Prime Video : 24 décembre
Beau est un être sensible qui suit une thérapie afin d'exorciser les démons de son passé. Il habite un quartier bruyant et violent. Le célibataire doit bientôt s'envoler auprès de sa mère pour souligner l'anniversaire de la mort de son père. Or, ce jour-là, rien ne se déroule comme prévu. Il se réveille en retard et perd les clés de son appartement, l'obligeant à retarder son voyage. Rejoindre maman ne sera pas évident et pour y arriver, Beau plonge dans des aventures incroyables.
De : Ari Aster
Avec : Joaquin Phoenix, Patti LuPone, Amy Ryan, Nathan Lane, Kylie Rogers, Denis Ménochet, Parker Posey
Télévision : 21 décembre à 21:09-23:09 sur La Chaîne Parlementaire
film : drame
En 1942, Joseph, 11 ans, vit dans le quartier de la Butte Montmartre, à Paris. Juif, il doit porter l'étoile jaune pour aller à l'école. Avec ses parents et ses camarades, il apprend à survivre dans la capitale occupée par les Allemands. Un matin de juillet, comme 13 000 autres juifs, il est arrêté avec sa famille par la police française. Ils sont rassemblés au Vélodrome d'Hiver, où ils restent deux jours, sans nourriture et sans point d'eau. Joseph et le frère d'un camarade font alors la connaissance d'Annette, une infirmière, qui tente de les aider. Puis, ils sont déportés dans un camp de transit, à Beaune-la-Rolande... - Critique : Rose Bosch se penche sur l’un des moments les plus noirs de l’Occupation, la rafle du Vél’ d’Hiv. Elle a choisi l’histoire vraie de Shmuel Weismann et des siens. Une famille juive parmi les 13 152 personnes arrêtées les 16 et 17 juillet 1942. On reçoit en plein cœur les cris, la terreur. Et, dans le Vél’ d’Hiv, la vision est affolante : une antichambre de la mort et du chaos. Le film a le mérite de s’attaquer à l’écrasante culpabilité de la police française : l’administration traque et livre ses victimes à la barbarie nazie. Mais, comme pour rassurer le spectateur, le film épargne la société autant qu’il accable les autorités. Curé, instituteur, concierge, tous sont solidaires, voire héroïques. Une France résistante comme le cinéma la rêvait jusqu’aux années 60. Rose Bosch oscille entre image d’Epinal et réquisitoire. Les séquences tire-larmes se succèdent. Plus le danger se fait pressant, plus les parenthèses attendrissantes deviennent gênantes. Pas sûr qu’on puisse concilier bons sentiments et horreur pure.
Année : 2010
Avec : Anne Brochet, Denis Ménochet, Gad Elmaleh, Hugo Leverdez, Jean Reno, Joseph Weismann, Mathieu Di Concerto, Mélanie Laurent, Oliver Cywie, Raphaëlle Agogué, Sylvie Testud, Thierry Frémont
Télévision : 21 décembre à 21:00-23:05 sur La Chaîne Parlementaire
film : drame
En 1942, Joseph, 11 ans, vit dans le quartier de la Butte Montmartre, à Paris. Juif, il doit porter l'étoile jaune pour aller à l'école. Avec ses parents et ses camarades, il apprend à survivre dans la capitale occupée par les Allemands. Un matin de juillet, comme 13 000 autres juifs, il est arrêté avec sa famille par la police française. Ils sont rassemblés au Vélodrome d'Hiver, où ils restent deux jours, sans nourriture et sans point d'eau. Joseph et le frère d'un camarade font alors la connaissance d'Annette, une infirmière, qui tente de les aider. Puis, ils sont déportés dans un camp de transit, à Beaune-la-Rolande... - Critique : Rose Bosch se penche sur l’un des moments les plus noirs de l’Occupation, la rafle du Vél’ d’Hiv. Elle a choisi l’histoire vraie de Shmuel Weismann et des siens. Une famille juive parmi les 13 152 personnes arrêtées les 16 et 17 juillet 1942. On reçoit en plein cœur les cris, la terreur. Et, dans le Vél’ d’Hiv, la vision est affolante : une antichambre de la mort et du chaos. Le film a le mérite de s’attaquer à l’écrasante culpabilité de la police française : l’administration traque et livre ses victimes à la barbarie nazie. Mais, comme pour rassurer le spectateur, le film épargne la société autant qu’il accable les autorités. Curé, instituteur, concierge, tous sont solidaires, voire héroïques. Une France résistante comme le cinéma la rêvait jusqu’aux années 60. Rose Bosch oscille entre image d’Epinal et réquisitoire. Les séquences tire-larmes se succèdent. Plus le danger se fait pressant, plus les parenthèses attendrissantes deviennent gênantes. Pas sûr qu’on puisse concilier bons sentiments et horreur pure.
