Télévision : 13 septembre à 22:45-00:35 sur Gulli
film : comédie
Francis Bergeade traverse une rude journée, qui pèse lourd sur ses épaules fatiguées. Les employées de sa petite entreprise de lunettes de W.C. thermoformées sont en grève, son épouse Nicole se montre une nouvelle fois aussi pénible que sa fille, et l'Urssaf lui réclame d'urgence une petite fortune. Gérard, son tonitruant ami, l'emmène oublier ses soucis au restaurant. Mais Francis n'a pas le temps de goûter à ses rognons : une crise cardiaque le fauche, la fourchette en l'air. Après un séjour à l'hôpital, il entame sa convalescence. Un jour, la télévision diffuse son portrait, ou plutôt celui d'un homme disparu voici 28 ans, que toute sa famille, des agriculteurs du Gers, recherche frénétiquement. Le disparu lui ressemble comme un frère jumeau. Francis voit là l'occasion inespérée de changer de vie... - Critique : Le pdg d’une usine de lunettes pour WC profite d’une méprise pour changer de vie. Il part vivre dans le Gers. Là-bas : le bonheur. Après La vie est un long fleuve tranquille (petits-bourgeois javellisés contre prolos crados) et Tatie Danielle (méchante vieille femme contre famille neuneu), Etienne Chatiliez et sa scénariste, Florence Quentin, se livrent à nouveau à leur exercice favori : plonger un corps étranger dans un univers donné et voir ce qui se passe. Ici : petites femmes de la ville, coincées et prétentieuses, contre filles de la campagne, sympas et libérées. Tant qu’à faire dans la caricature, autant aller le plus loin possible... Jusqu’à la vulgarité. Chatiliez ne l’évite pas, il la traque. Heureusement, les comédiens, déchaînés, sont savoureux, et la tendresse finit par l’emporter sur la caricature. Car, ici, pour arriver au bonheur, il faut surmonter la plus grande des vulgarités, celle d’une société qui a codifié les sentiments.
Année : 1995
De : Etienne Chatiliez
Avec : Alexandra London, Bousquet Jean, Carmen Maura, Christophe Kourotchkine, Darmon Virginie, Eddy Mitchell, Eric Cantona, François Morel, Guilaine Londez, Joël Cantona, Michel Serrault, Sabine Azéma
Télévision : 12 septembre à 21:05-22:55 sur Gulli
film : comédie
Francis Bergeade traverse une rude journée, qui pèse lourd sur ses épaules fatiguées. Les employées de sa petite entreprise de lunettes de W.C. thermoformées sont en grève, son épouse Nicole se montre une nouvelle fois aussi pénible que sa fille, et l'Urssaf lui réclame d'urgence une petite fortune. Gérard, son tonitruant ami, l'emmène oublier ses soucis au restaurant. Mais Francis n'a pas le temps de goûter à ses rognons : une crise cardiaque le fauche, la fourchette en l'air. Après un séjour à l'hôpital, il entame sa convalescence. Un jour, la télévision diffuse son portrait, ou plutôt celui d'un homme disparu voici 28 ans, que toute sa famille, des agriculteurs du Gers, recherche frénétiquement. Le disparu lui ressemble comme un frère jumeau. Francis voit là l'occasion inespérée de changer de vie... - Critique : Le pdg d’une usine de lunettes pour WC profite d’une méprise pour changer de vie. Il part vivre dans le Gers. Là-bas : le bonheur. Après La vie est un long fleuve tranquille (petits-bourgeois javellisés contre prolos crados) et Tatie Danielle (méchante vieille femme contre famille neuneu), Etienne Chatiliez et sa scénariste, Florence Quentin, se livrent à nouveau à leur exercice favori : plonger un corps étranger dans un univers donné et voir ce qui se passe. Ici : petites femmes de la ville, coincées et prétentieuses, contre filles de la campagne, sympas et libérées. Tant qu’à faire dans la caricature, autant aller le plus loin possible... Jusqu’à la vulgarité. Chatiliez ne l’évite pas, il la traque. Heureusement, les comédiens, déchaînés, sont savoureux, et la tendresse finit par l’emporter sur la caricature. Car, ici, pour arriver au bonheur, il faut surmonter la plus grande des vulgarités, celle d’une société qui a codifié les sentiments.
