Le club des trois

Télévision : 23 juillet à 01:25-02:35 sur Arte

film policier

Trois artistes de foire quittent le cirque dans lequel ils travaillent, et décident d'utiliser leurs talents pour commettre des cambriolages. Ils deviennent "Le club des trois" : le professeur Echo, ventriloque, prend le rôle d'une gentille vieille grand-mère qui tient une boutique d'oiseaux exotiques. Tweedledee, "l'homme de vingt pouces de haut", devient son grand bébé. Hercules est leur assistant. Ils ont pour égérie la belle Rosie. Bientôt, leurs exploits criminels déchaînent les passions. L'amour que Rosie éprouve pour Hector McDonald, l'employé de l'oisellerie, crée des complications imprévues... - Critique : Sept ans avant son conte horrifique Freaks, Tod Browning situait déjà l’intrigue du Club des trois au sein d’une troupe de cirque. Avaleur de sabre, sœurs siamoises, femme gigantesque, hercule à la force surhumaine… Autant de personnages atypiques qui ancrent le film dans une ambiance singulière et inquiétante. Tod Browning transforme le scénario classique de film noir — trois forains qui s’associent pour commettre des vols la veille de Noël — en une tragi-comédie macabre : le club de malfrats est composé d’un nain qui se fait passer pour un bébé, d’un ventriloque qui s’habille en vieille femme et d’un costaud qui a du mal à cacher sa bêtise et sa cruauté… Quelle idée, d’imaginer un ventriloque en héros d’un film muet qui, en plus, vend des perroquets qui parlent ! Comme si Tod Browning s’impatientait d’attendre l’arrivée du parlant… Si on arrive à croire au personnage, et presque à entendre parler sa marionnette, c’est en grande partie grâce au jeu habité de son acteur fétiche, Lon Chaney. Les deux hommes se sont rencontrés en 1919 et tourneront dix films ensemble, tous nimbés d’une étrangeté dérangeante. Mais parsemés d’humour aussi : dans Le Club des trois, c’est affublé de sa panoplie de vieille dame que le ventriloque fait une crise de jalousie à celle qu’il aime sans retour ; et quand le nain, habillé en bébé, se met à fumer un gros cigare, Tod Browning s’amuse à choquer les puritains toujours plus actifs à Hollywood.

Année : 1925

Avec : E Alyn, Edward Connelly, Harry Earles, Lon Chaney, Mae Busch, Matt Moore, Matthew Betz, McLaglen Victor, William Humphrey

Le club des trois

Télévision : 23 juillet à 01:20-02:35 sur Arte

film policier

Trois artistes de foire quittent le cirque dans lequel ils travaillent, et décident d'utiliser leurs talents pour commettre des cambriolages. Ils deviennent "Le club des trois" : le professeur Echo, ventriloque, prend le rôle d'une gentille vieille grand-mère qui tient une boutique d'oiseaux exotiques. Tweedledee, "l'homme de vingt pouces de haut", devient son grand bébé. Hercules est leur assistant. Ils ont pour égérie la belle Rosie. Bientôt, leurs exploits criminels déchaînent les passions. L'amour que Rosie éprouve pour Hector McDonald, l'employé de l'oisellerie, crée des complications imprévues...

Année : 1925

Avec : E Alyn, Edward Connelly, Harry Earles, Lon Chaney, Mae Busch, Matt Moore, Matthew Betz, McLaglen Victor, William Humphrey

Rio Grande

Télévision : 3 janvier 2023 à 21:20-22:59 sur C8

film : western

Sur ordre du général Sheridan et contre sa volonté, Kirby Yorke a brûlé la plantation de son épouse, d'origine sudiste. Elle ne lui a jamais pardonné ce geste et, depuis quinze ans, Kirby et sa femme Kathleen vivent séparés. Le colonel Yorke commande maintenant un fort à la frontière mexicaine, sans cesse en butte aux incursions des Apaches retranchés au Mexique, où la cavalerie américaine ne peut pas les poursuivre. Dans un détachement de recrues, il a la surprise de reconnaître son fils Jeff, bientôt suivi par sa mère. Celle-ci s'oppose à l'enrôlement de son garçon, qu'elle est venue empêcher de combattre. Mais le père et le fils sont obstinés... - Critique : John Ford n’a tourné ce film que pour pouvoir faire ensuite librement L’Homme tranquille. Pourtant, cette suite inavouée de Fort Apache, décrivant la guérilla entre Tuniques bleues et Indiens à la frontière mexicaine, est magnifique de réalisme et de désenchantement. Le lieutenant-colonel Yorke, que joue John Wayne (avec une moustache), est partagé entre sa famille (son fils est sous ses ordres, son ex-femme les a rejoints) et l’armée, prétexte à une réflexion éminemment fordienne sur la guerre et les sacrifices qu’elle exige. Les scènes d’action sont remarquables, et, anecdote, le film inspira Goscinny pour deux albums de Lucky Luke, Le 20ᵉ de cavalerie et Canyon Apache.

