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Récemment en juillet
 

Mme Mills, une voisine si parfaite

Télévision : 29 juillet à 22:55-00:35 sur TF1 Séries Films

film : comédie

Leonard Rosenberg est un arnaqueur de haut vol. Sa prochaine victime pourrait bien être sa voisine, Hélène, qui possède une sculpture d'une grande valeur. Pour amadouer la jeune femme, Leonard se grime en vieille dame, madame Mills. Hélène, éditrice de romans à l'eau de rose, trouve celle-ci tellement formidable qu'elle décide de lancer une nouvelle collection autour de sa nouvelle amie. Une bonne idée car c'est immédiatement un succès de librairie. Mais Hélène finit par découvrir la véritable identité de madame Mills. Elle dépasse sa colère et sa déception car il ne faut surtout pas que la supercherie soit divulguée. Il en va de sa réputation... - Critique : Cela faisait longtemps qu’un film loupé ne nous avait pas laissés aussi circonspects. Méchamment frustrés pour tout dire, car on avoue notre tendresse pour l’ambition candide de Sophie Marceau de s’essayer, pour sa troisième réalisation, à la comédie rocambolesque de travestissement (après un premier long métrage très personnel et attachant, Parlez-moi d’amour, en 2002, et un film noir oubliable, La Disparue de Deauville, en 2007).   Il était une fois Hélène, la patronne d’une maison d’édition de romans à l’eau de rose qui adore son métier, fume comme un pompier, et vit par procuration des étreintes échevelées et des couchers de soleil romantiques grâce à ses héroïnes de papier. Dans sa salle de bains, Hélène utilise une sculpture héritée de sa grand-mère chérie comme porte-bijoux. Un collectionneur est prêt à tout pour s’approprier ce bout de fer, partie manquante de l’œuvre d’un artiste méconnu qui aurait inventé le mobile avant Calder. Il a l’intention de revendre le tout à un homme d’affaires chinois – car, suivez notre regard, la Chine aime Sophie Marceau, et le film est une coproduction sino-française. Pour se procurer ce morceau de « stabile », il s’installe sur le même palier que la jeune femme, et se présente à elle sous les traits et la perruque d’une vieille excentrique américaine. Extravagante au point de devenir la nouvelle égérie de la maison d’édition… Cessons là, même si le scénario réserve d’autres rebondissements. Un gros paquet indigeste de rebondissements, assemblés n’importe comment, tels une fuite en avant, en passant par… la Chine. Pour rester gentil – pourquoi est-ce si compliqué d’être sévère avec Sophie Marceau ? –, on sauvera la première partie qui tient sur son charme d’actrice et son sens du tempo, inoxydables, même si elle s’offre quelques séquences de rêve (Sophie danseuse étoile, Sophie geisha, Sophie en Bonnie de Clyde) plus narcissiques que fantaisistes. Et qu’elle laisse Pierre Richard en roue libre, qui n’arrive pas à la moitié du collant de Dustin Hoffman dans Tootsie. Et on ne dira rien de plus sur la deuxième partie – là, on serait trop méchant avec Sophie. Mme Mills, une voisine si parfaite était censé – enfin, on le suppose – être une célébration de la fiction plus belle que la vie, et un hommage à ces grandes comédies hollywoodiennes où tous les mensonges et les amours sont possibles. Mais, chère Sophie, dans ces comédies-là, c’était Cary Grant qui jouait les escrocs, Katharine Hepburn, la femme qui fulminait, et, surtout, il y avait des géants derrière la caméra.  Mme Mills, une voisine si parfaite, de et avec Sophie Marceau (France, 1h28). Scénario : Laure Duthilleul et Sophie Marceau, avec la collaboration de Mara Goyet, Ludivine Clerc, Guy-Pierre Bennet. Avec aussi Pierre Richard, Nicolas Vaude… En salles.

