Verhaeghe Jean-Daniel : passages TV

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Antérieurement en 2024
 

L'abolition

Télévision : 17 mars à 12:59-14:30 sur La Chaîne Parlementaire

téléfilm dramatique

Le client de maître Badinter a participé à la prise d'otages sanglante, mais n'a pas de sang sur les mains. Il a néanmoins été condamné à mort. Ecoeuré par ce jugement, l'avocat ne veut plus d'une justice qui tue. Il décide alors de se battre corps et âme pour l'abolition de la peine de mort. Ce combat crucial lui vaut des injures de la part de certains de ses confrères. Ses opposants les plus vindicatifs n'hésitent pas à lui envoyer des menaces de mort. Mais Robert Badinter est déterminé à ne pas abandonner sa lutte. En 1976, il accepte de défendre Patrick Henry, accusé du meurtre du petit Philippe Bertrand. Il fait du procès du tueur d'enfant celui de la peine de mort... - Critique : Téléfilm (2/2) de Jean-Daniel Verhaeghe (France, 2008). Scé­nario : Alain Godard, d'après les livres de Robert Badinter. 85 mn. Inédit. Avec Charles Berling : Robert Badinter. Mathieu Simonet : François Binet. Quentin Ogier : Patrick Henry. Révulsé par l'exécution de Roger Bontems, Robert Badinter cherche désespérément pourquoi il n'a pas réussi à convaincre les jurés de la cour d'assises de Troyes d'épargner la vie de son client. Trois ans plus tard, il se retrouve devant la même cour, en face du même avocat général : cette fois, Me Badinter doit aider Me Bocquillon à défendre Patrick Henry, qui a enlevé et étranglé un enfant. Dans une atmosphère des plus lourdes, il entreprend d'instruire le procès de la peine de mort. Sa victoire en fait le champion des causes perdues. Mais l'avocat a beau sauver la tête de tous ses clients, l'épuisement le gagne, et la solution, forcément politique, se fait attendre...Répartie entre plusieurs affaires, la tension narrative est un peu plus difficile à maintenir dans ce second volet - on n'échappe pas à l'effet de répétition, heureusement compensé par la course contre la montre que la réalité a fini par imposer. Berling est toujours aussi impressionnant.(Trop) brièvement évoqué à la fin du téléfilm, le discours de Robert Badinter demandant à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort est disponible sur le site de La Documentation française : www.ladocumentationfrancaise.fr

De : Verhaeghe Jean-Daniel

Avec : Alain Fromager, Charles Berling, Didier Bezace, Gérard Depardieu, Laurence Cordier, Marc Bodnar, Mathieu Simonet, Patrick Paroux, Philippe Uchan, Quentin Ogier, Stefan Elbaum, Thierry Gibault

Antérieurement en 2024
 

L'abolition

Télévision : 17 mars à 11:16-12:59 sur La Chaîne Parlementaire

téléfilm dramatique

En 1971, un fait divers sanglant défraye la chronique : dans l'enceinte de la prison de Clervaux, un gardien et une infirmière ont été tués lors d'une prise d'otages orchestrée par un détenu. L'opinion publique s'attend à le voir monter bientôt sur l'échafaud. Mais les jurés condamnent aussi à la peine capitale son complice, Roger Bontems. Or, celui-ci n'a assassiné personne. L'avocat Robert Badinter et son collègue Philippe Lemaire entreprennent de mobiliser l'opinion pour sauver Bontems, condamné à mort alors qu'il n'a pas tué. Mais le pourvoi en cassation est rejeté et le président Pompidou refuse d'accorder sa grâce. Quelques années plus tard, un dénommé Patrick Henry est accusé du meurtre d'un enfant... - Critique : Recréation fidèle du récit qu'en a fait Robert Badinter, L'Abolition raconte le pénible combat d'un héros malgré lui - un avocat spécialisé dans le droit des affaires, appelé à défendre un homme condamné d'avance, et métamorphosé par sa ­défaite en croisé de l'abolition. Ce premier volet relate l'étape fondatrice de ce parcours d'exception : il s'ouvre sur une sanglante prise d'otages à la centrale de Clairvaux (1971), qui ­débouche en juin 1972, aux assises de l'Aube, sur le procès de Claude Buffet et de Roger Bontems. Tout indique que c'est Buffet qui a égorgé une infirmière et un gardien, que Bontems n'a pas de sang sur les mains. Pour sauver la tête de Bontems, Badinter s'accroche à une idée simple : on ne tue pas celui qui n'a pas tué... Plus de cinquante ans après les faits, on ne peut qu'être sidéré(e) par l'intensité des débats et par l'atmos­phère de haine pure, d'une densité presque palpable, qui entoura le procès de Troyes. Tout cela est restitué avec précision, honnêteté et sobriété ; et les scènes finales, qui accompagnent la marche à la mort de Bontems, sont d'une force sidérante. ` Une interprétation ciselée Sans être le clone de son personnage, Charles Berling réussit à incarner Robert Badinter au plus juste. Les apparitions de Gérard Depardieu, pantagruélique à souhait dans le rôle d'Henri Torrès (ancien mentor de Badinter), ponctuent cette épuisante bataille judiciaire de pauses bienvenues, porteuses d'une stimulante réflexion sur le métier d'avocat.

