Marianne Sägebrecht : passages TV et dernières sorties Disney+

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Hier
 

Bagdad Café

Télévision : 11 avril à 01:20-02:50 sur Arte

film : comédie dramatique

Après s'être disputée avec son mari, Jasmin, une Bavaroise, se retrouve avec armes et bagages au beau milieu du désert du Nevada. Traînant tant bien que mal sa lourde valise, la plantureuse Allemande parvient jusqu'au Bagdad Café, un modeste motel faisant aussi office de station-service. L'établissement est tenu par une Noire, Brenda, qui se démène, entre un mari bon à rien et deux enfants qui ne valent guère mieux, pour que l'auberge ne tombe pas littéralement en ruines. Rien d'étonnant à ce que Brenda réserve un accueil plutôt froid à la voyageuse, pourtant disposée à lui prêter main forte... - Critique : Le public français fit un triomphe à cette comédie venue d'Allemagne, qui sembla tombée du ciel tant sa liberté de ton échappe à toute étiquette. Mais le propos de Bagdad Café donne de vraies raisons à son succès : c'est l'histoire d'un monde où les frontières culturelles n'existent plus. Un sujet sérieux qui prend d'emblée le parti de la fantaisie avec cette image inoubliable d'une ­Bavaroise massive, en loden et chapeau à plumes, larguée en plein ­désert mojave, dans l'Ouest américain. Cette Bavaroise, c'est Jasmin. Ovni folklorique, elle va devenir la fée de son nouveau logis, un motel minable que sa passion du ménage va refaire briller, le Bagdad Café. Y importer son art de vivre germain et sa curiosité pour les us et coutumes de la petite communauté, où elle trouve sa place. Les routiers et leur passion des tatouages, la patronne noire et son fils qui ne s'intéresse qu'à Bach, un peintre venu de Hollywood et un campeur fou de boomerang... chacun a son dada. L'idée généreuse du film, c'est que toutes les singularités peuvent dialoguer. C'est une fable, l'artifice des couleurs est là pour le rappeler. Mais, dans cette utopie, le cinéaste a mis une irrésistible conviction.

Année : 1987

Avec : Alan S Craig, Apesanahkwat, CCH Pounder, Calhoun Monica, Christine Kaufmann, Darron Flagg, George Aguilar, Hans Stadlbauer, Jack Palance, Marianne Sägebrecht, Ronald Lee Jarvis, Smokey Campbell

Lundi dernier
 

Astérix et Obélix contre César

Télévision : 7 avril à 21:10-23:05 sur TF1

film : comédie

Vers 50 avant Jésus-Christ, tandis que toute la Gaule est occupée, seul un petit village résiste encore et toujours à l'envahisseur romain et défie les augustes légions de César. Pour comble, voilà que ces rebelles s'emparent de la recette des impôts, alors que César est en route pour envahir la Bretagne. Cet affront à la "pax romana" fait peu l'affaire de Détritus, le gouverneur de la région, car Astérix, Obélix et leurs concitoyens, tous unis derrière leur chef Abraracourcix lorsqu'il s'agit d'aller se battre contre les Romains, sont fort susceptibles. La potion magique de leur druide Panoramix les rend invincibles... - Critique : C’est un film construit dans un matériau fragile : le mythe populaire de papier. Tout se joue dans les premières minutes, en quelques plans. Le décor, le mouvement, les silhouettes. On y est. Ou pas. On y croit. Ou pas. Comme dans n’importe quelle reconstitution d’époque, ce qu’on juge c’est la « vérité » historique. Deux générations au moins peuvent réciter par coeur : « Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les Romains... Toute ? Non ! Un village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Et la vie n’est pas facile pour les garnisons de légionnaires romains des camps retranchés de Babaorum, Aquarium, Laudanum et Petitbonum... » Ce sésame a ouvert depuis quarante ans chaque album de la série Astérix. Il suffit, cette fois, que la caméra pénètre dans le village. On y est. On y croit. Ce n’est pas qu’une affaire de moyens. L’image n’a pas ce luxe ostentatoire qui mine souvent les productions à budget mammouth. Au contraire, tout semble avoir été imaginé pour créer une familiarité, une proximité, une connivence immédiates avec l’original, et cela justifie, d’emblée, l’entreprise. Pour nourrir cette machine à rafraîchir les rêves de millions de lecteurs, les auteurs avaient un impératif : ajouter aux innombrables trouvailles du génie à deux têtes, Goscinny-Uderzo, le piment d’une trente et unième aventure originale. Le scénario tourne autour d’une idée qui coule de source : Lucius Détritus, gouverneur des provinces, va tout mettre en oeuvre pour dérober aux Gaulois leur légendaire potion magique, afin de devenir César à la place de César ; en clair, le maître du monde. Où, par voie de conséquence, l’on verra se réaliser – brièvement – l’impensable : César faisant alliance avec nos amis contre un ennemi commun... Sur cette trame pas indigne de certains synopsis signés Goscinny, et avec, dans le rôle clé de Détritus, Roberto Benigni, cette incarnation vivante de tous les débordements « bédéesques », ce ne sont pourtant pas les gags qui fourmillent, mais les signes de reconnaissance qui pullulent. Comme si, aiguillonné par la ferveur excessive, ou par la crainte de se mettre à dos les fans pointilleux, Claude Zidi avait tenu à convoquer chaque personnage, fût-ce dans une apparition éclair, et à décliner toutes les figures imposées de la série. Et c’est, tout bêtement, la comédie qui en pâtit. Même si les impeccables effets spéciaux confèrent aux indispensables castagnes – avec Romains volants non identifiés – une dimension hyperbolique, et aux (quelques) morceaux de bravoure une force spectaculaire. On s’amuse à observer la façon dont Gérard Depardieu joue à être Obélix et le devient illico sous nos yeux avec une aisance confondante. On s’étonne de voir jusqu’au bout, derrière les bacchantes d’Astérix, un Christian Clavier venu là, disons, en « visiteur ». On ne se lasse pas du « coup » de l’éléphant planté dans le sol par les défenses (extrait diffusé quelques dizaines de fois dans une promo au canon...). On patiente. On s’impatiente. On accueille avec plaisir les deux ou trois belles idées qui redonnent du punch au dernier quart du film. Et on se dit alors qu’Uderzo devrait être content de cette scrupuleuse opération de protection du patrimoine. Pour le reste, selon que l’on est tombé dedans, ou pas, quand on était petit...