Année : 2018

Avec : Bastien Ughetto, Goldenberg Daniel, Ling Dong Fu, Léna Breban, Nicolas Vaude, Richard Pierre, Sophie Marceau, Stéphane Bissot, Wang James, Xiao Sean, Zaks Gaël

Récemment en juillet
 

Mme Mills, une voisine si parfaite

Télévision : 25 juillet à 20:45-22:25 sur TF1 Séries Films

film : comédie

Leonard Rosenberg est un arnaqueur de haut vol. Sa prochaine victime pourrait bien être sa voisine, Hélène, qui possède une sculpture d'une grande valeur. Pour amadouer la jeune femme, Leonard se grime en vieille dame, madame Mills. Hélène, éditrice de romans à l'eau de rose, trouve celle-ci tellement formidable qu'elle décide de lancer une nouvelle collection autour de sa nouvelle amie. Une bonne idée car c'est immédiatement un succès de librairie. Mais Hélène finit par découvrir la véritable identité de madame Mills. Elle dépasse sa colère et sa déception car il ne faut surtout pas que la supercherie soit divulguée. Il en va de sa réputation... - Critique : Cela faisait longtemps qu’un film loupé ne nous avait pas laissés aussi circonspects. Méchamment frustrés pour tout dire, car on avoue notre tendresse pour l’ambition candide de Sophie Marceau de s’essayer, pour sa troisième réalisation, à la comédie rocambolesque de travestissement (après un premier long métrage très personnel et attachant, Parlez-moi d’amour, en 2002, et un film noir oubliable, La Disparue de Deauville, en 2007).   Il était une fois Hélène, la patronne d’une maison d’édition de romans à l’eau de rose qui adore son métier, fume comme un pompier, et vit par procuration des étreintes échevelées et des couchers de soleil romantiques grâce à ses héroïnes de papier. Dans sa salle de bains, Hélène utilise une sculpture héritée de sa grand-mère chérie comme porte-bijoux. Un collectionneur est prêt à tout pour s’approprier ce bout de fer, partie manquante de l’œuvre d’un artiste méconnu qui aurait inventé le mobile avant Calder. Il a l’intention de revendre le tout à un homme d’affaires chinois – car, suivez notre regard, la Chine aime Sophie Marceau, et le film est une coproduction sino-française. Pour se procurer ce morceau de « stabile », il s’installe sur le même palier que la jeune femme, et se présente à elle sous les traits et la perruque d’une vieille excentrique américaine. Extravagante au point de devenir la nouvelle égérie de la maison d’édition… Cessons là, même si le scénario réserve d’autres rebondissements. Un gros paquet indigeste de rebondissements, assemblés n’importe comment, tels une fuite en avant, en passant par… la Chine. Pour rester gentil – pourquoi est-ce si compliqué d’être sévère avec Sophie Marceau ? –, on sauvera la première partie qui tient sur son charme d’actrice et son sens du tempo, inoxydables, même si elle s’offre quelques séquences de rêve (Sophie danseuse étoile, Sophie geisha, Sophie en Bonnie de Clyde) plus narcissiques que fantaisistes. Et qu’elle laisse Pierre Richard en roue libre, qui n’arrive pas à la moitié du collant de Dustin Hoffman dans Tootsie. Et on ne dira rien de plus sur la deuxième partie – là, on serait trop méchant avec Sophie. Mme Mills, une voisine si parfaite était censé – enfin, on le suppose – être une célébration de la fiction plus belle que la vie, et un hommage à ces grandes comédies hollywoodiennes où tous les mensonges et les amours sont possibles. Mais, chère Sophie, dans ces comédies-là, c’était Cary Grant qui jouait les escrocs, Katharine Hepburn, la femme qui fulminait, et, surtout, il y avait des géants derrière la caméra.  Mme Mills, une voisine si parfaite, de et avec Sophie Marceau (France, 1h28). Scénario : Laure Duthilleul et Sophie Marceau, avec la collaboration de Mara Goyet, Ludivine Clerc, Guy-Pierre Bennet. Avec aussi Pierre Richard, Nicolas Vaude… En salles.

Année : 2018

Avec : Bastien Ughetto, Goldenberg Daniel, Ling Dong Fu, Léna Breban, Nicolas Vaude, Richard Pierre, Sophie Marceau, Stéphane Bissot, Wang James, Xiao Sean, Zaks Gaël