De : Verhaeghe Jean-Daniel

Avec : Alain Fromager, Charles Berling, Didier Bezace, Gérard Depardieu, Laurence Cordier, Marc Bodnar, Mathieu Simonet, Monique Chaumette, Patrick Paroux, Philippe Uchan, Quentin Ogier, Thierry Gibault

Antérieurement en 2024
 

L'abolition

Télévision : 2 mars à 22:45-00:15 sur La Chaîne Parlementaire

téléfilm biographique

Le client de maître Badinter a participé à la prise d'otages sanglante, mais n'a pas de sang sur les mains. Il a néanmoins été condamné à mort. Ecoeuré par ce jugement, l'avocat ne veut plus d'une justice qui tue. Il décide alors de se battre corps et âme pour l'abolition de la peine de mort. Ce combat crucial lui vaut des injures de la part de certains de ses confrères. Ses opposants les plus vindicatifs n'hésitent pas à lui envoyer des menaces de mort. Mais Robert Badinter est déterminé à ne pas abandonner sa lutte. En 1976, il accepte de défendre Patrick Henry, accusé du meurtre du petit Philippe Bertrand. Il fait du procès du tueur d'enfant celui de la peine de mort... - Critique : Téléfilm (2/2) de Jean-Daniel Verhaeghe (France, 2008). Scé­nario : Alain Godard, d'après les livres de Robert Badinter. 85 mn. Inédit. Avec Charles Berling : Robert Badinter. Mathieu Simonet : François Binet. Quentin Ogier : Patrick Henry. Révulsé par l'exécution de Roger Bontems, Robert Badinter cherche désespérément pourquoi il n'a pas réussi à convaincre les jurés de la cour d'assises de Troyes d'épargner la vie de son client. Trois ans plus tard, il se retrouve devant la même cour, en face du même avocat général : cette fois, Me Badinter doit aider Me Bocquillon à défendre Patrick Henry, qui a enlevé et étranglé un enfant. Dans une atmosphère des plus lourdes, il entreprend d'instruire le procès de la peine de mort. Sa victoire en fait le champion des causes perdues. Mais l'avocat a beau sauver la tête de tous ses clients, l'épuisement le gagne, et la solution, forcément politique, se fait attendre...Répartie entre plusieurs affaires, la tension narrative est un peu plus difficile à maintenir dans ce second volet - on n'échappe pas à l'effet de répétition, heureusement compensé par la course contre la montre que la réalité a fini par imposer. Berling est toujours aussi impressionnant.(Trop) brièvement évoqué à la fin du téléfilm, le discours de Robert Badinter demandant à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort est disponible sur le site de La Documentation française : www.ladocumentationfrancaise.fr

De : Verhaeghe Jean-Daniel

Avec : Alain Fromager, Charles Berling, Didier Bezace, Gérard Depardieu, Laurence Cordier, Marc Bodnar, Mathieu Simonet, Monique Chaumette, Philippe Faure, Philippe Uchan, Quentin Ogier, Thierry Gibault

Antérieurement en 2024
 

L'abolition

Télévision : 2 mars à 21:00-22:45 sur La Chaîne Parlementaire

téléfilm biographique

En 1971, un fait divers sanglant défraye la chronique : dans l'enceinte de la prison de Clervaux, un gardien et une infirmière ont été tués lors d'une prise d'otages orchestrée par un détenu. L'opinion publique s'attend à le voir monter bientôt sur l'échafaud. Mais les jurés condamnent aussi à la peine capitale son complice, Roger Bontems. Or, celui-ci n'a assassiné personne. L'avocat Robert Badinter et son collègue Philippe Lemaire entreprennent de mobiliser l'opinion pour sauver Bontems, condamné à mort alors qu'il n'a pas tué. Mais le pourvoi en cassation est rejeté et le président Pompidou refuse d'accorder sa grâce. Quelques années plus tard, un dénommé Patrick Henry est accusé du meurtre d'un enfant... - Critique : Recréation fidèle du récit qu'en a fait Robert Badinter, L'Abolition raconte le pénible combat d'un héros malgré lui - un avocat spécialisé dans le droit des affaires, appelé à défendre un homme condamné d'avance, et métamorphosé par sa ­défaite en croisé de l'abolition. Ce premier volet relate l'étape fondatrice de ce parcours d'exception : il s'ouvre sur une sanglante prise d'otages à la centrale de Clairvaux (1971), qui ­débouche en juin 1972, aux assises de l'Aube, sur le procès de Claude Buffet et de Roger Bontems. Tout indique que c'est Buffet qui a égorgé une infirmière et un gardien, que Bontems n'a pas de sang sur les mains. Pour sauver la tête de Bontems, Badinter s'accroche à une idée simple : on ne tue pas celui qui n'a pas tué... Plus de trente ans après les faits, on ne peut qu'être sidéré(e) par l'intensité des débats et par l'atmos­phère de haine pure, d'une densité presque palpable, qui entoura le procès de Troyes. Tout cela est restitué avec précision, honnêteté et sobriété ; et les scènes finales, qui accompagnent la marche à la mort de Bontems, sont d'une force sidérante. ` Sans être le clone de son personnage, Charles Berling réussit à incarner Robert Badinter au plus juste. Les apparitions de Gérard Depardieu, pantagruélique à souhait dans le rôle d'Henri Torrès (ancien mentor de Badinter), ponctuent cette épuisante bataille judiciaire de pauses bienvenues, porteuses d'une stimulante réflexion sur le métier d'avocat.

De : Verhaeghe Jean-Daniel

Avec : Alain Fromager, Charles Berling, Didier Bezace, Gérard Depardieu, Laurence Cordier, Marc Bodnar, Mathieu Simonet, Monique Chaumette, Philippe Uchan, Quentin Ogier, Thierry Gibault