Télévision : 21 décembre à 21:15-23:35 sur TMC
film : comédie
A l'approche des fêtes de Noël, les habitations se parent de leurs plus belles décorations. Chris se dispute, avec ses voisins, le titre tant convoité de la maison la mieux décorée du quartier. Il fait les boutiques, à la recherche des plus belles décorations. Dans l'une d'elles, il signe, sans s'en rendre compte, un pacte avec la vendeuse, ignorant qu'il s'agit d'une elfe espiègle qui lui a jeté un sort. Elle va l'aider à remporter le concours, mais le prix à payer sera élevé... - Critique : Après Un prince à New York 2 (2021), Noël à Candy Cane Lane est le deuxième long métrage d’un contrat de trois signé par Eddie Murphy avec Amazon Prime Video. Le comédien retrouve, pour l’occasion, le réalisateur Reginald Hudlin, qui l’avait dirigé dans la comédie romantique Boomerang, il y a plus de trente ans. Pour gagner un concours de décorations qui récompense la plus belle maison du quartier, un commercial de Los Angeles, marié, père de trois enfants, conclut un pacte avec une elfe maléfique. Le sortilège donne vie aux personnages, ici malintentionnés, du chant The Twelve Days of Christmas (« Les Douze Jours de Noël »), dont une vilaine basse-cour en images de synthèse et une troupe bondissante d’acrobates, jusqu’au point d’orgue en forme de bataille de fanfares. Ce n’est pas la première fois que l’acteur est victime d’un sort un peu ridicule : dans Mille Mots (Brian Robbins, 2012), il entrait en symbiose avec un arbre perdant une feuille à chacune de ses paroles, potentiellement jusqu’à la mort. Des protagonistes attachants Que le héros soit licencié juste avant le réveillon laissait espérer une fable morale à la Frank Capra, façon Un fauteuil pour deux (John Landis, 1983, avec Eddie Murphy et Dan Aykroyd). Ou un rôle « méta » qui offrirait, entre les lignes, un commentaire sur la carrière de Murphy, star devenue ringarde à Hollywood. Négligeant ces deux pistes, le cinéaste se limite à un conte de Noël inoffensif, qui rappelle la suprématie de la famille sur l’argent. La petite surprise tient aux figurines vivantes, ex-humains eux aussi victimes du maléfice, condamnées à vivre dans les maisons de poupées d’un magasin magique. Mention spéciale à celle dont la tâche prométhéenne consiste à allumer puis éteindre un réverbère quotidiennement, pour l’éternité. Ces protagonistes en 3D se révèlent immédiatement attachants, grâce à l’agréable tintement de leur porcelaine et à leur gestuelle saccadée qui évoque l’animation en stop-motion. La séquence au volant d’une voiture miniature place in extremis le film sur les traces du Joe Dante de Gremlins (1984) ou de Small Soldiers (1998), le vitriol en moins.
Année : 2023
De : Hudlin Reginald
Avec : Catherine Dent, Chris Redd, Eddie Murphy, Jillian Bell, Ken Marino, Madison Thomas, Nick Offerman, Pinnock Danielle, Richmond Talauega, Robin Thede, Thaddeus J, Tone Talauega, Tracee Ellis, Walton Genneya
Netflix : 23 juillet
Doté d'un masque aux super-pouvoirs, un jeune fan de la WWE sème le chaos en montant sur le ring pour affronter un adversaire imposant lors d'une compétition de catch.
De : Jaime Eliezer Karas
Avec : Seth Carr, Tichina Arnold, Adam Pally, Ken Marino, Mike Mizanin, Momona Tamada, Keith Lee