DVD/Blu-ray : 16 avril 2019
Editeur : Artus Films
Année : 1960
De : Giorgio Ferroni
Avec : Pierre Brice, Scilla Gabel, Dany Carel, Wolfgang Preiss, Robert Boehme, Liana Orfei
DVD/Blu-ray : 16 août 2018
Année : 1973
De : Henri Calef, João Correa
Avec : Marie-France Pisier, Olga Georges-Picot, Carlos, Pierre Brice, François Leccia, Werner Degan, Arlette Schreiber, Anne Funck
Télévision : 17 février 2018 à 06:15-07:10 sur Arte
documentaire : cinéma
Balades cinématographiques entre la France et l'Allemagne - Début des années 1930 : dans les studios de Berlin-Babelsberg, la tendance est de tourner une version allemande et une version française d'un même film. En 1933, Gabin brille dans «Le Tunnel» de Curtis Bernhardt. Dans les années 1960, alors que Romy Schneider débute en France, Pierre Brice, acteur inconnu dans son pays, est adulé par les Allemands. Plus récemment, Isabelle Huppert a inspiré Werner Schroeter ou Michael Haneke, lequel a tourné avec Daniel Auteuil, Juliette Binoche, Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva. Quant à Martina Gedeck, elle tient à jouer voire à se doubler elle-même en français. Sans compter les couples mythiques franco-allemands comme Marlene Dietrich et Jean Gabin, Romy Schneider et Alain Delon. Laurent Heynemann et Matthias Luthardt se penchent sur les nombreuses formes de coopération franco-allemande en matière de cinéma.
Année : 2015
De : Laurent Heynemann
Télévision : 14 novembre 2017 à 13:35-15:40 sur Arte
film : western
Un western réaliste et contemplatif dans la lignée de La Dernière Piste, de Kelly Reichardt, en moins radical et plus inégal. Critique : Depuis Winnetou, chef indien interprété par le Français Pierre Brice, héros d'une série de nanars à l'incroyable succès, cow-boys et Indiens avaient disparu du cinéma allemand. Ils réapparaissent dans ce film singulier qui applique au western les principes formels de « l'école de Berlin » : réalisme contemplatif, minimalisme et refus du spectaculaire. Aux antipodes des aventures kitsch des « westerns choucroute » des années 60-70... Gold raconte le périple de sept immigrés allemands qui, à la fin du xixe siècle, partent chercher de l'or dans le Klondike. Ils sont journaliste, cuisinier ou bonne à tout faire ; la plupart ne sont donc pas préparés aux périls du Grand Nord. Les trappeurs, les vrais, leur prédisent le pire, non sans raison : au fil de leur lente chevauchée, ponctuée d'incidents mécaniques et de fausses pistes, leur convoi est décimé par le froid, les blessures, la folie. Thomas Arslan cadre les grands espaces canadiens comme une prison à ciel ouvert où les aventuriers s'épuisent à atteindre un objectif de plus en plus illusoire. On pense souvent au tout récent La Dernière Piste, où l'Américaine Kelly Reichardt reconstituait le quotidien répétitif des pionniers de la conquête de l'Ouest dans leurs gestes les plus concrets. Le réalisateur n'assume pas jusqu'au bout son parti pris de cinéma-vérité : le film, très original durant un temps, est affadi par une intrigue de vendetta et de chasse à l'homme. Et noyé sous des riffs de guitare électrique, visiblement inspirés par les mélodies de Neil Young dans le Dead Man de Jim Jarmusch. Heureusement, il y a Nina Hoss... L'actrice fétiche du jeune cinéma d'auteur allemand (Barbara, de Christian Petzold) prête, une nouvelle fois, son port altier et son mystère à un personnage de féministe avant l'heure, portée par son obsession d'une vie meilleure. La pépite de Gold, c'est elle. — Samuel Douhaire
Année : 2013
Télévision : 13 novembre 2017 à 22:35-00:10 sur Arte
film : western
Un western réaliste et contemplatif dans la lignée de La Dernière Piste, de Kelly Reichardt, en moins radical et plus inégal. Critique : Depuis Winnetou, chef indien interprété par le Français Pierre Brice, héros d'une série de nanars à l'incroyable succès, cow-boys et Indiens avaient disparu du cinéma allemand. Ils réapparaissent dans ce film singulier qui applique au western les principes formels de « l'école de Berlin » : réalisme contemplatif, minimalisme et refus du spectaculaire. Aux antipodes des aventures kitsch des « westerns choucroute » des années 60-70... Gold raconte le périple de sept immigrés allemands qui, à la fin du xixe siècle, partent chercher de l'or dans le Klondike. Ils sont journaliste, cuisinier ou bonne à tout faire ; la plupart ne sont donc pas préparés aux périls du Grand Nord. Les trappeurs, les vrais, leur prédisent le pire, non sans raison : au fil de leur lente chevauchée, ponctuée d'incidents mécaniques et de fausses pistes, leur convoi est décimé par le froid, les blessures, la folie. Thomas Arslan cadre les grands espaces canadiens comme une prison à ciel ouvert où les aventuriers s'épuisent à atteindre un objectif de plus en plus illusoire. On pense souvent au tout récent La Dernière Piste, où l'Américaine Kelly Reichardt reconstituait le quotidien répétitif des pionniers de la conquête de l'Ouest dans leurs gestes les plus concrets. Le réalisateur n'assume pas jusqu'au bout son parti pris de cinéma-vérité : le film, très original durant un temps, est affadi par une intrigue de vendetta et de chasse à l'homme. Et noyé sous des riffs de guitare électrique, visiblement inspirés par les mélodies de Neil Young dans le Dead Man de Jim Jarmusch. Heureusement, il y a Nina Hoss... L'actrice fétiche du jeune cinéma d'auteur allemand (Barbara, de Christian Petzold) prête, une nouvelle fois, son port altier et son mystère à un personnage de féministe avant l'heure, portée par son obsession d'une vie meilleure. La pépite de Gold, c'est elle. — Samuel Douhaire
Année : 2013
DVD/Blu-ray : 4 octobre 2017
Année : 1980
De : Marcel Camus
Avec : Pierre Brice, Siegfried Rauch, Eric Do, Ralf Wolter, Arthur Brauss, Jean-Claude Deret