingarten, Allen Goorwitz, Robert Kramer, Roger Corman
Cinéma : 3 janvier 2018
Année : 2017
De : Nobuhiro Suwa
Avec : Jean-Pierre Léaud, Pauline Etienne, Maud Wyler, Arthur Harari, Isabelle Weingarten, Noë Sampy, Louis-Do de Lencquesaing, Jean-Louis Berard, Françoise Michaud, Jules Langlade, Tom Cuccureddu, Adrien Bianchi, Louis Bianchi, Romain Mathey