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Récemment en décembre
 

Zorro

Télévision : 30 décembre 2024 à 23:00-23:40 sur France 2

série d'action

Saison:1 - Episode:8 - Diego doit absolument procéder à l'arrestation de cet imposteur revêtu du costume de Zorro qui défie son autorité. Il édicte des lois arbitraires afin d'emprisonner toute personne ressemblant, de près ou de loin, au justicier masqué... - Critique : Un Zorro peut en cacher un autre. Après Douglas Fairbanks et Tyrone Power à l’aube du cinéma, puis Guy Williams dans la série Disney chère aux petits Français des années 60, 70 et 80, c’est au tour de Jean Dujardin de se dissimuler sous le masque de l’iconique justicier. Pourquoi refaire Zorro en 2024, quand les superhéros ont saturé le paysage ? La réponse est dans la question – et d’excellentes justifications, la série créée par Benjamin Charbit et Noé Debré en donne encore beaucoup d’autres. La première saute aux yeux : Dujardin a été dessiné pour jouer Zorro. Partant de cette évidence graphique, celui qui rêvait du rôle depuis toujours s’amuse à faire péter les coutures du costume sur mesure et à interpréter le héros de son enfance sous tous les angles. Dans cette déclinaison, les circonstances obligent Don Diego de la Vega à redevenir Zorro après vingt ans passés à ignorer son double en noir. Proche en cela de l’héritier joué par Antonio Banderas dans l’excellent Masque de Zorro en 1998, cette relecture postmoderne invite à la mélancolie, voire à l’ironie. Mais l’acteur d’OSS 117 ne s’arrête pas au petit jeu du second degré. Passant de la fatigue existentielle à l’héroïsme vibrionnant, de la veulerie au courage à toute épreuve, des clins d’œil entendus au plaisir naïf de la bagarre et de la cavalcade, il invente un Zorro vieillissant à la fois drôle et crédible, humain et héroïque, actuel et intemporel. Don Diego, ce grand névrosé Jean Dujardin a pour lui un scénario bien taillé, souvent grisant. Malgré quelques passages à vide, Benjamin Charbit et Noé Debré maintiennent l’équilibre entre différents registres de comédie. En faisant de Don Diego un grand névrosé, torturé par son papa castrateur (André Dussollier, mielleux à souhait) et incapable de satisfaire son épouse Gabriella (Audrey Dana, éclatante de talent), les fines lames théorisent le mythe, et déconstruisent le modèle de virilité. Par les temps super héroïques qui courent, la série nous invite à nous méfier des hommes providentiels. L’intrigue galope en toute légèreté sur fond de satire politique et sociale, Zorro se faisant l’apôtre incompris de la redistribution des richesses, malgré la captation des passions populaires par un affreux promoteur de casino, campé avec la délectation d’un rapace par Éric Elmosnino. Mais lorsque Zorro lui-même devient complice de la société du spectacle, on entrevoit à la fois la critique des accointances de l’art et du commerce – et le possible malaise de Jean Dujardin vis-à-vis de son propre statut de star… À ces portes d’entrée à serrures trois points s’ajoutent des formes d’humour plus élémentaires, immédiatement jouissives. Rire franc du comique de situation, quand une méprise s’installe entre Gabriella et Bernardo, le serviteur muet de Zorro, que l’acteur italien Salvatore Ficarra joue à la Sganarelle mâtiné de Buster Keaton, créant comme en temps réel un langage des signes hilarant. Saveur d’une comédie du remariage à mi-chemin entre Billy Wilder et Feydeau, quand Don Diego et Zorro, rivaux dans le cœur de Gabriella, sortent par la porte et re-rentrent par la fenêtre. Humour poétique grâce à Grégory Gadebois, génial dans la peau du sergent rebaptisé Cristobal, revisité en philosophe du dimanche, secrètement énamouré de son meilleur ennemi. On pourra reprocher à ce Zorro d’avoir trop d’idées, de ne pas avoir su choisir. La série veut satisfaire tout le monde, les adultes avertis avec des blagues sophistiquées et les plus jeunes avec de l’aventure et du slapstick, mais fonctionnera-t-elle vraiment comme le grand spectacle familial qu’elle aspire à être ? Sa facture originale et soignée, avec décors réels et fausse nuit étoilée, quand Zorro file la cape au vent, joue en sa faveur. Et l’exercice de style atteint son objectif : moderniser le mythe sans céder au désenchantement.

