Ce qui reste

Télévision : 20 septembre 2023 à 02:50-04:40 sur Arte

film : drame

Asli et Saeed se rencontrent au milieu des années 1990 dans une fête foraine. Ils apprennent à mieux se connaître lors d'une soirée étudiante. Asli est fasciné par le charisme et la confiance en soi de Saeed. Les deux étudiants se marient en secret même si la mère d'Asli est contre cette relation. Dans une mosquée à Hambourg, ils se promettent de rester ensemble pour toujours et de ne jamais révéler les secrets de l'un et de l'autre. Partagé entre l'affirmation de soi, son amour pour Saeed et les traditions familiales, Asli essaie d'avancer dans la vie. Quand Saeed disparaît, la vie de la jeune femme est bouleversée... - Critique : En Allemagne, dans la seconde partie des années 1990. Asli, brillante étudiante en médecine, tombe amoureuse de Saeed, un Libanais venu en Europe pour fuir la guerre, et qui rêve de devenir pilote. La jeune femme d’origine turque cache cette liaison à sa mère, qui refuse d’avoir un « Arabe » comme gendre. Son fiancé, pourtant issu d’une famille libérale et plutôt fêtard, devient assidu à la mosquée et tient des propos de plus en plus violents à l’égard des juifs et de la culture occidentale… Au fil d’un scénario habilement tissé, qui évolue de la comédie romantique au drame psychologique à suspense, la jeune réalisatrice et sa coautrice ­racontent cinq années de la vie d’un couple où l’amour est confronté — mais, aussi, résiste — aux secrets, aux non-dits et au déni. La force de Ce qui reste est de s’en tenir exclusivement au point de vue d’Asli et à son attitude ambiguë vis-à-vis de Saeed : meurtrie par la radicalisation progressive de son époux, la jeune scientifique se révèle incapable de regarder toute la réalité en face, convaincue d’un retour possible au bonheur malgré tout. Cette chronique sensible de l’aveuglement amoureux, mise en scène avec une grande sensualité, doit beaucoup à ses comédiens, Roger Azar, séduisant par son opacité, et, surtout, Canan Kir, touchante jusque dans les contradictions de son personnage.

Année : 2021

Avec : Aziz Dyab, Canan Kir, Ceci Chuh, Darina Al Joundi, Hans-Jürgen Alf, Jana Julia, Marlene Fahnster, Meral Perin, Nicolas Chaoui, Roger Azar, Zeynep Ada Kienast, Özay Fecht

Ce qui reste

Télévision : 11 septembre 2023 à 22:50-00:40 sur Arte

film : drame

Asli et Saeed se rencontrent au milieu des années 1990 dans une fête foraine. Ils apprennent à mieux se connaître lors d'une soirée étudiante. Asli est fasciné par le charisme et la confiance en soi de Saeed. Les deux étudiants se marient en secret même si la mère d'Asli est contre cette relation. Dans une mosquée à Hambourg, ils se promettent de rester ensemble pour toujours et de ne jamais révéler les secrets de l'un et de l'autre. Partagé entre l'affirmation de soi, son amour pour Saeed et les traditions familiales, Asli essaie d'avancer dans la vie. Quand Saeed disparaît, la vie de la jeune femme est bouleversée... - Critique : En Allemagne, dans la seconde partie des années 1990. Asli, brillante étudiante en médecine, tombe amoureuse de Saeed, un Libanais venu en Europe pour fuir la guerre, et qui rêve de devenir pilote. La jeune femme d’origine turque cache cette liaison à sa mère, qui refuse d’avoir un « Arabe » comme gendre. Son fiancé, pourtant issu d’une famille libérale et plutôt fêtard, devient assidu à la mosquée et tient des propos de plus en plus violents à l’égard des juifs et de la culture occidentale… Au fil d’un scénario habilement tissé, qui évolue de la comédie romantique au drame psychologique à suspense, la jeune réalisatrice et sa coautrice ­racontent cinq années de la vie d’un couple où l’amour est confronté — mais, aussi, résiste — aux secrets, aux non-dits et au déni. La force de Ce qui reste est de s’en tenir exclusivement au point de vue d’Asli et à son attitude ambiguë vis-à-vis de Saeed : meurtrie par la radicalisation progressive de son époux, la jeune scientifique se révèle incapable de regarder toute la réalité en face, convaincue d’un retour possible au bonheur malgré tout. Cette chronique sensible de l’aveuglement amoureux, mise en scène avec une grande sensualité, doit beaucoup à ses comédiens, Roger Azar, séduisant par son opacité, et, surtout, Canan Kir, touchante jusque dans les contradictions de son personnage.