Année : 1995
De : Etienne Chatiliez
Avec : Alexandra London, Bousquet Jean, Carmen Maura, Christophe Kourotchkine, Darmon Virginie, Eddy Mitchell, Eric Cantona, François Morel, Guilaine Londez, Joël Cantona, Michel Serrault, Sabine Azéma
Télévision : 12 août à 20:55-23:10 sur Arte
film : drame
En juin 1944, peu après le débarquement des Alliés en Normandie. A Moissac, petite ville du Sud-Ouest de la France, Lucien Lacombe, jeune fils de paysan de 17 ans, est garçon de salle à l'hôpital. Son père est prisonnier de guerre et sa mère vit avec un autre homme. Lucien voudrait rejoindre les résistants, mais les responsables du mouvement refusent obstinément de le prendre dans leurs rangs. Un jour, en regagnant Moissac, Lucien crève un pneu de sa bicyclette. Après cet incident et le temps nécessaire à sa réparation, Lucien arrive en ville après le couvre-feu. Il est arrêté par la milice. Rien ne prédisposait Lucien Lacombe à collaborer et pourtant, ce soir-là, sous l'emprise de l'alcool et de la peur, il se met à dénoncer les maquisards... - Critique : | Genre : brûlot. Juin 1944 : solitaire et fruste, Lucien Lacombe est « recruté » par les auxiliaires français de la police allemande. Il y acquiert statut social et reconnaissance personnelle... A sa sortie, le film déclencha une polémique : en montrant un Français moyen entré par hasard, sans idéologie, dans la collaboration — et qui aurait pu tout aussi bien suivre le chemin de la Résistance —, Louis Malle fut accusé de banaliser le mal et, au-delà, d'innocenter malgré lui les complices des exactions nazies... Accusations exagérées : quelles que soient ses ambiguïtés, le film a le mérite de montrer une réalité occultée et de maintenir ouvert le débat sur la collaboration. Aujourd'hui, les passions (sur le film, en tout cas) sont un peu retombées, et c'est le savoir-faire presque roublard de Louis Malle qui s'impose : son goût du faux scandale et son impeccable sens du récit... Sur les musiques alertes de Django Reinhardt, la photo de Tonino Delli Colli est même un peu trop belle. Elle tire (injustement) Modiano vers Drieu — que Louis Malle a jadis adapté. — Aurélien Ferenczi
Année : 1974
Avec : Aurore Clément, Bouloc René, Bousquet Jean, Cécile Ricard, Giehse Therese, Holger Löwenadler, Jean Rougerie, Loumi Iacobesco, Pierre Blaise, Pierre Decazes, Staup Jacqueline, Stéphane Bouy
Télévision : 16 mai à 22:55-00:40 sur Gulli
film : comédie
Francis Bergeade traverse une rude journée, qui pèse lourd sur ses épaules fatiguées. Les employées de sa petite entreprise de lunettes de W.C. thermoformées sont en grève, son épouse Nicole se montre une nouvelle fois aussi pénible que sa fille, et l'Urssaf lui réclame d'urgence une petite fortune. Gérard, son tonitruant ami, l'emmène oublier ses soucis au restaurant. Mais Francis n'a pas le temps de goûter à ses rognons : une crise cardiaque le fauche, la fourchette en l'air. Après un séjour à l'hôpital, il entame sa convalescence. Un jour, la télévision diffuse son portrait, ou plutôt celui d'un homme disparu voici 28 ans, que toute sa famille, des agriculteurs du Gers, recherche frénétiquement. Le disparu lui ressemble comme un frère jumeau. Francis voit là l'occasion inespérée de changer de vie... - Critique : Le pdg d’une usine de lunettes pour WC profite d’une méprise pour changer de vie. Il part vivre dans le Gers. Là-bas : le bonheur. Après La vie est un long fleuve tranquille (petits-bourgeois javellisés contre prolos crados) et Tatie Danielle (méchante vieille femme contre famille neuneu), Etienne Chatiliez et sa scénariste, Florence Quentin, se livrent à nouveau à leur exercice favori : plonger un corps étranger dans un univers donné et voir ce qui se passe. Ici : petites femmes de la ville, coincées et prétentieuses, contre filles de la campagne, sympas et libérées. Tant qu’à faire dans la caricature, autant aller le plus loin possible... Jusqu’à la vulgarité. Chatiliez ne l’évite pas, il la traque. Heureusement, les comédiens, déchaînés, sont savoureux, et la tendresse finit par l’emporter sur la caricature. Car, ici, pour arriver au bonheur, il faut surmonter la plus grande des vulgarités, celle d’une société qui a codifié les sentiments.
