Télévision : 30 mars à 21:00-22:45 sur Arte
film : western
En 1880, au Texas, Guthrie McCabe, un homme cynique et corrompu, est devenu le shérif de Tascosa. Ses nombreuses transactions avec les Comanches lui ont permis de connaître leur chef. C'est pourquoi il est contacté par Frazer, commandant de cavalerie, pour accomplir une mission spéciale : négocier avec les Indiens le "rachat" de prisonniers blancs, enlevés des années auparavant. McCabe fait équipe avec le lieutenant Jim Gary, un homme intègre, pour aller négocier. Mais dès leur arrivée, les deux hommes sont capturés par les Comanches, qui les mènent jusqu'à leur chef. Les deux prisonniers, aux caractères très différents, comprennent qu'ils doivent oublier leurs rancoeurs pour se sortir de ce mauvais pas... - Critique : Cinq ans après sa monumentale Prisonnière du désert, John Ford reprend le même thème : la recherche de Blancs capturés par les Indiens. La Prisonnière… était l’histoire d’un homme seul animé d’une soif de vengeance implacable. Avec Les Deux Cavaliers, John Ford replace cette quête des disparus dans un cadre social plus large : McCabe, le shérif cynique, et Jim Gary, le lieutenant inflexible, agissent pour le compte de familles dévastées qui ont vu les Comanches enlever leurs enfants. Les deux cavaliers incarnent deux visions du monde : un militaire sûr du bien-fondé de sa mission — paradoxalement idéaliste — et un alcoolique nihiliste qui a tout compris avant tout le monde : élevés par les Indiens, les petits Blancs sont devenus des Peaux-Rouges. On a rarement vu James Stewart jouer aussi librement. Il fait de son personnage un bouffon tour à tour détestable et profondément humain. Visiblement, la sympathie de Ford lui revient. Avec sa maîtrise légendaire de l’espace et du rythme, le réalisateur passe du buddy movie au tragique le plus noir. La violence éclate, soudaine, retombe aussi vite pour réapparaître, plus maîtrisée, insidieuse, dans la scène du bal, où une femme sauvée des Comanches affronte le mépris de la « bonne société ». On a tendance à l’oublier, mais, avec John Ford, le sauvage n’est jamais celui que l’on croit.
Année : 1961
De : John Ford
Avec : Carey Olive, Cristal Linda, Devine Andy, Harry Carey, Henry Brandon, James Stewart, Jeanette Nolan, John McIntire, Qualen John, Richard Widmark, Shirley Jones, Woody Strode
DVD/Blu-ray : 6 novembre 2024
Editeur : Rimini Editions
Année : 1959
De : John Ford
Avec : John Wayne, William Holden, Constance Towers, Althea Gibson, Judson Pratt, Hoot Gibson, Ken Curtis, Willis Bouchey
DVD/Blu-ray : 30 octobre 2024
Editeur : MGM / United Artists
De : Sergio Leone, John Sturges, John Ford, Henry Hathaway, George Marshall
Avec : Clint Eastwood, Gian Maria Volonté, Marianne Koch, Wolfgang Lukschy, Mario Brega, Sieghardt Rupp, Joseph Egger, Antonio Prieto, Lee Van Cleef, Luigi Pistilli, Klaus Kinski, Mara Krup, Eli Wallach, Aldo Giuffrè, Rada Rassimov, Enzo Petito, Yul Brynner, Steve McQueen, Charles Bronson, Robert Vaughn, Brad Dexter, James Coburn, Horst Buchholz, Carroll Baker, Lee J Cobb, Henry Fonda, Carolyn Jones, Karl Malden, Gregory Peck, George Peppard, Robert Preston, Debbie Reynolds, James Stewart, John Wayne, Richard Widmark
DVD/Blu-ray : 30 octobre 2024
Editeur : MGM / United Artists
De : Sergio Leone, John Sturges, John Ford, Henry Hathaway, George Marshall
Avec : Clint Eastwood, Gian Maria Volonté, Marianne Koch, Wolfgang Lukschy, Mario Brega, Sieghardt Rupp, Joseph Egger, Antonio Prieto, Lee Van Cleef, Luigi Pistilli, Klaus Kinski, Mara Krup, Eli Wallach, Aldo Giuffrè, Rada Rassimov, Enzo Petito, Yul Brynner, Steve McQueen, Charles Bronson, Robert Vaughn, Brad Dexter, James Coburn, Horst Buchholz, Carroll Baker, Lee J Cobb, Henry Fonda, Carolyn Jones, Karl Malden, Gregory Peck, George Peppard, Robert Preston, Debbie Reynolds, James Stewart, John Wayne, Richard Widmark