Victor

Télévision : 8 octobre 2022 à 01:11-02:35 sur France 3

film : comédie dramatique

Victor, un homme bon et généreux, est secrètement amoureux de Françoise, l'épouse de Marc Pélicier, une crapule qui fut aussi le frère d'armes de Victor pendant la guerre. Lorsque Marc est menacé d'être envoyé en prison, Victor se laisse condamner à sa place, espérant conquérir ainsi le coeur de Françoise. - Critique : C’est en voyant ce genre de film que l’idée selon laquelle Jean Gabin aurait subi une traversée du désert après la guerre prend du sens. Son interprétation de Victor Lestrang, honnête inventeur qui, par fidélité amicale, purge une peine de prison à la place de Marc Pélissier, homme d’affaires sans scrupules, puis le récit de ses amours contrariées avec Françoise, épouse du faux ami, ne tiennent que rarement la route, et l’on soupçonne que, durant le tournage, l’interprète de La Grande Illusion en eut conscience. Adaptant une pièce d’Henry Bernstein, Claude Heymann ne transcende jamais le mélodrame et ses conventions, la raideur de sa mise en scène faisant écho à l’artificialité du dialogue et des situations, à commencer par les relations, souvent proches du ridicule, entre Victor et le couple Pélissier. Dans le rôle de la femme tiraillée entre son confort et ses pulsions, Françoise Christophe n’incarne à aucun moment la passion qu’elle est censée porter au personnage de Victor. Si Gabin, de son côté, n’y croit pas davantage, il sauve quelques plans par son extrême sobriété et la diction étonnante qu’il affectionnait, proche du murmure. La seconde partie est toutefois dynamisée par l’interprétation pleine de fraîcheur de Brigitte Auber. Sa mise au pied du mur du héros du film, dont elle est éprise, est comme une invitation à s’en évader.

Année : 1951

Avec : Brigitte Auber, Camille Guérini, Castelot Jacques, Françoise Christophe, Gaston Modot, Jacques Denoël, Jacques Morel, Jane Morlet, Jean Gabin, Jean-Paul Moulinot, Pierre Mondy, René Hell

Victor

Télévision : 8 octobre 2022 à 01:10-02:35 sur France 3

film : comédie dramatique

Victor, un homme bon et généreux, est secrètement amoureux de Françoise, l'épouse de Marc Pélicier, une crapule qui fut aussi le frère d'armes de Victor pendant la guerre. Lorsque Marc est menacé d'être envoyé en prison, Victor se laisse condamner à sa place, espérant conquérir ainsi le coeur de Françoise. - Critique : C’est en voyant ce genre de film que l’idée selon laquelle Jean Gabin aurait subi une traversée du désert après la guerre prend du sens. Son interprétation de Victor Lestrang, honnête inventeur qui, par fidélité amicale, purge une peine de prison à la place de Marc Pélissier, homme d’affaires sans scrupules, puis le récit de ses amours contrariées avec Françoise, épouse du faux ami, ne tiennent que rarement la route, et l’on soupçonne que, durant le tournage, l’interprète de La Grande Illusion en eut conscience. Adaptant une pièce d’Henry Bernstein, Claude Heymann ne transcende jamais le mélodrame et ses conventions, la raideur de sa mise en scène faisant écho à l’artificialité du dialogue et des situations, à commencer par les relations, souvent proches du ridicule, entre Victor et le couple Pélissier. Dans le rôle de la femme tiraillée entre son confort et ses pulsions, Françoise Christophe n’incarne à aucun moment la passion qu’elle est censée porter au personnage de Victor. Si Gabin, de son côté, n’y croit pas davantage, il sauve quelques plans par son extrême sobriété et la diction étonnante qu’il affectionnait, proche du murmure. La seconde partie est toutefois dynamisée par l’interprétation pleine de fraîcheur de Brigitte Auber. Sa mise au pied du mur du héros du film, dont elle est éprise, est comme une invitation à s’en évader.

Année : 1951

Avec : Brigitte Auber, Camille Guérini, Castelot Jacques, Françoise Christophe, Gaston Modot, Jacques Denoël, Jacques Morel, Jane Morlet, Jean Gabin, Jean-Paul Moulinot, Pierre Mondy, René Hell

Carambolages

Télévision : 6 mars 2022 à 13:30-15:10 sur France 3

film : comédie

Jeune employé ambitieux dans une firme spécialisée dans l'organisation de loisirs, Paul Martin, fiancé à la fille d'un de ses supérieurs, envisage avec plaisir le départ prochain de son futur beau-père, dont il espère récupérer le poste. Mais le départ est soudain reculé et Paul doit dès lors recourir à d'autres méthodes, plus directes. Son zèle lui vaut les félicitations du directeur-général, Norbert Charolais, au point que le jeune homme décide de s'emparer de sa place. Martin apprend que la femme de Charolais entretient une liaison avec le secrétaire général et en tire la matière d'une savoureuse lettre anonyme... - Critique : | Genre : comédie noire. Paul Martin est un jeune homme dévoré d'ambition. Au point de se fiancer avec la fille de son pdg, alors qu'il préfère sa propre secrétaire. Au point de se débarrasser ensuite dudit patron, qui traîne un peu trop sur le chemin de la retraite. Mais attention : un crime, même parfait, peut en cacher un autre... Carambolages est une sorte de bonbon poivré, un cachou aromatisé à l'humour noir. Une belle distribution, un réalisateur talentueux, Marcel Bluwal, qui deux ans plus tard donnera à la télévision son fameux Don Juan avec Michel Piccoli. Avec, en prime, Michel Audiard et Pierre Tchernia au stylo, la recette était prometteuse : hélas, entre la critique sombre et virulente de l'arrivisme et l'accumulation lourdement gaguesque des drames, le film ne trouve pas son rythme, patine, radote et peine à faire sourire. On est bien loin des Tontons flingueurs ou du Viager, malgré la performance survoltée de Michel Serrault en inspecteur de police. Seuls les comédiens pimentent vraiment la friandise : Louis de Funès, toujours drôle, Jean-Claude Brialy, onctueux et cynique à souhait, et même Alain Delon, dans une apparition clin d'oeil à la toute fin de l'histoire. — Cécile Mury

Année : 1963

De : Marcel Bluwal

Avec : Alain Delon, Albert Dinan, Alfred Adam, André Badin, Anne Tonietti, Arnold Marcelle, Blot Florence, Castelli Philippe, Charles Bayard, Coutet Henri, Doat Anne, Gilberte Géniat, Gisèle Grandpré, Guy Bedos, Guy Henry, Henri Virlojeux, Jacques Dynam, Jean-Claude Brialy, Jessie Jeffort, Louis de, Marc Arian, Marcel Bernier, Martine de Breteuil, Michel Serrault, Ozenne Jean, Paul Gay, René Clermont, René Hell, Robert Blome, Sophie Daumier