Vincent Lacoste : passages TV et dernières sorties Netflix

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Demain
 

Le temps d'aimer

Télévision : vendredi 22 novembre à 02:18-04:17 sur Canal +

film : drame

Bretagne, en 1947. Sur une plage, Madeleine, une jeune serveuse et mère célibataire d'un petit garçon né de sa liaison avec un soldat allemand, rencontre par hasard François. Issu d'une famille aisée, celui-ci tombe immédiatement sous le charme de la jeune femme qu'il se met en tête de conquérir. Ravie de voir le destin lui offrir une telle opportunité, Madeleine se laisse séduire sans difficulté, saisissant une occasion aux allures de véritable conte de fées. Mais l'idylle tourne rapidement au cauchemar pour Madeleine, qui découvre bientôt les secrets et les véritables motivations de son compagnon... - Critique : Les images authentiques qui ouvrent le film, celles de femmes françaises tondues, déshabillées, molestées en public et recouvertes de croix gammées à la Libération sont bouleversantes, tant elles interrogent la possibilité d’une vie après un tel traitement. Dans l’onde de cette émotion inaugurale, une fiction naît, inspirée, entre autres, par la vie de la grand-mère de la cinéaste. En 1947, Madeleine (Anaïs Demoustier) fait partie de ces femmes qui furent dénoncées après une liaison avec un militaire allemand. Sur une plage bretonne, cette mère célibataire d’un petit garçon, devenue serveuse dans un hôtel-restaurant, fait la connaissance de François (Vincent Lacoste), fils d’un riche industriel et étudiant insaisissable, qu’une légère séquelle de la polio singularise encore. Tous deux ont envie d’oubli et de renouveau et chacun(e) croit les trouver en l’autre, même si des secrets menacent leur affinité instantanée. Katell Quillévéré a le goût du feuilleton et des jeux subtils avec la narration. Dans l’intense mélodrame Suzanne (en 2013, avec Sara Forestier et Adèle Haenel), elle remplaçait par des ellipses les temps forts de l’action, dont on découvrait peu à peu les conséquences dans la vie des personnages. Ici, elle crée une arythmie palpitante, s’attarde voluptueusement sur certains moments, puis escamote des saisons et des années, voire des décennies. Une scène érotique imprévisible Écrit avec Gilles Taurand (ancien collaborateur, notamment, d’André Téchiné), voilà un film original et séduisant, qui échappe aux filiations trop repérables. Comme si le cinéma classique, en l’occurrence historique et romanesque, était soudain débarrassé des tabous d’antan. La place de la sexualité, vécue ou non, est abordée frontalement, au même titre que les autres dimensions de l’existence. Devenus gérants d’un dancing près d’une base militaire américaine, Madeleine et François se retrouvent ainsi, au terme d’une soirée d’ivresse, avec un G.I. dans leur lit. Un homme noir sculptural et affectueux, qu’ils désirent tous les deux. Cette scène érotique et imprévisible condense le récit et préfigure des épisodes tardifs montrant François en amant tourmenté et clandestin, dans le Paris des années 1970, où l’homosexualité est encore un délit. Et Madeleine frustrée, mais invaincue à sa manière. Au-delà de leurs particularités, les deux époux du Temps d’aimer invitent à une réflexion sur le couple, dépeint comme une entité à mi-chemin entre le malentendu et le miracle, et dont le film ne cesse d’agrandir la définition et l’horizon. L’aventure au long cours de Madeleine et François, leur traversée à deux des époques et des âges reposent sur des déceptions et des trahisons, qui, une fois surmontées, renforcent encore leurs liens, construisent une solidarité puissante, indéfectible. Leur alliance ne cesse de se recomposer, quand bien même leurs désirs divergent. Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste incarnent ces complexités avec panache. Lui dévoile plus que jamais une fragilité lunaire et émouvante. Elle, jusqu’à une poignante scène au miroir, comme en écho à sa première apparition, ose s’avancer sans le soutien de sa fantaisie naturelle, pour atteindre la transfiguration.