Année : 2024

De : Jean Baptiste

Avec : André Dussollier, Audrey Dana, Baltasar Espinach, Eric Elmosnino, Ficarra, Grégory Gadebois, Jean Dujardin, Jean-Benoît Ugeux, Julien Oliveri, Lucia Sanchez, Marc Velasco

Récemment en décembre
 

Zorro

Télévision : 30 décembre 2024 à 22:25-23:00 sur France 2

série d'action

Saison:1 - Episode:7 - Diego, plus confiant que jamais, engage la construction d'un palais royal pour amplifier le rayonnement de Los Angeles. Mais il est loin de se douter que Gabriella est furieuse et blessée par la révélation de la manipulation de son mari… - Critique : Un Zorro peut en cacher un autre. Après Douglas Fairbanks et Tyrone Power à l’aube du cinéma, puis Guy Williams dans la série Disney chère aux petits Français des années 60, 70 et 80, c’est au tour de Jean Dujardin de se dissimuler sous le masque de l’iconique justicier. Pourquoi refaire Zorro en 2024, quand les superhéros ont saturé le paysage ? La réponse est dans la question – et d’excellentes justifications, la série créée par Benjamin Charbit et Noé Debré en donne encore beaucoup d’autres. La première saute aux yeux : Dujardin a été dessiné pour jouer Zorro. Partant de cette évidence graphique, celui qui rêvait du rôle depuis toujours s’amuse à faire péter les coutures du costume sur mesure et à interpréter le héros de son enfance sous tous les angles. Dans cette déclinaison, les circonstances obligent Don Diego de la Vega à redevenir Zorro après vingt ans passés à ignorer son double en noir. Proche en cela de l’héritier joué par Antonio Banderas dans l’excellent Masque de Zorro en 1998, cette relecture postmoderne invite à la mélancolie, voire à l’ironie. Mais l’acteur d’OSS 117 ne s’arrête pas au petit jeu du second degré. Passant de la fatigue existentielle à l’héroïsme vibrionnant, de la veulerie au courage à toute épreuve, des clins d’œil entendus au plaisir naïf de la bagarre et de la cavalcade, il invente un Zorro vieillissant à la fois drôle et crédible, humain et héroïque, actuel et intemporel. Don Diego, ce grand névrosé Jean Dujardin a pour lui un scénario bien taillé, souvent grisant. Malgré quelques passages à vide, Benjamin Charbit et Noé Debré maintiennent l’équilibre entre différents registres de comédie. En faisant de Don Diego un grand névrosé, torturé par son papa castrateur (André Dussollier, mielleux à souhait) et incapable de satisfaire son épouse Gabriella (Audrey Dana, éclatante de talent), les fines lames théorisent le mythe, et déconstruisent le modèle de virilité. Par les temps super héroïques qui courent, la série nous invite à nous méfier des hommes providentiels. L’intrigue galope en toute légèreté sur fond de satire politique et sociale, Zorro se faisant l’apôtre incompris de la redistribution des richesses, malgré la captation des passions populaires par un affreux promoteur de casino, campé avec la délectation d’un rapace par Éric Elmosnino. Mais lorsque Zorro lui-même devient complice de la société du spectacle, on entrevoit à la fois la critique des accointances de l’art et du commerce – et le possible malaise de Jean Dujardin vis-à-vis de son propre statut de star… À ces portes d’entrée à serrures trois points s’ajoutent des formes d’humour plus élémentaires, immédiatement jouissives. Rire franc du comique de situation, quand une méprise s’installe entre Gabriella et Bernardo, le serviteur muet de Zorro, que l’acteur italien Salvatore Ficarra joue à la Sganarelle mâtiné de Buster Keaton, créant comme en temps réel un langage des signes hilarant. Saveur d’une comédie du remariage à mi-chemin entre Billy Wilder et Feydeau, quand Don Diego et Zorro, rivaux dans le cœur de Gabriella, sortent par la porte et re-rentrent par la fenêtre. Humour poétique grâce à Grégory Gadebois, génial dans la peau du sergent rebaptisé Cristobal, revisité en philosophe du dimanche, secrètement énamouré de son meilleur ennemi. On pourra reprocher à ce Zorro d’avoir trop d’idées, de ne pas avoir su choisir. La série veut satisfaire tout le monde, les adultes avertis avec des blagues sophistiquées et les plus jeunes avec de l’aventure et du slapstick, mais fonctionnera-t-elle vraiment comme le grand spectacle familial qu’elle aspire à être ? Sa facture originale et soignée, avec décors réels et fausse nuit étoilée, quand Zorro file la cape au vent, joue en sa faveur. Et l’exercice de style atteint son objectif : moderniser le mythe sans céder au désenchantement.

