Télévision : 24 juillet à 00:30-02:30 sur 6ter

film : comédie

A Paris, onze femmes, onze façons d'appréhender l'amour avec un grand A. Rose, une executive woman, peine à trouver une relation stable. En regardant les messages sur son téléphone portable, Inès vient de découvrir que son mari avait une liaison avec Jo. Le goujat a même proposé le mariage à sa conquête, qui pense être la seule femme de sa vie et ignore qu'Inès existe. Ysis, mère de famille débordée, voit débarquer Marie, la patronne de leurs babysitters. Elle pourrait bien bouleverser leur vie de couple. Agathe, quant à elle, a rencontré un homme qui lui semble parfait. Au restaurant, il lui annonce qu'il est célibataire. Sam refuse l'idée même de la monogamie... - Critique : Sur le papier, le scénario — quelque chose comme du Judd Apatow en talons hauts sur la place du Trocadéro — était tentant. Mais le film choral au mauvais goût assumé est un exercice d'équilibriste : comment passer du cancer du sein à la nymphomanie, du coup de coeur lesbien à la solitude de la femme d'affaires... Le premier long métrage de l'actrice Audrey Dana tourne vite au catalogue, avec quelques bons moments et de grosses baisses de régime. A chaque problème féminin son interprète. Qui hérite de la ménopause ? Isabelle Adjani, dont l'autodérision est à saluer. Comme celle de Laetitia Casta, charmante en jeune avocate... pétomane. Les deux meilleures sont, évidemment, les plus excessives : Marina Hands, à contre-emploi en cocue binoclarde et vengeresse, et Julie Ferrier, hilarante en conductrice de bus accro au sexe. Certains thèmes, plus graves ou complexes, semblent avoir effrayé la réalisatrice. Dommage, on aurait aimé avoir davantage, comme le chantait Alain Souchon, « les yeux qui brillent pour ce jeu de dupes : voir sous les jupes des filles »... — Guillemette Odicino

Année : 2014

Avec : Alex Lutz, Alice Belaïdi, Audrey Dana, Audrey Fleurot, Guillaume Gouix, Géraldine Nakache, Isabelle Adjani, Julie Ferrier, Laetitia Casta, Marina Hands, Pascal Elbé, Vanessa Paradis