Année : 2023

Avec : Ambre Gollut, Anaïs Demoustier, Eugène Marcuse, Hélios Karyo, Josse Capet, Luc Bataini, Margot Ringard Oldra, Morgan Bailey, Paul Beaurepaire, Sébastien Depommier, Vincent Lacoste, Virginie Tardy

Lundi dernier
 

Le temps d'aimer

Télévision : 18 novembre à 17:14-19:13 sur Canal +

film : drame

Bretagne, en 1947. Sur une plage, Madeleine, une jeune serveuse et mère célibataire d'un petit garçon né de sa liaison avec un soldat allemand, rencontre par hasard François. Issu d'une famille aisée, celui-ci tombe immédiatement sous le charme de la jeune femme qu'il se met en tête de conquérir. Ravie de voir le destin lui offrir une telle opportunité, Madeleine se laisse séduire sans difficulté, saisissant une occasion aux allures de véritable conte de fées. Mais l'idylle tourne rapidement au cauchemar pour Madeleine, qui découvre bientôt les secrets et les véritables motivations de son compagnon... - Critique : Les images authentiques qui ouvrent le film, celles de femmes françaises tondues, déshabillées, molestées en public et recouvertes de croix gammées à la Libération sont bouleversantes, tant elles interrogent la possibilité d’une vie après un tel traitement. Dans l’onde de cette émotion inaugurale, une fiction naît, inspirée, entre autres, par la vie de la grand-mère de la cinéaste. En 1947, Madeleine (Anaïs Demoustier) fait partie de ces femmes qui furent dénoncées après une liaison avec un militaire allemand. Sur une plage bretonne, cette mère célibataire d’un petit garçon, devenue serveuse dans un hôtel-restaurant, fait la connaissance de François (Vincent Lacoste), fils d’un riche industriel et étudiant insaisissable, qu’une légère séquelle de la polio singularise encore. Tous deux ont envie d’oubli et de renouveau et chacun(e) croit les trouver en l’autre, même si des secrets menacent leur affinité instantanée. Katell Quillévéré a le goût du feuilleton et des jeux subtils avec la narration. Dans l’intense mélodrame Suzanne (en 2013, avec Sara Forestier et Adèle Haenel), elle remplaçait par des ellipses les temps forts de l’action, dont on découvrait peu à peu les conséquences dans la vie des personnages. Ici, elle crée une arythmie palpitante, s’attarde voluptueusement sur certains moments, puis escamote des saisons et des années, voire des décennies. Une scène érotique imprévisible Écrit avec Gilles Taurand (ancien collaborateur, notamment, d’André Téchiné), voilà un film original et séduisant, qui échappe aux filiations trop repérables. Comme si le cinéma classique, en l’occurrence historique et romanesque, était soudain débarrassé des tabous d’antan. La place de la sexualité, vécue ou non, est abordée frontalement, au même titre que les autres dimensions de l’existence. Devenus gérants d’un dancing près d’une base militaire américaine, Madeleine et François se retrouvent ainsi, au terme d’une soirée d’ivresse, avec un G.I. dans leur lit. Un homme noir sculptural et affectueux, qu’ils désirent tous les deux. Cette scène érotique et imprévisible condense le récit et préfigure des épisodes tardifs montrant François en amant tourmenté et clandestin, dans le Paris des années 1970, où l’homosexualité est encore un délit. Et Madeleine frustrée, mais invaincue à sa manière. Au-delà de leurs particularités, les deux époux du Temps d’aimer invitent à une réflexion sur le couple, dépeint comme une entité à mi-chemin entre le malentendu et le miracle, et dont le film ne cesse d’agrandir la définition et l’horizon. L’aventure au long cours de Madeleine et François, leur traversée à deux des époques et des âges reposent sur des déceptions et des trahisons, qui, une fois surmontées, renforcent encore leurs liens, construisent une solidarité puissante, indéfectible. Leur alliance ne cesse de se recomposer, quand bien même leurs désirs divergent. Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste incarnent ces complexités avec panache. Lui dévoile plus que jamais une fragilité lunaire et émouvante. Elle, jusqu’à une poignante scène au miroir, comme en écho à sa première apparition, ose s’avancer sans le soutien de sa fantaisie naturelle, pour atteindre la transfiguration.

Année : 2023

Avec : Ambre Gollut, Anaïs Demoustier, Eugène Marcuse, Hélios Karyo, Josse Capet, Luc Bataini, Margot Ringard Oldra, Morgan Bailey, Paul Beaurepaire, Sébastien Depommier, Vincent Lacoste, Virginie Tardy