Année : 2021

Avec : Aziz Dyab, Canan Kir, Ceci Chuh, Darina Al Joundi, Hans-Jürgen Alf, Jana Julia, Marlene Fahnster, Meral Perin, Nicolas Chaoui, Roger Azar, Zeynep Ada Kienast, Özay Fecht

Ce qui reste

Télévision : 11 septembre 2023 à 22:45-00:40 sur Arte

film : drame

Asli et Saeed se rencontrent au milieu des années 1990 dans une fête foraine. Ils apprennent à mieux se connaître lors d'une soirée étudiante. Asli est fasciné par le charisme et la confiance en soi de Saeed. Les deux étudiants se marient en secret même si la mère d'Asli est contre cette relation. Dans une mosquée à Hambourg, ils se promettent de rester ensemble pour toujours et de ne jamais révéler les secrets de l'un et de l'autre. Partagé entre l'affirmation de soi, son amour pour Saeed et les traditions familiales, Asli essaie d'avancer dans la vie. Quand Saeed disparaît, la vie de la jeune femme est bouleversée... - Critique : En Allemagne, dans la seconde partie des années 1990. Asli, brillante étudiante en médecine, tombe amoureuse de Saeed, un Libanais venu en Europe pour fuir la guerre, et qui rêve de devenir pilote. La jeune femme d’origine turque cache cette liaison à sa mère, qui refuse d’avoir un « Arabe » comme gendre. Son fiancé, pourtant issu d’une famille libérale et plutôt fêtard, devient assidu à la mosquée et tient des propos de plus en plus violents à l’égard des juifs et de la culture occidentale… Au fil d’un scénario habilement tissé, qui évolue de la comédie romantique au drame psychologique à suspense, la jeune réalisatrice et sa coautrice ­racontent cinq années de la vie d’un couple où l’amour est confronté — mais, aussi, résiste — aux secrets, aux non-dits et au déni. La force de Ce qui reste est de s’en tenir exclusivement au point de vue d’Asli et à son attitude ambiguë vis-à-vis de Saeed : meurtrie par la radicalisation progressive de son époux, la jeune scientifique se révèle incapable de regarder toute la réalité en face, convaincue d’un retour possible au bonheur malgré tout. Cette chronique sensible de l’aveuglement amoureux, mise en scène avec une grande sensualité, doit beaucoup à ses comédiens, Roger Azar, séduisant par son opacité, et, surtout, Canan Kir, touchante jusque dans les contradictions de son personnage.

Année : 2021

Avec : Aziz Dyab, Canan Kir, Ceci Chuh, Darina Al Joundi, Hans-Jürgen Alf, Jana Julia, Marlene Fahnster, Meral Perin, Nicolas Chaoui, Roger Azar, Zeynep Ada Kienast, Özay Fecht

Thomas le dissident

Télévision : 13 février 2023 à 23:05-01:35 sur Arte

film : drame

Fils d'émigrés juifs autrichiens communistes et né en Angleterre en 1945, Thomas Brasch grandit en RDA dans une famille acquise au SED, le Parti socialiste unifié d'Allemagne de l'Est. D'obédience marxiste-libertaire, cet étudiant en journalisme puis en cinéma s'attire les foudres des dirigeants est-allemands pour ses critiques virulentes à l'égard de personnalités de l'université Karl-Marx de Leipzig. Opposé à l'intervention soviétique à Prague, en 1968, il est arrêté pour avoir distribué des tracts avec ses camarades d'études. Face à la censure du ministère de la Culture dont il fait l'objet, l'écrivain passe en RFA. Il publiera de nombreuses oeuvres de poésie et de théâtre. En 1981, son film "Les Anges de fer", présenté à Cannes, obtient un succès critique. Portrait d'un artiste atypique, provocateur et iconoclaste. - Critique : Aujourd’hui oublié, l’écrivain, poète et cinéaste Thomas Brasch (1945-2001) fut un créateur déchiré entre Est et Ouest, à l’image de toute une génération d’Allemands. Ce long biopic s’emploie à sa redécouverte, en mettant l’accent sur son caractère bouillonnant et provocateur, plus que sur son œuvre complexe et très subjective, qui a sûrement favorisé sa marginalisation. Élevé en RDA, Brasch voit son idéal marxiste libertaire se heurter à un pouvoir socialiste paternaliste et répressif. Passé à l’Ouest, le fauteur de troubles troque ses problèmes avec la Stasi pour de gros soucis avec la cocaïne. Il continue à se battre, souvent contre lui-même, et récuse le terme de dissident que les médias lui accolent. Sa parole est libre, mais sa raison vacille, peut-être aussi par peur de ne pas pouvoir toujours répondre à ses grandes ambitions. L’immensité du format Scope et les décors dépouillés le montrent effectivement perdu. Le film pourrait s’arrêter là. Hélas ! Il insiste et enchaîne les scènes hédonistes arrosées de bière, dans une ode au polyamour volontiers nostalgique et une insistance à dire combien Berlin est éternellement sexy, remuante et cool. Brasch, qui brise continuellement des chaises et des tables, fait surtout figure ici de rock star viriliste, entre Jim Morrison et Andreas Baader. Sa lutte politique et sa littérature valent mieux que cet hommage superficiel.

Année : 2021

De : Andreas Kleinert

Avec : Albrecht Schuch, Anja Schneider, Bading Emma, Claudio Magno, Hans-Jürgen Alf, Ioana Iacob, Jella Haase, Joel Basman, Jörg Schüttauf, Marlen Ulonska, Peter Kremer, Zoë Valks