Roquevert Noël : passages TV

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Hier
 

Le grand restaurant

Télévision : 25 décembre à 21:25-23:10 sur TMC

film : comédie

Septime, adepte de la grande cuisine française et maître-queux d'exception, dirige son "grand restaurant" avec beaucoup d'attention et une discipline quasi militaire. Situé sur les Champs-Elysées, son établissement reçoit les hôtes les plus illustres, qu'attirent les fastes de la capitale française. Comme beaucoup d'autres avant lui, Novales, un chef d'Etat d'Amérique du Sud, vient dîner chez Septime. Au moment du dessert, il disparaît sans laisser de traces. Les conséquences diplomatiques de cet enlèvement vont bouleverser la vie de Septime, qui se frotte d'abord les mains devant cette publicité gratuite, puis se fâche lorsque la police en vient à le soupçonner et que des terroristes envahissent ses cuisines... - Critique : Patron d'un restaurant chic des Champs-Elysées, Septime houspille, bouscule, espionne et tyrannise l'ensemble de ses employés. En revanche, il ne recule devant rien pour courtiser la clientèle : baisemains, courbettes et veuleries en tous genres. Un jour, plus obséquieux que jamais, il reçoit Novalès, un chef d'Etat étranger. Hélas ! une bombe explose à la table présidentielle : l'hôte de marque s'est volatilisé, et Septime se retrouve vite au centre d'un invraisemblable micmac... Un souverain de pacotille, quelques sbires rébarbatifs et une poignée de loufiats serviles : la mise en scène se conten­te d'enchaîner les situations burlesques tendance tarte à la crème. Le scénario n'est qu'une corde maigrelette sur laquelle l'inévitable Louis de Funès joue les funambules survoltés. Et, miraculeusement, grâce à lui, la comédie franchouil­larde se change en pantomime électrique. Tantôt il mène, au pas de charge, un hilarant ballet de serveurs, tantôt il piste un client, narines pincées et rictus doucereux... Bernard Blier, qui fut souvent, lui aussi, le seul charme de quelques nanars, oppose sa masse sournoise et sa faconde jubilatoire aux fourberies sautillantes du petit teigneux. Les gourmets apprécieront ce festin de méchanceté pour de rire.

Année : 1966

Avec : Albert Dagnant, Bernard Blier, Colette Brosset, Destain Robert, Eugene Deckers, Folco Lulli, Juan Ramírez, Louis de, Maria-Rosa Rodriguez, Paul Préboist, Roquevert Noël, Venantino Venantini, Yves Arcanel

Récemment en décembre
 

Le corbeau

Télévision : 16 décembre à 15:00-16:50 sur Arte

film : drame

Une petite ville française est frappée d'une maladie contagieuse. Des lettres anonymes accusent le docteur Germain d'être l'amant de Laura, la femme de l'un de ses collègues, le docteur Vorzet. Les lettres portent la signature, énigmatique, du "Corbeau". Les premiers soupçons des principaux concernés se portent sur Denise, la fille de l'instituteur chez qui loge Germain, puis sur une jeune perverse, Rolande, et enfin sur Marie Corbin, l'assistante de Vorzet. Bientôt, pourtant, le "Corbeau" désigne tous les notables à la vindicte publique. Qui est-il ? L'enquête de la préfecture ne parvient pas à le démasquer... - Critique : Il pleut des lettres anonymes sur Saint-Robin, « un petit village, ici ou ailleurs », et comme l’annonce le narquois Dr Vorzet : « Quand ces saloperies se déclarent, on ne sait pas où elles s’arrêtent… » Tourné en 1943 pour la Continental, dirigée par l’occupant allemand, le deuxième film de Clouzot fut honni de tous. Cette foire délétère à la ­délation ne pouvait que déplaire aux résistants et fut condamnée à la Libération. Très loin de célébrer le travail, la famille et la patrie, elle n’était pas non plus du goût de Vichy. Clouzot, trop misanthrope pour être propagandiste, ne fait qu’explorer la noirceur de l’âme humaine, noir corbillard, avec quelques zones de lumière. Comme dans la grande scène expressionniste (qu’admirait Hitchcock) où le balancement d’une ampoule illustre la notion relative, alternative, du bien et du mal. Les lettres anonymes lui servent d’alibis pour traiter d’avortement, de drogue ou d’adultère, avec une liberté incroyable. Les seuls personnages sauvés, dans ce chef-d’œuvre de méchanceté ? Une infirme aux mœurs légères (Ginette Leclerc, vulgaire à cœur) et un type fâché avec la vie (Pierre Fresnay, ­superbe) qu’elle réussit à ébranler en le traitant de « bourgeois ». Pour Clouzot, la pire insulte qui soit.

Année : 1943

Avec : Antoine Balpêtré, Ginette Leclerc, Héléna Manson, Jean Brochard, Jeanne Fusier-Gir, Lancret Bernard, Larquey Pierre, Liliane Maigné, Louis Seigner, Micheline Francey, Pierre Fresnay, Roquevert Noël

Récemment en décembre
 

Le corbeau

Télévision : 11 décembre à 13:35-15:00 sur Arte

film : drame

Une petite ville française est frappée d'une maladie contagieuse. Des lettres anonymes accusent le docteur Germain d'être l'amant de Laura, la femme de l'un de ses collègues, le docteur Vorzet. Les lettres portent la signature, énigmatique, du "Corbeau". Les premiers soupçons des principaux concernés se portent sur Denise, la fille de l'instituteur chez qui loge Germain, puis sur une jeune perverse, Rolande, et enfin sur Marie Corbin, l'assistante de Vorzet. Bientôt, pourtant, le "Corbeau" désigne tous les notables à la vindicte publique. Qui est-il ? L'enquête de la préfecture ne parvient pas à le démasquer... - Critique : Il pleut des lettres anonymes sur Saint-Robin, « un petit village, ici ou ailleurs », et comme l’annonce le narquois Dr Vorzet : « Quand ces saloperies se déclarent, on ne sait pas où elles s’arrêtent… » Tourné en 1943 pour la Continental, dirigée par l’occupant allemand, le deuxième film de Clouzot fut honni de tous. Cette foire délétère à la ­délation ne pouvait que déplaire aux résistants et fut condamnée à la Libération. Très loin de célébrer le travail, la famille et la patrie, elle n’était pas non plus du goût de Vichy. Clouzot, trop misanthrope pour être propagandiste, ne fait qu’explorer la noirceur de l’âme humaine, noir corbillard, avec quelques zones de lumière. Comme dans la grande scène expressionniste (qu’admirait Hitchcock) où le balancement d’une ampoule illustre la notion relative, alternative, du bien et du mal. Les lettres anonymes lui servent d’alibis pour traiter d’avortement, de drogue ou d’adultère, avec une liberté incroyable. Les seuls personnages sauvés, dans ce chef-d’œuvre de méchanceté ? Une infirme aux mœurs légères (Ginette Leclerc, vulgaire à cœur) et un type fâché avec la vie (Pierre Fresnay, ­superbe) qu’elle réussit à ébranler en le traitant de « bourgeois ». Pour Clouzot, la pire insulte qui soit.

Année : 1943

Avec : Antoine Balpêtré, Ginette Leclerc, Héléna Manson, Jean Brochard, Jeanne Fusier-Gir, Lancret Bernard, Larquey Pierre, Liliane Maigné, Louis Seigner, Micheline Francey, Pierre Fresnay, Roquevert Noël