Année : 2024

De : Jean Baptiste

Avec : André Dussollier, Audrey Dana, Baltasar Espinach, Eric Elmosnino, Ficarra, Grégory Gadebois, Jean Dujardin, Jean-Benoît Ugeux, Julien Oliveri, Lucia Sanchez, Marc Velasco

Récemment en décembre
 

Zorro

Télévision : 30 décembre 2024 à 21:50-22:25 sur France 2

série d'action

Saison:1 - Episode:6 - Zorro disparu, Diego espère reconquérir le coeur de Gabriella, mais elle refuse de croire à la mort du héros. Diego prétend alors qu'il a été retrouvé. Sous le regard de reproche de Bernardo, Diego va devoir assumer son mensonge... - Critique : Un Zorro peut en cacher un autre. Après Douglas Fairbanks et Tyrone Power à l’aube du cinéma, puis Guy Williams dans la série Disney chère aux petits Français des années 60, 70 et 80, c’est au tour de Jean Dujardin de se dissimuler sous le masque de l’iconique justicier. Pourquoi refaire Zorro en 2024, quand les superhéros ont saturé le paysage ? La réponse est dans la question – et d’excellentes justifications, la série créée par Benjamin Charbit et Noé Debré en donne encore beaucoup d’autres. La première saute aux yeux : Dujardin a été dessiné pour jouer Zorro. Partant de cette évidence graphique, celui qui rêvait du rôle depuis toujours s’amuse à faire péter les coutures du costume sur mesure et à interpréter le héros de son enfance sous tous les angles. Dans cette déclinaison, les circonstances obligent Don Diego de la Vega à redevenir Zorro après vingt ans passés à ignorer son double en noir. Proche en cela de l’héritier joué par Antonio Banderas dans l’excellent Masque de Zorro en 1998, cette relecture postmoderne invite à la mélancolie, voire à l’ironie. Mais l’acteur d’OSS 117 ne s’arrête pas au petit jeu du second degré. Passant de la fatigue existentielle à l’héroïsme vibrionnant, de la veulerie au courage à toute épreuve, des clins d’œil entendus au plaisir naïf de la bagarre et de la cavalcade, il invente un Zorro vieillissant à la fois drôle et crédible, humain et héroïque, actuel et intemporel. Don Diego, ce grand névrosé Jean Dujardin a pour lui un scénario bien taillé, souvent grisant. Malgré quelques passages à vide, Benjamin Charbit et Noé Debré maintiennent l’équilibre entre différents registres de comédie. En faisant de Don Diego un grand névrosé, torturé par son papa castrateur (André Dussollier, mielleux à souhait) et incapable de satisfaire son épouse Gabriella (Audrey Dana, éclatante de talent), les fines lames théorisent le mythe, et déconstruisent le modèle de virilité. Par les temps super héroïques qui courent, la série nous invite à nous méfier des hommes providentiels. L’intrigue galope en toute légèreté sur fond de satire politique et sociale, Zorro se faisant l’apôtre incompris de la redistribution des richesses, malgré la captation des passions populaires par un affreux promoteur de casino, campé avec la délectation d’un rapace par Éric Elmosnino. Mais lorsque Zorro lui-même devient complice de la société du spectacle, on entrevoit à la fois la critique des accointances de l’art et du commerce – et le possible malaise de Jean Dujardin vis-à-vis de son propre statut de star… À ces portes d’entrée à serrures trois points s’ajoutent des formes d’humour plus élémentaires, immédiatement jouissives. Rire franc du comique de situation, quand une méprise s’installe entre Gabriella et Bernardo, le serviteur muet de Zorro, que l’acteur italien Salvatore Ficarra joue à la Sganarelle mâtiné de Buster Keaton, créant comme en temps réel un langage des signes hilarant. Saveur d’une comédie du remariage à mi-chemin entre Billy Wilder et Feydeau, quand Don Diego et Zorro, rivaux dans le cœur de Gabriella, sortent par la porte et re-rentrent par la fenêtre. Humour poétique grâce à Grégory Gadebois, génial dans la peau du sergent rebaptisé Cristobal, revisité en philosophe du dimanche, secrètement énamouré de son meilleur ennemi. On pourra reprocher à ce Zorro d’avoir trop d’idées, de ne pas avoir su choisir. La série veut satisfaire tout le monde, les adultes avertis avec des blagues sophistiquées et les plus jeunes avec de l’aventure et du slapstick, mais fonctionnera-t-elle vraiment comme le grand spectacle familial qu’elle aspire à être ? Sa facture originale et soignée, avec décors réels et fausse nuit étoilée, quand Zorro file la cape au vent, joue en sa faveur. Et l’exercice de style atteint son objectif : moderniser le mythe sans céder au désenchantement.