Année : 1995
De : Etienne Chatiliez
Avec : Alexandra London, Bousquet Jean, Carmen Maura, Christophe Kourotchkine, Darmon Virginie, Eddy Mitchell, Eric Cantona, François Morel, Guilaine Londez, Joël Cantona, Michel Serrault, Sabine Azéma
Télévision : 9 mai à 21:05-22:55 sur Gulli
film : comédie
Francis Bergeade traverse une rude journée, qui pèse lourd sur ses épaules fatiguées. Les employées de sa petite entreprise de lunettes de W.C. thermoformées sont en grève, son épouse Nicole se montre une nouvelle fois aussi pénible que sa fille, et l'Urssaf lui réclame d'urgence une petite fortune. Gérard, son tonitruant ami, l'emmène oublier ses soucis au restaurant. Mais Francis n'a pas le temps de goûter à ses rognons : une crise cardiaque le fauche, la fourchette en l'air. Après un séjour à l'hôpital, il entame sa convalescence. Un jour, la télévision diffuse son portrait, ou plutôt celui d'un homme disparu voici 28 ans, que toute sa famille, des agriculteurs du Gers, recherche frénétiquement. Le disparu lui ressemble comme un frère jumeau. Francis voit là l'occasion inespérée de changer de vie... - Critique : Le pdg d’une usine de lunettes pour WC profite d’une méprise pour changer de vie. Il part vivre dans le Gers. Là-bas : le bonheur. Après La vie est un long fleuve tranquille (petits-bourgeois javellisés contre prolos crados) et Tatie Danielle (méchante vieille femme contre famille neuneu), Etienne Chatiliez et sa scénariste, Florence Quentin, se livrent à nouveau à leur exercice favori : plonger un corps étranger dans un univers donné et voir ce qui se passe. Ici : petites femmes de la ville, coincées et prétentieuses, contre filles de la campagne, sympas et libérées. Tant qu’à faire dans la caricature, autant aller le plus loin possible... Jusqu’à la vulgarité. Chatiliez ne l’évite pas, il la traque. Heureusement, les comédiens, déchaînés, sont savoureux, et la tendresse finit par l’emporter sur la caricature. Car, ici, pour arriver au bonheur, il faut surmonter la plus grande des vulgarités, celle d’une société qui a codifié les sentiments.
