Télévision : 14 juillet 2024 à 23:50-02:00 sur Arte
film : drame
Dans une Angleterre futuriste. Alex n'aime que l'"ultraviolence" et la musique de Beethoven. Commence pour lui et ses copains, les "droogies", une nuit "ordinaire", marquée par une bagarre avec la bande de Billy Boy et un accrochage avec un clochard. Bien échauffés, les voyous prennent d'assaut la maison d'un écrivain, violent sauvagement sa femme et concluent leur soirée par un tabassage d'une extrême brutalité. Le lendemain, préférant éviter le lycée, Alex s'offre un peu de bon temps avec deux filles faciles, puis assassine une femme. Ses amis le laissent assommé dans la maison du crime. Arrêté et condamné à quatorze ans de détention, il se porte volontaire pour un programme de rééducation... - Critique : Alex et sa bande de délinquants (les Droogs), habit blanc et melon noir, sèment la terreur pour le plaisir dans une Angleterre futuriste. Un soir, ils font irruption chez un écrivain, qu’ils tabassent et dont ils violent et tuent la femme. Lors d’une autre agression, Alex est arrêté. En prison, on le choisit comme cobaye d’une expérience de réhabilitation. Orange mécanique se divise en trois parties. La première narre les sinistres exploits des Droogs sur fond de Beethoven passé à la moulinette synthétique de Walter Carlos. C’est la plus datée et la plus riche en tics à recycler, ce dont ne se sont pas privés les groupes de rock anglais. C’est un genre de comédie musicale, où des clowns punk en tenue d’escrime et slip kangourou par-dessus dansent un ballet sadique, entre Beckett et Starmania. La deuxième partie, plus austère, décrit l’échec de toute morale appliquée au cas d’Alex. Impossible à mater selon la « méthode » Ancien Testament, l’ignoble individu se voit proposer un nouveau traitement… Enfin, la troisième partie nous fait entrer de plain-pied dans la folie, cette folie qui berce ou fait exploser les films de Stanley Kubrick. Un engrenage de délires paranoïaques auquel seule peut répondre une autre folie : celle du cinéaste. Et comme Kubrick est maître en la matière, c’est l’intensité de son dernier volet qui fait tenir à ce film baroque le choc du temps qui passe.
Année : 1971
Avec : Carl Duering, Clive John, Corri Adrienne, David Prowse, James Marcus, Madge Ryan, Malcolm McDowell, Michael Bates, Patrick Magee, Paul Farrell, Richard Connaught, Warren Clarke
Télévision : 1er juillet 2024 à 22:50-01:00 sur Arte
film : drame
Dans une Angleterre futuriste. Alex n'aime que l'"ultraviolence" et la musique de Beethoven. Commence pour lui et ses copains, les "droogies", une nuit "ordinaire", marquée par une bagarre avec la bande de Billy Boy et un accrochage avec un clochard. Bien échauffés, les voyous prennent d'assaut la maison d'un écrivain, violent sauvagement sa femme et concluent leur soirée par un tabassage d'une extrême brutalité. Le lendemain, préférant éviter le lycée, Alex s'offre un peu de bon temps avec deux filles faciles, puis assassine une femme. Ses amis le laissent assommé dans la maison du crime. Arrêté et condamné à quatorze ans de détention, il se porte volontaire pour un programme de rééducation... - Critique : Alex et sa bande de délinquants (les Droogs), habit blanc et melon noir, sèment la terreur pour le plaisir dans une Angleterre futuriste. Un soir, ils font irruption chez un écrivain, qu’ils tabassent et dont ils violent et tuent la femme. Lors d’une autre agression, Alex est arrêté. En prison, on le choisit comme cobaye d’une expérience de réhabilitation. Orange mécanique se divise en trois parties. La première narre les sinistres exploits des Droogs sur fond de Beethoven passé à la moulinette synthétique de Walter Carlos. C’est la plus datée et la plus riche en tics à recycler, ce dont ne se sont pas privés les groupes de rock anglais. C’est un genre de comédie musicale, où des clowns punk en tenue d’escrime et slip kangourou par-dessus dansent un ballet sadique, entre Beckett et Starmania. La deuxième partie, plus austère, décrit l’échec de toute morale appliquée au cas d’Alex. Impossible à mater selon la « méthode » Ancien Testament, l’ignoble individu se voit proposer un nouveau traitement… Enfin, la troisième partie nous fait entrer de plain-pied dans la folie, cette folie qui berce ou fait exploser les films de Stanley Kubrick. Un engrenage de délires paranoïaques auquel seule peut répondre une autre folie : celle du cinéaste. Et comme Kubrick est maître en la matière, c’est l’intensité de son dernier volet qui fait tenir à ce film baroque le choc du temps qui passe.
Année : 1971
Avec : Carl Duering, Clive John, Corri Adrienne, David Prowse, James Marcus, Madge Ryan, Malcolm McDowell, Michael Bates, Patrick Magee, Paul Farrell, Richard Connaught, Warren Clarke
Télévision : 3 janvier 2022 à 13:35-16:55 sur Arte
film : drame
Enfant adopté, Youri est devenu un médecin estimé, poursuivi par le démon de la poésie. Il épouse Tonya, la fille de ses parents d'adoption, et devient père. Mais Youri fait la connaissance de la belle Lara et de ses deux amants, Komarovsky et Pasha, juste avant que la Première Guerre mondiale n'éclate... - Critique : « Un film grandiose, une belle histoire, de belles images », résumait déjà Télérama à la sortie de la superproduction de David Lean, en 1966. Avec une pointe d’ironie ? Quarante ans après, on pique encore du nez et des fous rires devant cet « archipel du goulasch » (Libération), qui cuisine la révolution russe à la sauce hollywoodienne. On connaît l’histoire : Youri Jivago, médecin et poète moscovite, épouse Tonya, la fille de ses parents adoptifs, puis croise le chemin de Lara, infirmière bolchevik. Entre la brune et la blonde, son cœur balance pendant trois longues, très longues heures, agitées par d’inévitables morceaux de bravoure : l’arrivée du train en gare de Moscou, la chevauchée sur lac gelé à la Alexandre Nevski, la datcha cryogénisée, les sept mille jonquilles... Et la fameuse scène finale des retrouvailles ratées entre Omar Sharif et Julie Christie (qui fait hurler de douleur Nanni Moretti dans Palombella Rossa chaque fois qu’il la revoit à la télévision). Sans parler du sirop flonflonnant de Maurice Jarre, qui tuerait un diabétique sur le coup. Un monument — d’ennui — mais un monument.
Année : 1965
De : David Lean
Avec : Alec Guinness, Assad Bahador, Bernard Kay, Catherine Ellison, Corri Adrienne, Emilio Carrer, Erik Chitty, Geoffrey Keen, Geraldine Chaplin, Gerhard Jersch, Gérard Tichy, Israel Víctor, Jack MacGowran, Jari Jolkkonen, Jeffrey Rockland, José María, José Nieto, Julie Christie, Klaus Kinski, Leo Lähteenmäki, Lili Muráti, Lionel Duroy, Luana Alcañiz, Lucy Westmore, Mark Eden, Martín María, Maxwell Roger, McKenna Siobhan, Nelson Gwen, Omar Sharif, Peter Madden, Ralph Richardson, Ricardo Palacios, Rita Tushingham, Rod Steiger, Tarek Sharif, Tom Courtenay, Willman Noel, Wolf Frees