Année : 2024

De : Jean Baptiste

Avec : André Dussollier, Audrey Dana, Baltasar Espinach, Eric Elmosnino, Ficarra, Grégory Gadebois, Jean Dujardin, Jean-Benoît Ugeux, Julien Oliveri, Lucia Sanchez, Marc Velasco

Récemment en décembre
 

Zorro

Télévision : 30 décembre 2024 à 21:10-21:50 sur France 2

série d'action

Saison:1 - Episode:5 - La romance entre Zorro et Doña Gabriella prend un tour tout à fait domestique, sous l'oeil désapprobateur et excédé de Bernardo et de Nakaï, qui n'apprécie pas l'arrivée de ce gêneur au sein de la famille. Mais, un jour, Gabriella annonce au justicier masqué que ses finances sont à sec et qu'elle a dépensé tout son pécule. Nakaï appelle son père à l'aide, tandis que Gabriella, désespérée, envisage de se mettre à travailler pour se sortir de cette mauvaise passe économique... - Critique : Un Zorro peut en cacher un autre. Après Douglas Fairbanks et Tyrone Power à l’aube du cinéma, puis Guy Williams dans la série Disney chère aux petits Français des années 60, 70 et 80, c’est au tour de Jean Dujardin de se dissimuler sous le masque de l’iconique justicier. Pourquoi refaire Zorro en 2024, quand les superhéros ont saturé le paysage ? La réponse est dans la question – et d’excellentes justifications, la série créée par Benjamin Charbit et Noé Debré en donne encore beaucoup d’autres. La première saute aux yeux : Dujardin a été dessiné pour jouer Zorro. Partant de cette évidence graphique, celui qui rêvait du rôle depuis toujours s’amuse à faire péter les coutures du costume sur mesure et à interpréter le héros de son enfance sous tous les angles. Dans cette déclinaison, les circonstances obligent Don Diego de la Vega à redevenir Zorro après vingt ans passés à ignorer son double en noir. Proche en cela de l’héritier joué par Antonio Banderas dans l’excellent Masque de Zorro en 1998, cette relecture postmoderne invite à la mélancolie, voire à l’ironie. Mais l’acteur d’OSS 117 ne s’arrête pas au petit jeu du second degré. Passant de la fatigue existentielle à l’héroïsme vibrionnant, de la veulerie au courage à toute épreuve, des clins d’œil entendus au plaisir naïf de la bagarre et de la cavalcade, il invente un Zorro vieillissant à la fois drôle et crédible, humain et héroïque, actuel et intemporel. Don Diego, ce grand névrosé Jean Dujardin a pour lui un scénario bien taillé, souvent grisant. Malgré quelques passages à vide, Benjamin Charbit et Noé Debré maintiennent l’équilibre entre différents registres de comédie. En faisant de Don Diego un grand névrosé, torturé par son papa castrateur (André Dussollier, mielleux à souhait) et incapable de satisfaire son épouse Gabriella (Audrey Dana, éclatante de talent), les fines lames théorisent le mythe, et déconstruisent le modèle de virilité. Par les temps super héroïques qui courent, la série nous invite à nous méfier des hommes providentiels. L’intrigue galope en toute légèreté sur fond de satire politique et sociale, Zorro se faisant l’apôtre incompris de la redistribution des richesses, malgré la captation des passions populaires par un affreux promoteur de casino, campé avec la délectation d’un rapace par Éric Elmosnino. Mais lorsque Zorro lui-même devient complice de la société du spectacle, on entrevoit à la fois la critique des accointances de l’art et du commerce – et le possible malaise de Jean Dujardin vis-à-vis de son propre statut de star… À ces portes d’entrée à serrures trois points s’ajoutent des formes d’humour plus élémentaires, immédiatement jouissives. Rire franc du comique de situation, quand une méprise s’installe entre Gabriella et Bernardo, le serviteur muet de Zorro, que l’acteur italien Salvatore Ficarra joue à la Sganarelle mâtiné de Buster Keaton, créant comme en temps réel un langage des signes hilarant. Saveur d’une comédie du remariage à mi-chemin entre Billy Wilder et Feydeau, quand Don Diego et Zorro, rivaux dans le cœur de Gabriella, sortent par la porte et re-rentrent par la fenêtre. Humour poétique grâce à Grégory Gadebois, génial dans la peau du sergent rebaptisé Cristobal, revisité en philosophe du dimanche, secrètement énamouré de son meilleur ennemi. On pourra reprocher à ce Zorro d’avoir trop d’idées, de ne pas avoir su choisir. La série veut satisfaire tout le monde, les adultes avertis avec des blagues sophistiquées et les plus jeunes avec de l’aventure et du slapstick, mais fonctionnera-t-elle vraiment comme le grand spectacle familial qu’elle aspire à être ? Sa facture originale et soignée, avec décors réels et fausse nuit étoilée, quand Zorro file la cape au vent, joue en sa faveur. Et l’exercice de style atteint son objectif : moderniser le mythe sans céder au désenchantement.