Année : 2010
Avec : Anne Brochet, Denis Ménochet, Gad Elmaleh, Hugo Leverdez, Jean Reno, Joseph Weismann, Mathieu Di Concerto, Mélanie Laurent, Oliver Cywie, Raphaëlle Agogué, Sylvie Testud, Thierry Frémont
Télévision : 18 décembre à 01:49-03:38 sur Canal +
film : thriller
Tout juste promu directeur artistique d'une maison de haute couture parisienne, Ellias profite de cette réussite, fruit d'un dur labeur. Mais cet expatrié québécois voit son élan brisé par une bien mauvaise nouvelle. En effet, il apprend le décès de son père, victime d'une crise cardiaque. Bien décidé à expédier les affaires courantes et à rentrer à Paris au plus vite, Ellias se rend au Canada pour assister aux funérailles de cet homme dont il n'avait plus de nouvelles depuis des années, et pour y régler les détails de la succession. Sur place, une découverte troublante l'amène pourtant vite à envisager de prolonger son séjour... - Critique : :t3:Pour : un puissant jeu de massacre du patriarcat Sur une musique électro, des mannequins défilent en cercle concentrique dans un décor glacé. Avec cette scène d’ouverture, en forme de spirale oppressante, dans le milieu de la haute couture, le réalisateur Xavier Legrand semble à des encablures de la violence conjugale de Jusqu’à la garde, son impressionnant premier long métrage multirécompensé. Pourtant, il sera aussi question, ici, d’un fils, d’un père et de féminité violentée. Ellias (Marc-André Grondin), nouveau petit génie de la mode qui vient de prendre la direction artistique d’une célèbre maison de couture française, a quitté son Québec natal vingt ans auparavant. Mais on ne se débarrasse pas ainsi de son passé : voici que le décès d’un père qu’il n’a jamais aimé le pousse à se rendre quelques jours à Montréal pour régler la succession. Deux, trois jours maximum, pour tout vendre, tout solder, et il reprendra le cours de sa prestigieuse carrière. Mais, dans la maison paternelle aux allures si banales, l’attend un héritage terrifiant… Après son premier long métrage réaliste, Xavier Legrand ose le cinéma de genre le plus extrême, avec un mélange singulier de tragédie grecque et de conte noir, volontiers ricanant. Nous sommes chez les Québécois, empruntons donc leur néologisme et ne « divulgâchons » pas la descente aux enfers (et à la cave…) d’Ellias, aussi affolé que lâche, qui accumule les mauvaises décisions dans ce thriller sur la transmission, où les sous-sols peuvent recéler les secrets les plus monstrueux. Le réalisateur opte, à certains moments, pour une violence de grand-guignol. À d’autres, pour des larmes cathartiques, lorsque le fils comprend qu’il est le « digne » successeur de son père… Prenant de bout en bout, littéralement asphyxiant, le film ne cherche pas à être aimable, y compris avec son antihéros, qui craint avant tout de compromettre son bel avenir. Mais à bien y regarder, le créateur de mode considère, lui aussi, les femmes comme des objets quand, d’un doigt méprisant, il choisit les mannequins qui seront ou non sur la photo… Face au remarquable Yves Jacques – le meilleur ami du père, tellement gentil qu’il en devient suspect –, Marc-André Grondin se fond dans la mise en scène chirurgicale, la toile funeste de Xavier Legrand, marionnette consentante de ce jeu de massacre du patriarcat et de la violence masculine. — Guillemette Odicino :t1:Contre : une roccambolesque histoire mal inspirée C’est le grand défi de tout artiste : réussir sa deuxième œuvre quand la première a marqué les esprits. Beaucoup ont échoué avant Xavier Legrand, mais rares sont les naufrages de cette ampleur. Rien ne sauve Le Successeur. Au-delà d’un scénario invraisemblable, et d’un renversement de perspective qui donne une scène terriblement grotesque, le plus stupéfiant est de ne jamais trouver la moindre idée de mise en scène un peu maline, alors que Jusqu’à la garde en regorgeait – le corps de Denis Ménochet saturait les plans, pour dire la menace du prédateur. Ici, seule la musique électro peu inspirée du compositeur SebastiAn tente maladroitement de faire monter la tension. Il faut dire que le metteur en scène ne dirige pas, cette fois, deux des meilleurs acteurs français, mais le peu convaincant Marc-André Grondin. Plus le film avance et plus l’infortuné interprète se noie dans cette rocambolesque histoire, jusqu’à une scène injouable où il doit sangloter sans fin… Une erreur de parcours, espérons-le, pour Xavier Legrand, qui a peut-être simplement été mal entouré, mal conseillé, mal inspiré. — Michel Bezbakh
Année : 2023
Avec : Anne Loiret, Anne-Élisabeth Bossé, Blandine Bury, Harcourt Thierry, Louis Champagne, Marc-André Grondin, Marie-France Lambert, Vincent Leclerc, Yves Jacques
DVD/Blu-ray : 3 décembre
Editeur : Destiny Films
Année : 2022
Avec : Denis Ménochet, Kacey Rohl, K C Collins, Jhaleil Swaby, Laurent Lemaire, Michaëna Benoit, Melissa Toussaint, Pascal Tshilambo