Francis Nijim : passages TV

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Antérieurement en 2024
 

Houria

Télévision : 3 février à 03:08-04:43 sur Canal +

film : drame

Tout en s'entraînant beaucoup pour réaliser son rêve de devenir ballerine, Houria gagne sa vie en travaillant comme femme de ménage à Alger. Pour arrondir ses fins de mois, la jeune femme s'adonne également aux paris clandestins sur des combats de béliers qui se déroulent de nuit, à l'abri des regards indiscrets. Cette habitude illégale finit par porter ses fruits : Houria remporte un véritable pactole. Mais ce gain attise les convoitises d'un individu malintentionné et déçu d'avoir perdu gros. L'homme décide de suivre Houria avant de l'agresser violemment pour tenter de récupérer l'argent que cette dernière a empoché... - Critique : Papicha, le premier film de fiction en partie autobiographique de Mounia Meddour, en 2019, avait été un vent de fraîcheur dans le paysage du cinéma franco-maghrébin par son éloge de la sororité face à la montée de l’intégrisme religieux dans l’Algérie de la décennie noire, sa réalisation électrique et son élan vital. Il est à nouveau question de la difficile émancipation des femmes en terre d’Islam dans Houria, la mise au scène au plus près des visages et des corps procure la même sensation d’urgence, et Lyna Khoudri, à nouveau en tête d’affiche, impressionne toujours par son énergie folle et son émotion à fleur de peau. Mais le charme n’opère plus… La réalisatrice, qui a dû reconstituer Alger à Marseille faute de pouvoir tourner toutes les scènes voulues sur place, a largement perdu l’authenticité quasi documentaire qui participait de la puissance de son coup d’essai. Mais le principal écueil de Houria est, sans doute, d’arriver en salles un an pile après En corps, alors qu’il raconte peu ou prou la même histoire que le film à succès de Cédric Klapisch : une jeune espoir du ballet classique, le corps brisé par un accident — ou, ici, par une agression —, se reconstruit au contact des autres et par la découverte de la danse contemporaine. Dans En corps, le parcours de résilience d’Élise (Marion Barbeau) se suffisait à lui-même. Celui de Houria s’inscrit dans un contexte politique et social si marqué (la tentation de l’émigration pour les jeunes Algériens d’une part, les stigmates de la guerre civile d’autre part) qu’il devient envahissant. Au risque d’un scénario par trop démonstratif.

Année : 2022

Avec : Ali Damiche, Francis Nijim, Hilda Amira, Lyna Khoudri, Meriem Medjkrane, Nadia Kaci, Rachida Brakni, Salim Kissari, Sarah Guendouz, Zahra Manel Doumandji, Zeghbib Marwan

Antérieurement en 2024
 

Houria

Télévision : 3 février à 03:07-04:42 sur Canal +

film : drame

Tout en s'entraînant beaucoup pour réaliser son rêve de devenir ballerine, Houria gagne sa vie en travaillant comme femme de ménage à Alger. Pour arrondir ses fins de mois, la jeune femme s'adonne également aux paris clandestins sur des combats de béliers qui se déroulent de nuit, à l'abri des regards indiscrets. Cette habitude illégale finit par porter ses fruits : Houria remporte un véritable pactole. Mais ce gain attise les convoitises d'un individu malintentionné et déçu d'avoir perdu gros. L'homme décide de suivre Houria avant de l'agresser violemment pour tenter de récupérer l'argent que cette dernière a empoché... - Critique : Papicha, le premier film de fiction en partie autobiographique de Mounia Meddour, en 2019, avait été un vent de fraîcheur dans le paysage du cinéma franco-maghrébin par son éloge de la sororité face à la montée de l’intégrisme religieux dans l’Algérie de la décennie noire, sa réalisation électrique et son élan vital. Il est à nouveau question de la difficile émancipation des femmes en terre d’Islam dans Houria, la mise au scène au plus près des visages et des corps procure la même sensation d’urgence, et Lyna Khoudri, à nouveau en tête d’affiche, impressionne toujours par son énergie folle et son émotion à fleur de peau. Mais le charme n’opère plus… La réalisatrice, qui a dû reconstituer Alger à Marseille faute de pouvoir tourner toutes les scènes voulues sur place, a largement perdu l’authenticité quasi documentaire qui participait de la puissance de son coup d’essai. Mais le principal écueil de Houria est, sans doute, d’arriver en salles un an pile après En corps, alors qu’il raconte peu ou prou la même histoire que le film à succès de Cédric Klapisch : une jeune espoir du ballet classique, le corps brisé par un accident — ou, ici, par une agression —, se reconstruit au contact des autres et par la découverte de la danse contemporaine. Dans En corps, le parcours de résilience d’Élise (Marion Barbeau) se suffisait à lui-même. Celui de Houria s’inscrit dans un contexte politique et social si marqué (la tentation de l’émigration pour les jeunes Algériens d’une part, les stigmates de la guerre civile d’autre part) qu’il devient envahissant. Au risque d’un scénario par trop démonstratif.

Année : 2022

Avec : Ali Damiche, Francis Nijim, Hilda Amira, Lyna Khoudri, Meriem Medjkrane, Nadia Kaci, Rachida Brakni, Salim Kissari, Sarah Guendouz, Zahra Manel Doumandji, Zeghbib Marwan