Année : 2024

De : Jean Baptiste

Avec : André Dussollier, Audrey Dana, Baltasar Espinach, Eric Elmosnino, Ficarra, Grégory Gadebois, Jean Dujardin, Jean-Benoît Ugeux, Julien Oliveri, Lucia Sanchez, Marc Velasco

Récemment en décembre
 

Zorro

Télévision : 23 décembre 2024 à 23:00-23:45 sur France 2

série d'action

Saison:1 - Episode:4 - Après avoir passé la nuit avec Gabriella, Zorro est ivre de joie, tandis que Diego plonge dans la douleur. Si seulement ils n'étaient pas un seul et même homme. Etourdi par sa jalousie, Zorro demande à Gabriella l'impossible. Il veut qu'elle choisisse entre don Diego et lui... - Critique : Un Zorro peut en cacher un autre. Après Douglas Fairbanks et Tyrone Power à l’aube du cinéma, puis Guy Williams dans la série Disney chère aux petits Français des années 60, 70 et 80, c’est au tour de Jean Dujardin de se dissimuler sous le masque de l’iconique justicier. Pourquoi refaire Zorro en 2024, quand les superhéros ont saturé le paysage ? La réponse est dans la question – et d’excellentes justifications, la série créée par Benjamin Charbit et Noé Debré en donne encore beaucoup d’autres. La première saute aux yeux : Dujardin a été dessiné pour jouer Zorro. Partant de cette évidence graphique, celui qui rêvait du rôle depuis toujours s’amuse à faire péter les coutures du costume sur mesure et à interpréter le héros de son enfance sous tous les angles. Dans cette déclinaison, les circonstances obligent Don Diego de la Vega à redevenir Zorro après vingt ans passés à ignorer son double en noir. Proche en cela de l’héritier joué par Antonio Banderas dans l’excellent Masque de Zorro en 1998, cette relecture postmoderne invite à la mélancolie, voire à l’ironie. Mais l’acteur d’OSS 117 ne s’arrête pas au petit jeu du second degré. Passant de la fatigue existentielle à l’héroïsme vibrionnant, de la veulerie au courage à toute épreuve, des clins d’œil entendus au plaisir naïf de la bagarre et de la cavalcade, il invente un Zorro vieillissant à la fois drôle et crédible, humain et héroïque, actuel et intemporel. Don Diego, ce grand névrosé Jean Dujardin a pour lui un scénario bien taillé, souvent grisant. Malgré quelques passages à vide, Benjamin Charbit et Noé Debré maintiennent l’équilibre entre différents registres de comédie. En faisant de Don Diego un grand névrosé, torturé par son papa castrateur (André Dussollier, mielleux à souhait) et incapable de satisfaire son épouse Gabriella (Audrey Dana, éclatante de talent), les fines lames théorisent le mythe, et déconstruisent le modèle de virilité. Il y a une certaine logique à ce que Zorro vienne côtoyer Yellowstone et ses cow-boys anachroniques dans le catalogue de Paramount +, dont c’est la première série française. Par les temps super héroïques qui courent, la série nous invite à nous méfier des hommes providentiels. L’intrigue galope en toute légèreté sur fond de satire politique et sociale, Zorro se faisant l’apôtre incompris de la redistribution des richesses, malgré la captation des passions populaires par un affreux promoteur de casino, campé avec la délectation d’un rapace par Éric Elmosnino. Mais lorsque Zorro lui-même devient complice de la société du spectacle, on entrevoit à la fois la critique des accointances de l’art et du commerce – et le possible malaise de Jean Dujardin vis-à-vis de son propre statut de star… À ces portes d’entrée à serrures trois points s’ajoutent des formes d’humour plus élémentaires, immédiatement jouissives. Rire franc du comique de situation, quand une méprise s’installe entre Gabriella et Bernardo, le serviteur muet de Zorro, que l’acteur italien Salvatore Ficarra joue à la Sganarelle mâtiné de Buster Keaton, créant comme en temps réel un langage des signes hilarant. Saveur d’une comédie du remariage à mi-chemin entre Billy Wilder et Feydeau, quand Don Diego et Zorro, rivaux dans le cœur de Gabriella, sortent par la porte et re-rentrent par la fenêtre. Humour poétique grâce à Grégory Gadebois, génial dans la peau du sergent rebaptisé Cristobal, revisité en philosophe du dimanche, secrètement énamouré de son meilleur ennemi. On pourra reprocher à ce Zorro d’avoir trop d’idées, de ne pas avoir su choisir. La série veut satisfaire tout le monde, les adultes avertis avec des blagues sophistiquées et les plus jeunes avec de l’aventure et du slapstick, mais fonctionnera-t-elle vraiment comme le grand spectacle familial qu’elle aspire à être ? Sa facture originale et soignée, avec décors réels et fausse nuit étoilée, quand Zorro file la cape au vent, joue en sa faveur. La rediffusion de la série sur France Télévisions en décembre aura valeur de test populaire. En attendant, Zorro a réussi son exercice de style : moderniser le mythe sans céder au désenchantement. Comédie créée par Benjamin Charbit et Noé Debré (France, 2024), 8 × 30 mn. Avec Jean Dujardin, Audrey Dana, Grégory Gadebois, Éric Elmosnino, André Dussolier... Sur Paramount+.

