Télévision : 8 juillet 2018 à 21:00-23:20 sur TMC
film
Choucas, un ancien policier devenu détective privé, tient à honorer sa réputation de forte tête. Rien, pourtant, dans la banale enquête que lui propose madame Pigot, sur les conseils du commissaire Coccioli, n'indique qu'il va rencontrer des difficultés. Quoi de plus simple, en effet, que de retrouver une jeune aveugle disparue ? Seulement voilà, un tueur, Pradier, lui met des bâtons dans les roues. Choucas l'élimine avant de tomber dans un piège tendu par le commissaire. Menacé de mort, il l'abat froidement. Choucas est recherché par tous les policiers, exceptés ceux qui le manipulent. Décidément, tout se complique... Critique : Film français d'Alain Delon (1981). Précédente diffusion : mai 89. Choucas : Alain Delon. Charlotte : Anne Parillaud. Haymann : Michel Auclair. Coccioli : Daniel Ceccaldi. Le commissaire Chauffard : Jean-Pierre Darras. Kasper : Xavier Depraz. Renée Mouzan : Pascale Roberts. Mme Pigot : Annick Alane. Pradier : Gérard Hérold. Jude, le pharmacien : Pierre Belot. Fiche technique. Scénario : Alain Delon et Christopher Frank, d'après le roman de Jean-Patrick Manchette, «Que d'os». Dialogues : C. Frank. Images : Jean Tournier. Décors : Théo Meurisse. Montage : Michel Lewin. Musique : emprunts à Oscar Benton, Sidney Bechet. Critique parue dans Télérama 1654. Durée annoncée : 100 mn. Le genre. Policier noir. L'histoire. Choucas, ancien flic, s'est reconverti en détective privé. Une vieille dame, Mme Pigot, vient le trouver pour qu'il enquête sur la disparition de sa fille aveugle. Choucas se rend compte que cette disparition cache quelque chose d'autre, lorsque Mme Pigot est tuée d'une balle en plein front, sous ses yeux, sur l'esplanade du Trocadéro. Il reçoit des coups de téléphone, des menaces, et se retrouve accusé du meurtre de cette femme et d'un commissaire venu pour l'arrêter. Ce que j'en pense. Acteur et producteur, Alain Delon passait à la réalisation pour parfaire l'image du héros intrépide qu'il aimait donner de lui-même. Le roman de Jean-Patrick Manchette a donc été adapté à sa personnalité. Et Delon, metteur en scène, a bien assimilé les recettes du polar français des années 70-80 : violence, traquenards, meurtres à la pelle, poursuites en voiture. Cela a amené pas mal de poncifs, mais il est vrai que le genre ne peut pas s'en passer. On peut regretter que le magnétisme d'un acteur fabuleux se mette au service de telles conventions. Néanmoins, Alain Delon crève l'écran et s'est complètement investi dans le rôle de Choucas. Jacques Siclier
Année : 1981
Avec : Alain Delon, Alain Delon, Anne Parillaud, Michel Auclair, Daniel Ceccaldi, Jean-Pierre Darras, Gérard Hérold, Pascale Roberts, Annick Alane, Oscar Benton, Christopher Frank, Christopher Frank, Alain Delon, Jean-Patrick Manchette, Théobald Meurisse, Jean Tournier
Télévision : 4 juin 2018 à 20:55-23:20 sur France 3
film : drame
La vie clandestine d'un réseau de la Résistance. Epure funèbre, magistralement mise en scène par Melville, qui a puisé dans le roman de Joseph Kessel et dans ses propres souvenirs. Critique : | Genre : chronique d'un réseau de la Résistance. On serait tenté de qualifier ce film de chef-d'oeuvre, si cette notion galvaudée ne renvoyait pas aussi souvent à l'art officiel. Officiel, le film se refuse à l'être, malgré son poids historique. Ancien résistant gaulliste, Melville l'a porté en lui vingt-cinq ans durant et n'a pu le réaliser qu'à la fin de sa carrière. C'est un regard démystifiant et grave à la fois qu'il porte sur la Résistance et ses hommes de l'ombre. Il montre un quotidien soumis à une tension permanente, où chacun doit se cacher, attendre, guetter, fuir, et parler le moins possible. Cette forme extrême d'engagement tend au cauchemar dépouillé. Elle exige de se salir les mains (l'exécution des traîtres) et surtout de se battre avec soi-même, ses doutes, sa lâcheté et sa peur. Filmant ces combattants clandestins comme des fantômes, des morts en sursis, Melville loue leur courage et leur abnégation sans céder à l'imagerie héroïque. L'Armée des ombres est une épure funèbre et hypnotique dans laquelle les hommes et les femmes, bien que liés par des convictions très fortes, sont immanquablement seuls. Au bout du compte, c'est par le biais de cette solitude mélancolique que ces silhouettes souveraines rejoignent le mythe. — Jacques Morice
Année : 1969
Avec : Jean-Pierre Melville, Lino Ventura, Paul Meurisse, Simone Signoret, Jean-Pierre Cassel, Paul Crauchet, Christian Barbier, Claude Mann, Serge Reggiani, Eric Demarsan, Jean-Pierre Melville, Joseph Kessel, Théobald Meurisse, Pierre Lhomme