Année : 1950

De : John Ford

Avec : Ben Johnson, Chill Wills, Claude Jarman, Grant Withers, Harry Carey, J Carrol, Jack Carson, John Wayne, Maureen O'Hara, McLaglen Victor, Peter Ortiz, Sons of the Pioneers

La charge héroïque

Télévision : 16 octobre 2022 à 13:30-15:15 sur Arte

film : western

1876. A la veille de quitter l'armée, sa véritable famille, le capitaine Nathan Brittles se voit confier une dernière mission. Il doit conduire madame Allshard, la femme du commandant, et Olivia Dandridge, sa nièce, jusqu'au relais de la diligence. Mais les Indiens ont incendié les lieux... - Critique : C’est le deuxième volet de la trilogie de Ford sur la cavalerie. Et le plus beau. L’annonce de la mort du général Custer et de ses hommes parvient à un avant-poste de l’armée, au cœur de Monument Valley. Le capitaine Brittles se recueille sur la tombe de sa femme (scène récurrente chez Ford depuis Vers sa destinée) et lui confie sa tristesse de devoir partir à la retraite. Il doit s’acquitter d’une ultime – et dérisoire – mission : conduire l’épouse du commandant et sa nièce jusqu’au relais de la diligence. Pas ou peu de glorieux faits d’armes dans le récit : Ford préfère décrire, non sans humour, la longue marche des cavaliers et le quotidien ingrat de la vie de garnison. On est loin de la « charge héroïque » promise stupidement par le titre français. Le titre original, « Elle portait un ruban jaune », dit mieux la nostalgie qui émane de ce film délicat, où le vieux soldat perçoit les échos de sa propre jeunesse dans la rivalité de deux lieutenants pour la belle Olivia (Joanne Dru). John Wayne, vieilli de vingt ans pour le rôle, est bouleversant.

Année : 1949

De : John Ford

Avec : Arthur Shields, Ben Johnson, Fred Graham, Harry Carey, Joanne Dru, John Agar, John Wayne, McLaglen Victor, Michael Dugan, Mildred Natwick, O'Brien George, Tom Tyler

La charge héroïque

Télévision : 3 octobre 2022 à 13:35-15:15 sur Arte

film : western

1876. A la veille de quitter l'armée, sa véritable famille, le capitaine Nathan Brittles se voit confier une dernière mission. Il doit conduire madame Allshard, la femme du commandant, et Olivia Dandridge, sa nièce, jusqu'au relais de la diligence. Mais les Indiens ont incendié les lieux... - Critique : C’est le deuxième volet de la trilogie de Ford sur la cavalerie. Et le plus beau. L’annonce de la mort du général Custer et de ses hommes parvient à un avant-poste de l’armée, au cœur de Monument Valley. Le capitaine Brittles se recueille sur la tombe de sa femme (scène récurrente chez Ford depuis Vers sa destinée) et lui confie sa tristesse de devoir partir en retraite. Il doit s’acquitter d’une ultime — et dérisoire — mission : conduire l’épouse du commandant et sa nièce jusqu’au relais de la diligence. Pas ou peu de glorieux faits d’armes dans le récit : Ford préfère décrire, non sans humour, la longue marche des cavaliers et le quotidien ingrat de la vie de garnison. On est loin de la « charge héroïque » promise stupidement par le titre français. Le titre original, « Elle portait un ruban jaune », dit mieux la nostalgie qui émane de ce film délicat, où le vieux soldat perçoit les échos de sa propre jeunesse dans la rivalité de deux lieutenants pour la belle Olivia (Joanne Dru). John Wayne, vieilli de vingt ans pour le rôle, est bouleversant.

Année : 1949

De : John Ford

Avec : Arthur Shields, Ben Johnson, Fred Graham, Harry Carey, Joanne Dru, John Agar, John Wayne, McLaglen Victor, Michael Dugan, Mildred Natwick, O'Brien George, Tom Tyler

La charge héroïque

Télévision : 2 octobre 2022 à 20:55-22:35 sur Arte

film : western

1876. A la veille de quitter l'armée, sa véritable famille, le capitaine Nathan Brittles se voit confier une dernière mission. Il doit conduire madame Allshard, la femme du commandant, et Olivia Dandridge, sa nièce, jusqu'au relais de la diligence. Mais les Indiens ont incendié les lieux... - Critique : C’est le deuxième volet de la trilogie de Ford sur la cavalerie. Et le plus beau. L’annonce de la mort du général Custer et de ses hommes parvient à un avant-poste de l’armée, au cœur de Monument Valley. Le capitaine Brittles se recueille sur la tombe de sa femme (scène récurrente chez Ford depuis Vers sa destinée) et lui confie sa tristesse de devoir partir en retraite. Il doit s’acquitter d’une ultime — et dérisoire — mission : conduire l’épouse du commandant et sa nièce jusqu’au relais de la diligence. Pas ou peu de glorieux faits d’armes dans le récit : Ford préfère décrire, non sans humour, la longue marche des cavaliers et le quotidien ingrat de la vie de garnison. On est loin de la « charge héroïque » promise stupidement par le titre français. Le titre original, « Elle portait un ruban jaune », dit mieux la nostalgie qui émane de ce film délicat, où le vieux soldat perçoit les échos de sa propre jeunesse dans la rivalité de deux lieutenants pour la belle Olivia (Joanne Dru). John Wayne, vieilli de vingt ans pour le rôle, est bouleversant.

Année : 1949

De : John Ford

Avec : Arthur Shields, Ben Johnson, Fred Graham, Harry Carey, Joanne Dru, John Agar, John Wayne, McLaglen Victor, Michael Dugan, Mildred Natwick, O'Brien George, Tom Tyler