Année : 1999

Avec : Arielle Dombasle, Christian Clavier, Claude Piéplu, Daniel Prévost, Gottfried John, Gérard Depardieu, Karim Zeriahen, Laetitia Casta, Marianne Sägebrecht, Michel Galabru, Pierre Palmade, Roberto Benigni, Sim, Véronique Defranoux

Récemment en mars
 

Bagdad Café

Télévision : 31 mars à 13:35-15:05 sur Arte

film : comédie dramatique

Après s'être disputée avec son mari, Jasmin, une Bavaroise, se retrouve avec armes et bagages au beau milieu du désert du Nevada. Traînant tant bien que mal sa lourde valise, la plantureuse Allemande parvient jusqu'au Bagdad Café, un modeste motel faisant aussi office de station-service. L'établissement est tenu par une Noire, Brenda, qui se démène, entre un mari bon à rien et deux enfants qui ne valent guère mieux, pour que l'auberge ne tombe pas littéralement en ruines. Rien d'étonnant à ce que Brenda réserve un accueil plutôt froid à la voyageuse, pourtant disposée à lui prêter main forte... - Critique : Le public français fit un triomphe à cette comédie venue d'Allemagne, qui sembla tombée du ciel tant sa liberté de ton échappe à toute étiquette. Mais le propos de Bagdad Café donne de vraies raisons à son succès : c'est l'histoire d'un monde où les frontières culturelles n'existent plus. Un sujet sérieux qui prend d'emblée le parti de la fantaisie avec cette image inoubliable d'une ­Bavaroise massive, en loden et chapeau à plumes, larguée en plein ­désert mojave, dans l'Ouest américain. Cette Bavaroise, c'est Jasmin. Ovni folklorique, elle va devenir la fée de son nouveau logis, un motel minable que sa passion du ménage va refaire briller, le Bagdad Café. Y importer son art de vivre germain et sa curiosité pour les us et coutumes de la petite communauté, où elle trouve sa place. Les routiers et leur passion des tatouages, la patronne noire et son fils qui ne s'intéresse qu'à Bach, un peintre venu de Hollywood et un campeur fou de boomerang... chacun a son dada. L'idée généreuse du film, c'est que toutes les singularités peuvent dialoguer. C'est une fable, l'artifice des couleurs est là pour le rappeler. Mais, dans cette utopie, le cinéaste a mis une irrésistible conviction.

Année : 1987

Avec : Alan S Craig, Apesanahkwat, CCH Pounder, Calhoun Monica, Christine Kaufmann, Darron Flagg, George Aguilar, Hans Stadlbauer, Jack Palance, Marianne Sägebrecht, Ronald Lee Jarvis, Smokey Campbell

Récemment en mars
 

Petton & Picpus

Disney+ : 13 mars

Pettson, un vieil homme, vit paisiblement dans sa maison toute rouge et passe son temps à couper du bois, à travailler à ses inventions et à s'occuper de ses poulets. Le vieux monsieur se sent parfois un peu seul, jusqu'au jour où sa voisine Beda lui offre un chat, qu'il surnomme aussitôt Picpus. Celui-ci est doué de la parole. Entre Pettson et le félin très facétieux, c'est le début d'une grande amitié.

De : Ali Samadi Ahadi

Avec : Ulrich Noethen, Marianne Sägebrecht, Max Herbrechter, Roxana Samadi, Ali Samadi Ahadi, Lilian-Maria, Kristiina Tuomi