Télévision : samedi 22 février à 13:30-15:15 sur Arte
film : drame
Un adolescent est accusé du meurtre de son père. Comme le prévoit la loi, il doit comparaître devant la Cour de justice de New York pour répondre de ses actes. Le procès a lieu, et les douze jurés se réunissent pour décider du verdict. Onze jurés votent coupable et un seul, non coupable. L'accusé risquant la peine de mort, l'unanimité du jury est requise. Les jurés doivent alors délibérer à huis clos. Le huitième juré, un architecte juste et droit, va tout faire pour démonter la théorie de l'accusation. Peu à peu, face à son éloquence et à la clarté de son argumentation, les autres jurés manifestent leur trouble, et les opinions basculent. L'heure du verdict approche... - Critique : Plan large sur le fronton du palais de justice. Dans la salle 228, un adolescent comparaît pour le meurtre de son père. Pourtant, dans ce premier film de Sidney Lumet, nous ne verrons rien du procès, à peine le visage olivâtre et désemparé de l’accusé, regardant le jury partir vers la salle des délibérations. La pièce est petite, il y règne une chaleur orageuse, étouffante. Le verdict semble couru d’avance. Un vote unanime, et les jurés pourront retourner vaquer à leurs occupations. Mais à « non coupable », une main se lève. Le huitième juré ne prétend pas être sûr de l’innocence du prévenu : il dit juste « c’est possible ». Et le répétera sans relâche... Ce classique ne vieillit pas. La mécanique en est si précise et prenante, l’interprétation si convaincante qu’il se découvre ou se revoit avec la même passion. Henry Fonda, noble figure de la démocratie, se bat pied à pied, refaisant le procès à huis clos. En face de lui, onze Américains de tempéraments, de couches sociales et de préjugés différents. Lumet réussit, en quelques traits, à les hisser au-delà des archétypes. Il filme leurs visages soudain assaillis par le doute et rend presque audible le déclic qui les fait passer, l’un après l’autre, dans le camp de la présomption d’innocence. Mais, au fait, qui est ce juré n° 8, ce type en blanc qui a su faire pencher la balance ? Un type comme vous et moi. Juste un citoyen comme les aimait Lumet.
Année : 1957
De : Sidney Lumet
Avec : E G Marshall, Ed Begley, Edward Binns, George Voskovec, Henry Fonda, Jack Klugman, Jack Warden, John Fiedler, Joseph Sweeney, Lee J, Martin Balsam, Robert Webber
Télévision : 17 février à 20:55-22:30 sur Arte
film : drame
Un adolescent est accusé du meurtre de son père. Comme le prévoit la loi, il doit comparaître devant la Cour de justice de New York pour répondre de ses actes. Le procès a lieu, et les douze jurés se réunissent pour décider du verdict. Onze jurés votent coupable et un seul, non coupable. L'accusé risquant la peine de mort, l'unanimité du jury est requise. Les jurés doivent alors délibérer à huis clos. Le huitième juré, un architecte juste et droit, va tout faire pour démonter la théorie de l'accusation. Peu à peu, face à son éloquence et à la clarté de son argumentation, les autres jurés manifestent leur trouble, et les opinions basculent. L'heure du verdict approche...
Année : 1957
De : Sidney Lumet
Avec : E G Marshall, Ed Begley, Edward Binns, George Voskovec, Henry Fonda, Jack Klugman, Jack Warden, John Fiedler, Joseph Sweeney, Lee J, Martin Balsam, Robert Webber
Télévision : 17 février à 13:35-15:05 sur Arte
film d'aventures
En 1942, au coeur du Pacifique, le sous-marin du commandant Richardson est coulé par un destroyer japonais, l'Akikaze, dans le détroit de Bungo. Affecté sur un autre submersible, le Nerka, Richardson rencontre immédiatement l'hostilité de son second, le lieutenant Jim Bledsoe. Celui-ci, soutenu par l'équipage, pensait en effet être promu commandant. Cependant, Richardson ne poursuit qu'un seul but, détruire l'Akikaze. Au cours d'une attaque, Richardson, blessé, doit laisser le commandement à Bledsoe. Celui-ci s'enquiert bien vite de sa nouvelle responsabilité et reprend à son compte les obsessions de son supérieur... - Critique : Un commandant hanté par le naufrage de son précédent sous-marin, aveuglé par son désir de vengeance ; un lieutenant ambitieux, déçu de ne pas se voir confier la direction du Nerka ; au milieu, un équipage tout acquis au second : les éléments sont bien en place pour transformer cette odyssée sous-marine à l’assaut du destroyer japonais Akikaze en un affrontement homérique entre deux stars. Explications orageuses dans une cabine étroite, coups de gueule autour d’un périscope, Gable (57 ans) et Lancaster (45 ans) s’en donnent à cœur joie et sont d’ailleurs excellents, même s’ils n’avaient plus vraiment l’âge des rôles. Parfaitement fidèle à l’idéologie hollywoodienne du genre, Robert Wise mène son submersible de main de maître. Il utilise à la perfection l’exiguïté des lieux, souligne par des éclairages en clair-obscur les corps luisants de graisse et de sueur des marins, prisonniers d’un environnement métallique où se mêlent câbles, ballasts et tubes lance-torpilles. L’attente insupportable dans une atmosphère confinée, les bruits inquiétants et les silences oppressants servent un suspense efficace. La mise en scène est nerveuse, presque sèche, les dialogues sont réduits à l’essentiel.
Année : 1958
De : Robert Wise
Avec : Burt Lancaster, Clark Gable, Dexter Brad, Don Rickles, Eddie Foy III, Jack Warden, Jimmy Bates, Joe Maross, John Bryant, Mary Laroche, Nick Cravat, Rudy Bond
DVD/Blu-ray : 25 septembre 2024
Editeur : Studiocanal
Année : 1971
De : Joseph Sargent, Larry Peerce
Avec : James Coburn, Susan Anton, Curd Jürgens, Harry Guardino, Ward Costello, Michael Lerner, Leslie Caron, James A Watson Jr, Robert Fields, Margaret Blye, Nicolas Coster, Jack Warden, Richard Dysart, William Roerick, Ralph Purdom, Leon B Stevens