Année : 2024

De : Jean Baptiste

Avec : André Dussollier, Audrey Dana, Eric Elmosnino, Ficarra, Grégory Gadebois, Jean Dujardin, Jean-Benoît Ugeux, Julien Oliveri

Récemment en décembre
 

Zorro

Télévision : 23 décembre 2024 à 22:25-23:00 sur France 2

série d'action

Saison:1 - Episode:3 - Après l'ouverture du casino, les jetons sont devenus l'unique monnaie en ville. Pire, alors que le peuple refuse de payer l'impôt pour reconstruire le château d'eau, il n'hésite pas à donner son argent pour ériger une statue en or de Zorro... - Critique : Un Zorro peut en cacher un autre. Après Douglas Fairbanks et Tyrone Power à l’aube du cinéma, puis Guy Williams dans la série Disney chère aux petits Français des années 60, 70 et 80, c’est au tour de Jean Dujardin de se dissimuler sous le masque de l’iconique justicier. Pourquoi refaire Zorro en 2024, quand les superhéros ont saturé le paysage ? La réponse est dans la question – et d’excellentes justifications, la série créée par Benjamin Charbit et Noé Debré en donne encore beaucoup d’autres. La première saute aux yeux : Dujardin a été dessiné pour jouer Zorro. Partant de cette évidence graphique, celui qui rêvait du rôle depuis toujours s’amuse à faire péter les coutures du costume sur mesure et à interpréter le héros de son enfance sous tous les angles. Dans cette déclinaison, les circonstances obligent Don Diego de la Vega à redevenir Zorro après vingt ans passés à ignorer son double en noir. Proche en cela de l’héritier joué par Antonio Banderas dans l’excellent Masque de Zorro en 1998, cette relecture postmoderne invite à la mélancolie, voire à l’ironie. Mais l’acteur d’OSS 117 ne s’arrête pas au petit jeu du second degré. Passant de la fatigue existentielle à l’héroïsme vibrionnant, de la veulerie au courage à toute épreuve, des clins d’œil entendus au plaisir naïf de la bagarre et de la cavalcade, il invente un Zorro vieillissant à la fois drôle et crédible, humain et héroïque, actuel et intemporel. Don Diego, ce grand névrosé Jean Dujardin a pour lui un scénario bien taillé, souvent grisant. Malgré quelques passages à vide, Benjamin Charbit et Noé Debré maintiennent l’équilibre entre différents registres de comédie. En faisant de Don Diego un grand névrosé, torturé par son papa castrateur (André Dussollier, mielleux à souhait) et incapable de satisfaire son épouse Gabriella (Audrey Dana, éclatante de talent), les fines lames théorisent le mythe, et déconstruisent le modèle de virilité. Il y a une certaine logique à ce que Zorro vienne côtoyer Yellowstone et ses cow-boys anachroniques dans le catalogue de Paramount +, dont c’est la première série française. Par les temps super héroïques qui courent, la série nous invite à nous méfier des hommes providentiels. L’intrigue galope en toute légèreté sur fond de satire politique et sociale, Zorro se faisant l’apôtre incompris de la redistribution des richesses, malgré la captation des passions populaires par un affreux promoteur de casino, campé avec la délectation d’un rapace par Éric Elmosnino. Mais lorsque Zorro lui-même devient complice de la société du spectacle, on entrevoit à la fois la critique des accointances de l’art et du commerce – et le possible malaise de Jean Dujardin vis-à-vis de son propre statut de star… À ces portes d’entrée à serrures trois points s’ajoutent des formes d’humour plus élémentaires, immédiatement jouissives. Rire franc du comique de situation, quand une méprise s’installe entre Gabriella et Bernardo, le serviteur muet de Zorro, que l’acteur italien Salvatore Ficarra joue à la Sganarelle mâtiné de Buster Keaton, créant comme en temps réel un langage des signes hilarant. Saveur d’une comédie du remariage à mi-chemin entre Billy Wilder et Feydeau, quand Don Diego et Zorro, rivaux dans le cœur de Gabriella, sortent par la porte et re-rentrent par la fenêtre. Humour poétique grâce à Grégory Gadebois, génial dans la peau du sergent rebaptisé Cristobal, revisité en philosophe du dimanche, secrètement énamouré de son meilleur ennemi. On pourra reprocher à ce Zorro d’avoir trop d’idées, de ne pas avoir su choisir. La série veut satisfaire tout le monde, les adultes avertis avec des blagues sophistiquées et les plus jeunes avec de l’aventure et du slapstick, mais fonctionnera-t-elle vraiment comme le grand spectacle familial qu’elle aspire à être ? Sa facture originale et soignée, avec décors réels et fausse nuit étoilée, quand Zorro file la cape au vent, joue en sa faveur. La rediffusion de la série sur France Télévisions en décembre aura valeur de test populaire. En attendant, Zorro a réussi son exercice de style : moderniser le mythe sans céder au désenchantement. Comédie créée par Benjamin Charbit et Noé Debré (France, 2024), 8 × 30 mn. Avec Jean Dujardin, Audrey Dana, Grégory Gadebois, Éric Elmosnino, André Dussolier... Sur Paramount+.

