Télévision : samedi 22 février à 18:30-21:10 sur 6ter
film fantastique
Aladdin, un orphelin, survit comme il peut en volant sur les étals. En fuite après un vol, il tombe sous le charme de la princesse Jasmine, qui a réussi à s'échapper du palais du sultan. Il croise la route du puissant magicien Jafar qui lui promet de le rendre riche, suffisamment pour séduire une princesse. En échange, Aladdin doit aller dans la caverne aux merveilles où se cache une lampe. Quand Aladdin frotte l'objet, un génie bleu en sort, prêt à exaucer trois de ses voeux. Celui-ci le transforme en prince. Sous cette nouvelle apparence, Aladdin se rend à la cour et y revoit sa bien-aimée. Mais Jafar veut récupérer la lampe... - Critique : Après Cendrillon, La Belle et la Bête ou encore Le Livre de la jungle et en attendant Mulan (en salles le 25 mars), Disney poursuit ici son grand œuvre : recycler en prises de vues réelles le catalogue de dessins animés mythiques. Cet Aladdin « en chair et en os » est scrupuleusement calqué sur son modèle : on embarque à nouveau sur un tapis volant, on entonne Ce rêve bleuuu à pleins poumons, babouches au vent, dans une chatoyante débauche d’effets spéciaux dernier cri. L’autre célèbre truc bleu de cet univers enchanté, c’est le génie, jadis irrésistible, par la grâce d’une animation fantasque et de la tchatche étourdissante du regretté Robin Williams. Le remplacer par Will Smith, sa malice, son exubérance, n’était pas, en soi, une mauvaise idée. Mais ses blagues tombent franchement à plat — et ses pirouettes sont moins vives. Malgré le faste des décors, dans la ville imaginaire d’Agrabah, et les chorégraphies bollywoodiennes qui l’égaient, le film manque de tout : de rythme, d’humour, et surtout de charisme. Même si Naomi Scott compose une Jasmine déterminée, plus sultane que princesse — elle a même sa chanson féministe toute neuve rien qu’à elle, visant le futur tube façon Libérée, délivrée — le jeune Mena Massoud (Aladdin) et son ennemi le méchant vizir Jafar (Marwan Kenzari) restent d’une fadeur décourageante. Le réalisateur Guy Ritchie lui-même (Snatch, The Gentlemen) est plus coutumier des bagarres spectaculaires et des polars ironiques que des bluettes musicales en milieu orientalisant. Il a beau frotter la lampe, la magie n’y est plus.
Année : 2019
Avec : Amir Boutrous, Aubrey Lin, Billy Magnussen, Jamal Sims, Jordan A, Leah Hill, Marwan Kenzari, Massoud Mena, Naomi Scott, Nasim Pedrad, Navid Negahban, Nicky Andersen, Taliyah Blair, Will Smith
Télévision : 19 février à 21:10-23:30 sur 6ter
film fantastique
Aladdin, un orphelin, survit comme il peut en volant sur les étals. En fuite après un vol, il tombe sous le charme de la princesse Jasmine, qui a réussi à s'échapper du palais du sultan. Il croise la route du puissant magicien Jafar qui lui promet de le rendre riche, suffisamment pour séduire une princesse. En échange, Aladdin doit aller dans la caverne aux merveilles où se cache une lampe. Quand Aladdin frotte l'objet, un génie bleu en sort, prêt à exaucer trois de ses voeux. Celui-ci le transforme en prince. Sous cette nouvelle apparence, Aladdin se rend à la cour et y revoit sa bien-aimée. Mais Jafar veut récupérer la lampe... - Critique : Après Cendrillon, La Belle et la Bête ou encore Le Livre de la jungle et en attendant Mulan (en salles le 25 mars), Disney poursuit ici son grand œuvre : recycler en prises de vues réelles le catalogue de dessins animés mythiques. Cet Aladdin « en chair et en os » est scrupuleusement calqué sur son modèle : on embarque à nouveau sur un tapis volant, on entonne Ce rêve bleuuu à pleins poumons, babouches au vent, dans une chatoyante débauche d’effets spéciaux dernier cri. L’autre célèbre truc bleu de cet univers enchanté, c’est le génie, jadis irrésistible, par la grâce d’une animation fantasque et de la tchatche étourdissante du regretté Robin Williams. Le remplacer par Will Smith, sa malice, son exubérance, n’était pas, en soi, une mauvaise idée. Mais ses blagues tombent franchement à plat — et ses pirouettes sont moins vives. Malgré le faste des décors, dans la ville imaginaire d’Agrabah, et les chorégraphies bollywoodiennes qui l’égaient, le film manque de tout : de rythme, d’humour, et surtout de charisme. Même si Naomi Scott compose une Jasmine déterminée, plus sultane que princesse — elle a même sa chanson féministe toute neuve rien qu’à elle, visant le futur tube façon Libérée, délivrée — le jeune Mena Massoud (Aladdin) et son ennemi le méchant vizir Jafar (Marwan Kenzari) restent d’une fadeur décourageante. Le réalisateur Guy Ritchie lui-même (Snatch, The Gentlemen) est plus coutumier des bagarres spectaculaires et des polars ironiques que des bluettes musicales en milieu orientalisant. Il a beau frotter la lampe, la magie n’y est plus.
