Télévision : 21 décembre 2024 à 01:05-03:25 sur France 3
film : comédie dramatique
Panisse va mourir. Césariot, le fils de Fanny et de Marius, polytechnicien à Paris, est appelé au chevet du moribond qui l'a élevé et qu'il croit toujours être son père. Panisse, entouré de ses amis éplorés, ne peut se résigner à avouer la vérité à l'enfant de l'amour et meurt en emportant son secret dans sa tombe. Après son enterrement, le curé insiste auprès de Fanny pour qu'elle ne laisse pas Césariot dans l'ignorance de ses origines. Dûment renseigné sur l'identité de son père naturel, Césariot sort d'une grande conversation avec son grand-père, César, bien décidé à rencontrer l'auteur de ses jours, à présent assagi et garagiste à Toulon... - Critique : | Genre : fin de trilogie. Ecrit pour le cinéma, réalisé (et produit) par Pagnol lui-même, ce dernier volet est celui des bilans, des explications et du pardon. Prise de bec mémorable entre le médecin et le curé, entre la science et la foi, toutes deux impuissantes quand l'heure a sonné. Réflexion de César, rongé par ces années douloureuses, mais amoureux de la vie : « J'aime mieux une vilaine vie qu'une belle mort. » Affirmation de Fanny, qui cesse enfin d'être soumise : « Sans vous, les vieux, je serais heureuse depuis vingt ans. » Beaucoup moins drôle et folklorique que Marius et Fanny, également moins bien joué (Césariot vole la vedette, or André Fouche est fade et irritant), César est iconoclaste. Il remet en cause l'honneur et la bienséance, avançant même l'idée que le bonheur devrait compter plus que tout. — Isabelle Danel
Année : 1936
Avec : Alida Rouffe, André Fouché, Edouard Delmont, Fernand Charpin, Marcel Maupi, Milly Mathis, Orane Demazis, Paul Dulac, Pierre Fresnay, Raimu, Robert Vattier, Thommeray
Télévision : 24 septembre 2022 à 00:11-01:31 sur France 3
film : comédie
Un jour, Claude Lepeltier, un peintre sans talent, souhaite sans raison bonne chance à sa voisine, Marie, une jeune blanchisseuse. Marie, qui doit se marier bientôt, décide de prendre un billet de loterie et promet à l'artiste de partager avec lui ses éventuels gains. Elle remporte le gros lot... - Critique : Un artiste peintre et une jolie blanchisseuse, qui ne sont pas indifférents l’un à l’autre, achètent chacun la moitié d’un billet de Loterie nationale. Ils gagnent le gros lot et partent faire un beau voyage en se promettant de rester aussi sages que frère et sœur. Sacha Guitry hésitait à faire du cinéma lorsqu’il s’est décidé à sauter le pas, réalisant Pasteur puis Bonne Chance, avec l’aide de Fernand Rivers, superviseur technique. Si le premier est encore influencé par sa formation théâtrale, le deuxième est habité par sa jubilation à découvrir un nouveau moyen d’expression. Il s’y grise de mouvement et s’amuse à dévoiler, par exemple, comment on tourne une scène de voiture. Mais l’euphorie où baigne Bonne Chance est aussi inspirée par un état de grâce amoureux. À 50 ans, Sacha Guitry vient d’épouser Jacqueline Delubac (sa troisième femme) ; incarnant, avec son brio cabotin, le personnage du séducteur-baratineur subjugué, il lui fait une cour effrénée, multipliant les mots d’esprit et les marivaudages coquins. Outre un cynisme annonciateur du Roman d’un tricheur, on glane, ici et là, quelques savoureuses répliques, comme celle du serveur de restaurant troublé par le flirt de ses clients : « Une tarte aux frises ou aux ceraises ? »
Année : 1935
De : Fernand Rivers
Avec : André Numès Fils, Andrée Guize, Guitry Sacha, Jacqueline Delubac, Paul Dulac, Pauline Carton, Rivers Cadet, Robert Darthez
Télévision : 24 septembre 2022 à 00:10-01:30 sur France 3
film : comédie
Un jour, Claude Lepeltier, un peintre sans talent, souhaite sans raison bonne chance à sa voisine, Marie, une jeune blanchisseuse. Marie, qui doit se marier bientôt, décide de prendre un billet de loterie et promet à l'artiste de partager avec lui ses éventuels gains. Elle remporte le gros lot... - Critique : Un artiste peintre et une jolie blanchisseuse, qui ne sont pas indifférents l’un à l’autre, achètent chacun la moitié d’un billet de Loterie nationale. Ils gagnent le gros lot et partent faire un beau voyage en se promettant de rester aussi sages que frère et sœur. Sacha Guitry hésitait à faire du cinéma lorsqu’il s’est décidé à sauter le pas, réalisant Pasteur puis Bonne Chance, avec l’aide de Fernand Rivers, superviseur technique. Si le premier est encore influencé par sa formation théâtrale, le deuxième est habité par sa jubilation à découvrir un nouveau moyen d’expression. Il s’y grise de mouvement et s’amuse à dévoiler, par exemple, comment on tourne une scène de voiture. Mais l’euphorie où baigne Bonne Chance est aussi inspirée par un état de grâce amoureux. À 50 ans, Sacha Guitry vient d’épouser Jacqueline Delubac (sa troisième femme) ; incarnant, avec son brio cabotin, le personnage du séducteur-baratineur subjugué, il lui fait une cour effrénée, multipliant les mots d’esprit et les marivaudages coquins. Outre un cynisme annonciateur du Roman d’un tricheur, on glane, ici et là, quelques savoureuses répliques, comme celle du serveur de restaurant troublé par le flirt de ses clients : « Une tarte aux frises ou aux ceraises ? »
Année : 1935
De : Fernand Rivers, Guitry Sacha
Avec : André Numès Fils, Andrée Guize, Guitry Sacha, Jacqueline Delubac, Paul Dulac, Pauline Carton, Rivers Cadet, Robert Darthez