Black Adam

Télévision : 15 décembre à 21:10-23:30 sur TF1

film d'action

Il y a 5000 ans, Black Adam a été emprisonné pour avoir vengé l'assassinat de son fils. Aujourd'hui libéré, il décide d'utiliser les super-pouvoirs dont il a hérité des anciens dieux afin de rendre la justice selon ses critères. Mais ses agissements ne passent pas inaperçus, notamment pour la Justice Society of America, qui souhaite tout d'abord l'arrêter avant de comprendre qu'il peut leur apporter beaucoup plus sur Terre que derrière des barreaux. Mais la tâche s'annonce plus compliquée que prévu au vu du caractère du personnage... - Critique : Habitué à sauver le monde au cinéma depuis le début des années 2000, Dwayne Johnson n’avait encore jamais exercé en justaucorps. Black Adam, le superhéros qu’il incarne dans le film du même nom sorti ce mercredi, traînait pourtant dans les cartons de la Warner depuis au moins 2007. Un héros plus anti que super, cela dit. The Rock fronce d’ailleurs les sourcils pendant deux heures et quatre minutes, histoire de souligner les intentions de son personnage. Son Black Adam très premier degré fait regretter son jeu habituel à la limite de l’ironie où, de Fast and Furious à Baywatch, il semble toujours sur le point de faire un clin d’œil. Peut-être tire-t-il la tronche face à un scénario alambiqué. Quatre factions et une quinzaine de personnages. Les gentils (les vrais), les moins gentils (les membres de la Justice League, qui déclarent agir pour le bien commun), les méchants (très), et Black Adam (c’est compliqué). Ce dernier, sorte de Superman bis – avec supplément éclairs depuis sa rencontre avec un sorcier –, fulmine contre tous les imprudents qui se mettent en travers de sa route. L’ambiance de baston générale laisse peu de place à la réflexion. Il s’agit globalement de déterminer qui régnera sur Khandaq, un pays imaginaire. Jaume Collet-Serra, réalisateur de la bonne surprise The Shallows, s’en sort sans déshonneur. De vraies idées rythment les scènes d’action. Ça passe ou ça casse : angles de caméra téméraires, ralentis ou très gros plans en pleins moments de bravoure à la Zack Snyder, auteur de la charte esthétique officieuse du DC Cinematic Universe. L’ensemble surnage pourtant dans un camaïeu de teintes marronnasses et se limite à une oubliable origin story, tout un long métrage pensé uniquement pour installer Black Adam et le parachuter dans d’autres films à venir. Projet limpide et assumé, puisque le seul événement notable de ce non-événement débarque… dans la scène post-générique.

Année : 2022

De : Jaume Collet-Serra

Avec : Aldis Hodge, Dwayne Johnson, Marwan Kenzari, Noah Centineo, Notary Terry, Pierce Brosnan, Quintessa Swindell, Sarah Shahi

The Recruit

Netflix : 23 juillet

Un jeune avocat engagé par la CIA se retrouve au cœur d'un dangereux imbroglio politique aux ramifications internationales lorsqu'une ancienne source menace de révéler la nature de sa longue relation avec l'agence… à moins d'être innocentée d'un crime terrible.

De : Alexi Hawley

Avec : Noah Centineo, Laura Haddock, Aarti Mann, Colton Dunn, Fivel Stewart, Daniel Quincy Annoh, Kristian Bruun

À tous les garçons que j'ai aimés

Netflix : 23 juillet

La vie sentimentale de Lara Jean Song Covey passe du rêve à la pire des réalités quand ses lettres d'amour aux cinq garçons qu'elle a toujours aimés arrivent mystérieusement chez leurs destinataires.

De : Susan Johnson

Avec : Lana Condor, Noah Centineo, Janel Parrish, Anna Cathcart, Andrew Bachelor, Trezzo Mahoro, Emilija Baranac