Année : 2019
Avec : Amir Boutrous, Aubrey Lin, Billy Magnussen, Jamal Sims, Jordan A, Leah Hill, Marwan Kenzari, Massoud Mena, Naomi Scott, Nasim Pedrad, Navid Negahban, Nicky Andersen, Taliyah Blair, Will Smith
Télévision : 16 février à 21:05-23:00 sur TFX
film fantastique
Nick Morton, Jenny Halsey et leur équipe viennent de mettre au jour une momie. Le duo est pour l'heure à bord d'un avion, en train d'escorter la précieuse relique. Mais une nuée de chauve-souris provoque un crash. Nick, pourtant déclaré mort, revient miraculeusement à la vie. Jenny et lui rencontrent alors le docteur Henry Jekyll, spécialiste de l'Egypte ancienne, qui leur raconte les origines de la momie et la malédiction qui lui est rattachée. Il s'agit de la princesse Ahmanet dont l'arrogance lui valut d'être emmaillotée et enterrée vive. Nick et Jenny se retrouvent bientôt les proies de cette Momie vengeresse... - Critique : Il ne fallait pas la réveiller. La momie est un danger public, en particulier pour les amateurs de suspense. On ne vous révélera rien, c’est le film qui s’en charge dès le prologue, dévoilant le pourquoi du comment, jusqu’à la dernière bandelette. Mystérieux comme le mode d’emploi d’un meuble en kit, le scénario tiendrait sur une carte de visite : une ancienne malédiction jaillit de son sarcophage pour répandre la terreur sur le monde en général, et sur Tom Cruise en particulier. Une fois admis ce défaut de fabrication, on embarque dans une ébouriffante attraction, entièrement dédiée aux scènes d’action spectaculaires. Bonne surprise : dans un avion en plein crash ou au fond d’une crypte ténébreuse, ces séquences se révèlent aussi habiles que l’intrigue est plate. Bourré d’effets spéciaux alors du dernier cri, ce ludique divertissement est le premier volet d’une nouvelle saga hollywoodienne consacrée à une guilde de personnages fantastiques, à la manière des superhéros de Marvel ou de DC Comics. Sauf que cette fois, les studios Universal recyclent leur patrimoine de vieux films d’épouvante et de méchants mythiques. En attendant, entre autres, créature de Frankenstein, loup-garou et homme invisible, on fait ainsi connaissance avec les plus célèbres schizophrènes du gothique victorien, le Dr Jekyll et son double, Mister Hyde, tous deux interprétés avec une malice gourmande par Russell Crowe. L’ex-gladiator réussit même à arracher quelques scènes à Tom Cruise, ce qui relève de l’exploit. Car la star hante chaque plan, chaque cascade, avec une dose inhabituelle d’autodérision. C’est l’autre bonne surprise : un humour alerte et bon enfant, pas du tout momifié.