Lundi dernier
 

Le temps d'aimer

Télévision : 18 novembre à 17:12-19:13 sur Canal +

film : drame

Bretagne, en 1947. Sur une plage, Madeleine, une jeune serveuse et mère célibataire d'un petit garçon né de sa liaison avec un soldat allemand, rencontre par hasard François. Issu d'une famille aisée, celui-ci tombe immédiatement sous le charme de la jeune femme qu'il se met en tête de conquérir. Ravie de voir le destin lui offrir une telle opportunité, Madeleine se laisse séduire sans difficulté, saisissant une occasion aux allures de véritable conte de fées. Mais l'idylle tourne rapidement au cauchemar pour Madeleine, qui découvre bientôt les secrets et les véritables motivations de son compagnon... - Critique : Les images authentiques qui ouvrent le film, celles de femmes françaises tondues, déshabillées, molestées en public et recouvertes de croix gammées à la Libération sont bouleversantes, tant elles interrogent la possibilité d’une vie après un tel traitement. Dans l’onde de cette émotion inaugurale, une fiction naît, inspirée, entre autres, par la vie de la grand-mère de la cinéaste. En 1947, Madeleine (Anaïs Demoustier) fait partie de ces femmes qui furent dénoncées après une liaison avec un militaire allemand. Sur une plage bretonne, cette mère célibataire d’un petit garçon, devenue serveuse dans un hôtel-restaurant, fait la connaissance de François (Vincent Lacoste), fils d’un riche industriel et étudiant insaisissable, qu’une légère séquelle de la polio singularise encore. Tous deux ont envie d’oubli et de renouveau et chacun(e) croit les trouver en l’autre, même si des secrets menacent leur affinité instantanée. Katell Quillévéré a le goût du feuilleton et des jeux subtils avec la narration. Dans l’intense mélodrame Suzanne (en 2013, avec Sara Forestier et Adèle Haenel), elle remplaçait par des ellipses les temps forts de l’action, dont on découvrait peu à peu les conséquences dans la vie des personnages. Ici, elle crée une arythmie palpitante, s’attarde voluptueusement sur certains moments, puis escamote des saisons et des années, voire des décennies. Une scène érotique imprévisible Écrit avec Gilles Taurand (ancien collaborateur, notamment, d’André Téchiné), voilà un film original et séduisant, qui échappe aux filiations trop repérables. Comme si le cinéma classique, en l’occurrence historique et romanesque, était soudain débarrassé des tabous d’antan. La place de la sexualité, vécue ou non, est abordée frontalement, au même titre que les autres dimensions de l’existence. Devenus gérants d’un dancing près d’une base militaire américaine, Madeleine et François se retrouvent ainsi, au terme d’une soirée d’ivresse, avec un G.I. dans leur lit. Un homme noir sculptural et affectueux, qu’ils désirent tous les deux. Cette scène érotique et imprévisible condense le récit et préfigure des épisodes tardifs montrant François en amant tourmenté et clandestin, dans le Paris des années 1970, où l’homosexualité est encore un délit. Et Madeleine frustrée, mais invaincue à sa manière. Au-delà de leurs particularités, les deux époux du Temps d’aimer invitent à une réflexion sur le couple, dépeint comme une entité à mi-chemin entre le malentendu et le miracle, et dont le film ne cesse d’agrandir la définition et l’horizon. L’aventure au long cours de Madeleine et François, leur traversée à deux des époques et des âges reposent sur des déceptions et des trahisons, qui, une fois surmontées, renforcent encore leurs liens, construisent une solidarité puissante, indéfectible. Leur alliance ne cesse de se recomposer, quand bien même leurs désirs divergent. Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste incarnent ces complexités avec panache. Lui dévoile plus que jamais une fragilité lunaire et émouvante. Elle, jusqu’à une poignante scène au miroir, comme en écho à sa première apparition, ose s’avancer sans le soutien de sa fantaisie naturelle, pour atteindre la transfiguration.

Année : 2023

Avec : Ambre Gollut, Anaïs Demoustier, Eugène Marcuse, Hélios Karyo, Josse Capet, Luc Bataini, Margot Ringard Oldra, Morgan Bailey, Paul Beaurepaire, Sébastien Depommier, Vincent Lacoste, Virginie Tardy