Année : 1995
De : Etienne Chatiliez
Avec : Alexandra London, Bousquet Jean, Carmen Maura, Christophe Kourotchkine, Darmon Virginie, Eddy Mitchell, Eric Cantona, François Morel, Guilaine Londez, Joël Cantona, Michel Serrault, Sabine Azéma
Télévision : 11 août 2023 à 21:00-22:30 sur France 5
film : drame
Depuis le divorce de ses parents, Thomas, âgé de 14 ans, vit chez ses grands-parents, dans un village du sud-ouest de la France. L'ennui le ronge, et c'est avec plaisir qu'il fait la connaissance d'un marginal évadé de prison, Martin. Son enthousiasme faiblit néanmoins lorsque le frère de ce dernier, Luc, tente de l'étrangler. Pour sauver l'adolescent, Martin poignarde Luc. Thomas s'enfuit. Martin se présente au night-club que dirige Lili, la mère de Thomas. Un amour fou unit bientôt ces deux êtres blessés par la vie. Lili essaie tant bien que mal de protéger Martin et tous deux se consolent mutuellement des blessures que la vie leur a infligées... - Critique : Le Lieu du crime est l'un de ces films échevelés, parmi les plus intenses d'André Téchiné. La deuxième rencontre, après Hôtel des Amériques, avec celle qui deviendra sa grande actrice fétiche, Catherine Deneuve. Roman d'éducation tordu, tableau de famille désespéré, appel à la déraison, le film ne lésine pas sur l'excès, l'affolement, la lumière éclaboussante, le romantisme âpre. C'est un chassé-croisé violent de destins et de générations, où le temps qu'il fait, de la chaleur écrasante au déluge, est à l'image des tumultes intérieurs. Le passage éclair de Wadeck Stanczak (fiévreux et tranchant) - détenu en cavale - dans le village provoque une onde de choc qui n'épargne personne. Ni l'enfant mythomane, buté et solitaire, ni la grand-mère, qui fait tout pour recoller les morceaux éparpillés de la famille, ni la mère, surtout, femme mûrissante qui s'endormait dans le compromis. Son réveil précipité, sa manière de tout risquer, c'est ce que la mise en scène heurtée de Téchiné réserve de plus palpitant. Rarement passion aura paru si irrépressible, si insensée. Qu'elle soit mère attentive ou amante tragique au visage exsangue, Catherine Deneuve y est fascinante. Elle offre à la fin, dans le fourgon de police, une impression inoubliable, celle d'une noyée sereine. L'a-t-on déjà vue, ainsi transfigurée ?
Année : 1986
Avec : Bousquet Jean, Catherine Deneuve, Christine Paolini, Claire Nebout, Danielle Darrieux, Jacques Nolot, Jean-Claude Adelin, Landoulsi Philippe, Michel Grimaud, Nicolas Giraudi, Victor Lanoux, Wadeck Stanczak
Télévision : 9 janvier 2022 à 21:05-23:20 sur C8
film : drame
C'est bientôt Noël. Berthe vient passer quelque temps chez sa fille Emilie. Très vite, la vieille dame étouffe dans cette demeure de notaires bourgeois et ne s'entend pas avec son gendre. Emilie a l'idée d'inviter son frère Antoine, chirurgien porté sur la bouteille avec qui elle a rompu tout dialogue depuis trois ans. Le soir du réveillon, il fait un esclandre. Cette décevante réunion de famille conduit Emilie à se quereller avec son mari. Une dispute à l'issue de laquelle elle le quitte. Peu après, victime d'un grave malaise, Berthe doit être placée en maison de retraite. Antoine et Emilie, que ces épreuves ont rapprochés, décident alors de s'installer sous le même toit... - Critique : | Genre : été indien. La cinquantaine à l'horizon, un frère et sa grande soeur se retrouvent après quelques années de brouille autour du lit de leur mère, mourante. Lui est spécialiste du cerveau, solitaire et gentiment fêlé. Elle est notaire, mère de famille et insatisfaite. Téchiné, complètement affranchi du lyrisme de ses débuts, filme les visages au plus près, et réussit un antimélodrame, épidermique et dépouillé. Jamais il n'a exprimé avec autant d'intensité le mélange d'attraction et de répulsion, de dégoût et de nostalgie que lui inspire la famille. Et s'il montre (presque) tous les âges de la vie, c'est pour mieux suggérer leur confusion et leur emmêlement : Antoine-Auteuil traîne son enfance comme une casserole, et Emilie-Deneuve ose enfin une crise d'adolescence à 50 ans. Entre le deuil interminable des illusions et l'éternel retour des utopies juvéniles, Téchiné se garde bien de caractériser les différents cycles de la vie. Au contraire, son film défie superbement les saisons. — Louis Guichard
Année : 1993
Avec : Anthony Prada, Bousquet Jean, Bruno Todeschini, Carmen Chaplin, Chiara Mastroianni, Daniel Auteuil, Ingrid Caven, Jacques Nolot, Jean-Pierre Bouvier, Marthe Villalonga, Michèle Moretti, Roschdy Zem, Simone Hilling