Année : 2024

De : Jean Baptiste

Avec : André Dussollier, Audrey Dana, Eric Elmosnino, Ficarra, Grégory Gadebois, Jean Dujardin, Jean-Benoît Ugeux, Julien Oliveri

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Télévision : 23 décembre 2024 à 21:50-22:25 sur France 2

série d'action

Saison:1 - Episode:2 - Après le baiser échangé entre Gabriella et Zorro, Diego décide de se débarrasser du costume de son double. C'est à visage découvert et avec l'appui de la loi qu'il est bien décidé à mettre un terme aux pratiques esclavagistes de Don Emmanuel... - Critique : Un Zorro peut en cacher un autre. Après Douglas Fairbanks et Tyrone Power à l’aube du cinéma, puis Guy Williams dans la série Disney chère aux petits Français des années 60, 70 et 80, c’est au tour de Jean Dujardin de se dissimuler sous le masque de l’iconique justicier. Pourquoi refaire Zorro en 2024, quand les superhéros ont saturé le paysage ? La réponse est dans la question – et d’excellentes justifications, la série créée par Benjamin Charbit et Noé Debré en donne encore beaucoup d’autres. La première saute aux yeux : Dujardin a été dessiné pour jouer Zorro. Partant de cette évidence graphique, celui qui rêvait du rôle depuis toujours s’amuse à faire péter les coutures du costume sur mesure et à interpréter le héros de son enfance sous tous les angles. Dans cette déclinaison, les circonstances obligent Don Diego de la Vega à redevenir Zorro après vingt ans passés à ignorer son double en noir. Proche en cela de l’héritier joué par Antonio Banderas dans l’excellent Masque de Zorro en 1998, cette relecture postmoderne invite à la mélancolie, voire à l’ironie. Mais l’acteur d’OSS 117 ne s’arrête pas au petit jeu du second degré. Passant de la fatigue existentielle à l’héroïsme vibrionnant, de la veulerie au courage à toute épreuve, des clins d’œil entendus au plaisir naïf de la bagarre et de la cavalcade, il invente un Zorro vieillissant à la fois drôle et crédible, humain et héroïque, actuel et intemporel. Don Diego, ce grand névrosé Jean Dujardin a pour lui un scénario bien taillé, souvent grisant. Malgré quelques passages à vide, Benjamin Charbit et Noé Debré maintiennent l’équilibre entre différents registres de comédie. En faisant de Don Diego un grand névrosé, torturé par son papa castrateur (André Dussollier, mielleux à souhait) et incapable de satisfaire son épouse Gabriella (Audrey Dana, éclatante de talent), les fines lames théorisent le mythe, et déconstruisent le modèle de virilité. Il y a une certaine logique à ce que Zorro vienne côtoyer Yellowstone et ses cow-boys anachroniques dans le catalogue de Paramount +, dont c’est la première série française. Par les temps super héroïques qui courent, la série nous invite à nous méfier des hommes providentiels. L’intrigue galope en toute légèreté sur fond de satire politique et sociale, Zorro se faisant l’apôtre incompris de la redistribution des richesses, malgré la captation des passions populaires par un affreux promoteur de casino, campé avec la délectation d’un rapace par Éric Elmosnino. Mais lorsque Zorro lui-même devient complice de la société du spectacle, on entrevoit à la fois la critique des accointances de l’art et du commerce – et le possible malaise de Jean Dujardin vis-à-vis de son propre statut de star… À ces portes d’entrée à serrures trois points s’ajoutent des formes d’humour plus élémentaires, immédiatement jouissives. Rire franc du comique de situation, quand une méprise s’installe entre Gabriella et Bernardo, le serviteur muet de Zorro, que l’acteur italien Salvatore Ficarra joue à la Sganarelle mâtiné de Buster Keaton, créant comme en temps réel un langage des signes hilarant. Saveur d’une comédie du remariage à mi-chemin entre Billy Wilder et Feydeau, quand Don Diego et Zorro, rivaux dans le cœur de Gabriella, sortent par la porte et re-rentrent par la fenêtre. Humour poétique grâce à Grégory Gadebois, génial dans la peau du sergent rebaptisé Cristobal, revisité en philosophe du dimanche, secrètement énamouré de son meilleur ennemi. On pourra reprocher à ce Zorro d’avoir trop d’idées, de ne pas avoir su choisir. La série veut satisfaire tout le monde, les adultes avertis avec des blagues sophistiquées et les plus jeunes avec de l’aventure et du slapstick, mais fonctionnera-t-elle vraiment comme le grand spectacle familial qu’elle aspire à être ? Sa facture originale et soignée, avec décors réels et fausse nuit étoilée, quand Zorro file la cape au vent, joue en sa faveur. La rediffusion de la série sur France Télévisions en décembre aura valeur de test populaire. En attendant, Zorro a réussi son exercice de style : moderniser le mythe sans céder au désenchantement. Comédie créée par Benjamin Charbit et Noé Debré (France, 2024), 8 × 30 mn. Avec Jean Dujardin, Audrey Dana, Grégory Gadebois, Éric Elmosnino, André Dussolier... Sur Paramount+.