Récemment en novembre
 

Les beaux gosses

Télévision : 12 novembre à 23:20-01:12 sur CStar

film : comédie

Hervé et Camel, adolescents de 14 ans scolarisés dans le même collège, ne pensent qu'à une chose : les filles. C'est leur unique sujet de conversation. Malheureusement, les deux amis, desservis par un physique ingrat, multiplient les échecs. Alors ils se contentent de se masturber devant de vieux catalogues. Mais un jour, tout change pour Hervé, qui vit seul avec une mère intrusive et déprimée. En effet, il réalise qu'Aurore, la plus jolie fille de la classe, a le béguin pour lui. Encouragé par Camel, Hervé tente de se rapprocher d'elle. Il compte profiter d'une fête, organisée par la grande soeur d'Aurore, pour arriver à ses fins... - Critique : Peaux grasses à tendance acnéique, coiffures approximatives, vêtements informes, les gosses de Riad Sattouf ne sont, de prime abord, pas si beaux que ça… Ce sont juste des collégiens ordinaires, à l’âge où les corps se transforment et les désirs se précisent. A 15 ans, il y a les garçons qui rêvent des filles, sans être tout à fait sûrs de bien savoir quoi faire avec elles ; et les filles, catégorie compliquée dont les garçons comprennent mal, ou toujours à contretemps, les desiderata. Ajoutez quelques adultes, profs dépressifs ou mère boulet, et vous avez le premier film irrésistible d’un auteur de BD narquois, observateur malicieux du monde qui l’entoure, peintre confirmé de la frustration sexuelle – lire à ce sujet quelques tomes savoureux des Pauvres Aventures de Jérémie. Un teenage movie de plus ? Mais un film d'ados à nul autre pareil. Autrement plus cru, et donc authentique, que certains de ses homologues d'outre-Atlantique ; d'une invention comique permanente. Dans cette moderne Guerre des boutons (tendance dermato), on suit Hervé, brave gars presque normal, et ses potes, aux looks invraisemblables : Camel, le beur amateur de hard rock ; Benjamin et son goût du macabre ; Meryl, aux expressions étrangement précieuses. Ce qui arrive à ces quatre-là est un pur régal, qu'il s'agisse d'une séance de spiritisme, d'un cours de gym fracassant ou des us et coutumes de la vie d'ado en général... Réalisme décalé Le sexe est évidemment un enjeu suprême, effrayant, et Hervé s'en dépatouille avec ou sans Aurore, jolie blonde qui semble, à la surprise générale, avoir jeté son dévolu sur lui. Ce que son héros vit avec un mélange d'angoisse et de forfanterie (sa « technique de roulage de pelle » n'est pas tout à fait au point), Riad Sattouf l'expose avec ironie et invention - y compris à travers le personnage hilarant de la mère d'Hervé, génialement jouée par Noémie Lvovsky, qui s'intéresse d'un peu trop près à la sexualité de son fils... La force du film réside dans son drôle de réalisme décalé. Il ne s’agit pas de décrire la société d’aujourd’hui, mais de dire des angoisses de toujours. Avec sa voix grave, ses doutes et ses convictions, Vincent Lacoste, le jeune amateur qui joue le rôle principal (il faudrait citer l’ensemble de la distribution, épatante), est parfois plus adulte que ceux qui l’entourent. Il y a fort à parier que ses interrogations ne le quitteront jamais, comme elles n’ont pas tout à fait quitté les spectateurs adultes du film. Les Beaux Gosses  ? Un film d’ados pour tous les âges.

Année : 2009

Avec : Alice Tremolières, Anthony Sonigo, Baptiste Huet, Camille Andreys, Emmanuelle Devos, Irène Jacob, Julie Scheibling, Marjane Satrapi, Noémie Lvovsky, Robin Nizan-Duverger, Simon Barbery, Vincent Lacoste

Récemment en juillet
 

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Netflix : 25 juillet

Dans un lotissement en province, trois voisins sont en prise avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Il y a Marie, victime de chantage avec une sextape, Bertrand, dont la fille est harcelée au lycée, et Christine, chauffeur VTC dépitée de voir que les notes de ses clients refusent de décoller. Ensemble, ils décident de partir en guerre contre les géants d’internet. Une bataille foutue d'avance, quoique...

De : Benoît Delépine, Gustave Kervern

Avec : Blanche Gardin, Denis Podalydès, Corinne Masiero, Vincent Lacoste, Benoît Poelvoorde, Bouli Lanners, Vincent Dedienne

Récemment en juillet
 

Les beaux gosses

Netflix : 25 juillet

Hervé et Camel, adolescents de 14 ans scolarisés dans le même collège, ne pensent qu'à une chose : les filles. C'est leur unique sujet de conversation. Malheureusement, les deux amis, desservis par un physique ingrat, multiplient les échecs. Alors ils se contentent de se masturber devant de vieux catalogues. Mais un jour, tout change pour Hervé, qui vit seul avec une mère intrusive et déprimée. En effet, il réalise qu'Aurore, la plus jolie fille de la classe, a le béguin pour lui. Encouragé par Camel, Hervé tente de se rapprocher d'elle. Il compte profiter d'une fête, organisée par la grande soeur d'Aurore, pour arriver à ses fins…

De : Riad Sattouf

Avec : Vincent Lacoste, Anthony Sonigo, Alice Trémolière, Julie Scheibling, Robin Nizan-Duverger, Baptiste Huet, Simon Barbery