Année : 2017
Avec : Alex Reynolds, Annabelle Wallis, Charlie Mayhew, Courtney B, Dylan Smith, Jake Johnson, Javier Botet, Marwan Kenzari, Russell Crowe, Sean Cameron, Shanina Shaik, Simon Atherton, Tom Cruise
Télévision : 11 février à 23:50-02:00 sur NRJ 12
film d'action
Dans le futur, la Terre manque de ressources à cause de la surpopulation. Nicolette Cayman, qui dirige le Bureau d'Allocation des Naissances, est chargée de mener à bien une politique d'enfant unique. Terrence Settman désobéit à cette loi liberticide quand sa fille accouche de sept bébés. Il donne à chacune de ses filles le nom d'un jour de la semaine. Afin de ne pas être démasquées, chacune d'elles ne sortira que le jour qui correspond à son prénom et sous l'identité unique de Karen Settman. Le stratagème fonctionne pendant des années. Mais un jour, Lundi est arrêtée. Ses six soeurs encore libres, aux personnalités très différentes, tentent l'impossible pour la retrouver et échapper aux sbires armés de Nicolette Cayman... - Critique : En 2073, sur une Terre surpeuplée, la politique de l’enfant unique a été instaurée. Pour survivre, des septuplées (Noomi Rapace, fois sept) appliquent un stratagème élaboré par leur grand-père (Willem Dafoe, trois ou quatre flash-back et puis s’en va). Elles vivent retranchées dans leur appartement, sortent chacune un jour par semaine et prétendent, à l’extérieur, être une seule et même personne. Le film promet un vertige schizophrène, comme dans la scène inaugurale de repas réunissant les sept. Hélas, le Norvégien Tommy Wirkola, visiblement absorbé par les défis techniques liés au tournage, néglige totalement la caractérisation des héroïnes. Les sept personnalités se réduisent en fait à sept looks : la Noomi hackeuse, la Noomi sportive, la Noomi fêtarde, etc. Et la science-fiction est, ici, une caricature de dystopie — voir Glenn Close en méchante politicienne, avec coupe de cheveux amidonnée de circonstance. Pis : Seven Sisters, sorte de Fils de l’homme inversé, est déplaisamment malthusien. Il suffit, pour s’en convaincre, de voir le peu d’importance que le metteur en scène attache à la vie des personnages (sœurs comprises), qui périssent en une suite d’exécutions plus ou moins sommaires.
Année : 2017
De : Wirkola Tommy
Avec : Averton Kirsty, Cameron Jack, Frode Stig, Glenn Close, Lara Decaro, Marwan Kenzari, Noomi Rapace, Pål Sverre, Robert Wagner, Rubeck Christian, Tomiwa Edun, Willem Dafoe
Netflix : 23 octobre 2024
Bien qu’elle ait été consciencieusement enterrée dans un tombeau au fin fond d’un insondable désert, une princesse de l’ancienne Égypte dont le destin lui a été injustement ravi, revient à la vie, et va déverser sur notre monde des siècles de rancœurs accumulées et de terreur dépassant l’entendement humain. Des sables du Moyen Orient, aux pavés de Londres en passant par les ténébreux labyrinthes d’antiques tombeaux dérobés, LA MOMIE nous transporte dans un monde à la fois terrifiant et merveilleux, peuplé de monstres et de divinités, dépoussiérant au passage un mythe vieux comme le monde.
De : Alex Kurtzman
Avec : Tom Cruise, Annabelle Wallis, Sofia Boutella, Jake Johnson, Courtney B Vance, Russell Crowe, Marwan Kenzari
Prime Video : 10 octobre 2024
2073. La Terre est surpeuplée. Le gouvernement décide d’instaurer une politique d’enfant unique, appliquée de main de fer par le Bureau d’Allocation des Naissances, sous l’égide de Nicolette Cayman. Confronté à la naissance de septuplées, Terrence Settman décide de garder secrète l’existence de ses 7 petites-filles. Confinées dans leur appartement, prénommées d’un jour de la semaine, elles devront, chacune à leur tour, partager une identité unique à l’extérieur, simulant l’existence d’une seule personne : Karen Settman. Si le secret demeure intact des années durant, tout s’effondre le jour où Lundi disparaît mystérieusement...
De : Tommy Wirkola
Avec : Noomi Rapace, Glenn Close, Willem Dafoe, Marwan Kenzari, Christian Rubeck, Pål Sverre Hagen, Tomiwa Edun