Patrick Kearney : passages TV

Créez gratuitement votre compte Evernext pour être averti de toutes les actualités de Patrick Kearney.

Créer mon compte

Antérieurement en 2018
 

Une place au soleil

Télévision : 15 mai 2018 à 13:35-15:40 sur Arte

film : drame

Décors, musique et photo magnifiques pour un luxueux produit hollywoodien aux accents tragiques. Au cœur de cet écrin splendide règne Elizabeth Taylor. Déchirant ! Critique : | Genre : drame de l’amour impossible. George est tiré du ruisseau par son oncle richissime, qui lui offre un emploi dans son usine. Là, il emballe des chemises et une ouvrière nommée Alice, qui se retrouve enceinte et le supplie de l’épouser. En même temps, il tombe fou amoureux d’une femme de la haute société, Angela. Empêtré dans sa double vie, George perd la tête… George Stevens cache son dégoût du rêve américain derrière un cinéma ultra hollywoodien. Ce classicisme apparent est une attaque provocatrice contre Hollywood, qui s’échine à esthétiser la misère, jusqu’à l’enterrer. Là réside le talent du réalisateur, amoureux des paradoxes et spectaculairement engagé. Une place au soleil est un requiem grinçant, à la fois tapageur et déchiré. Au bout des cordes des violons se balancent de tristes pendus, sacrifiés par une société faussement égalitaire, condamnés pour leur présomption de révolte sociale. Le cinéaste réussit à dénoncer, discrètement mais efficacement, les ligues anti-avortement et la peine de mort. Ses acteurs font merveille, notamment Shelley Winters, femme martyrisée par de faux amis, qui semble répéter son futur rôle dans La Nuit du chasseur.

Année : 1951

Avec : George Stevens, Elizabeth Taylor, Montgomery Clift, Shelley Winters, Raymond Burr, Anne Revere, Keefe Brasselle, Fred Clark, Herbert Heyes, Franz Waxman, Harry Brown, Patrick Kearney, Michael Wilson, Theodore Dreiser, William Mellor

Antérieurement en 2018
 

Une place au soleil

Télévision : 3 mai 2018 à 13:35-15:35 sur Arte

film : drame

Décors, musique et photo magnifiques pour un luxueux produit hollywoodien aux accents tragiques. Au cœur de cet écrin splendide règne Elizabeth Taylor. Déchirant ! Critique : | Genre : drame de l’amour impossible. George est tiré du ruisseau par son oncle richissime, qui lui offre un emploi dans son usine. Là, il emballe des chemises et une ouvrière nommée Alice, qui se retrouve enceinte et le supplie de l’épouser. En même temps, il tombe fou amoureux d’une femme de la haute société, Angela. Empêtré dans sa double vie, George perd la tête… George Stevens cache son dégoût du rêve américain derrière un cinéma ultra hollywoodien. Ce classicisme apparent est une attaque provocatrice contre Hollywood, qui s’échine à esthétiser la misère, jusqu’à l’enterrer. Là réside le talent du réalisateur, amoureux des paradoxes et spectaculairement engagé. Une place au soleil est un requiem grinçant, à la fois tapageur et déchiré. Au bout des cordes des violons se balancent de tristes pendus, sacrifiés par une société faussement égalitaire, condamnés pour leur présomption de révolte sociale. Le cinéaste réussit à dénoncer, discrètement mais efficacement, les ligues anti-avortement et la peine de mort. Ses acteurs font merveille, notamment Shelley Winters, femme martyrisée par de faux amis, qui semble répéter son futur rôle dans La Nuit du chasseur.

Année : 1951

Avec : George Stevens, Elizabeth Taylor, Montgomery Clift, Shelley Winters, Raymond Burr, Anne Revere, Keefe Brasselle, Fred Clark, Herbert Heyes, Franz Waxman, Harry Brown, Patrick Kearney, Michael Wilson, Theodore Dreiser, William Mellor