Année : 2024

De : Jean Baptiste

Avec : André Dussollier, Audrey Dana, Eric Elmosnino, Ficarra, Grégory Gadebois, Jean Dujardin, Jean-Benoît Ugeux, Julien Oliveri

Récemment en décembre
 

Zorro

Télévision : 23 décembre 2024 à 21:10-21:50 sur France 2

série d'action

Saison:1 - Episode:1 - En 1821, Don Diego de la Vega devient maire de Los Angeles, succédant à son père à la tête d'une ville qui compte 1200 âmes. Il a pour projet d'y amener l'eau mais se heurte à la réalité d'une ville surendettée auprès de Don Emmanuel. La situation est désespérée, et Diego doit trouver une solution... - Critique : Un Zorro peut en cacher un autre. Après Douglas Fairbanks et Tyrone Power à l’aube du cinéma, puis Guy Williams dans la série Disney chère aux petits Français des années 60, 70 et 80, c’est au tour de Jean Dujardin de se dissimuler sous le masque de l’iconique justicier. Pourquoi refaire Zorro en 2024, quand les superhéros ont saturé le paysage ? La réponse est dans la question – et d’excellentes justifications, la série créée par Benjamin Charbit et Noé Debré en donne encore beaucoup d’autres. La première saute aux yeux : Dujardin a été dessiné pour jouer Zorro. Partant de cette évidence graphique, celui qui rêvait du rôle depuis toujours s’amuse à faire péter les coutures du costume sur mesure et à interpréter le héros de son enfance sous tous les angles. Dans cette déclinaison, les circonstances obligent Don Diego de la Vega à redevenir Zorro après vingt ans passés à ignorer son double en noir. Proche en cela de l’héritier joué par Antonio Banderas dans l’excellent Masque de Zorro en 1998, cette relecture postmoderne invite à la mélancolie, voire à l’ironie. Mais l’acteur d’OSS 117 ne s’arrête pas au petit jeu du second degré. Passant de la fatigue existentielle à l’héroïsme vibrionnant, de la veulerie au courage à toute épreuve, des clins d’œil entendus au plaisir naïf de la bagarre et de la cavalcade, il invente un Zorro vieillissant à la fois drôle et crédible, humain et héroïque, actuel et intemporel. Don Diego, ce grand névrosé Jean Dujardin a pour lui un scénario bien taillé, souvent grisant. Malgré quelques passages à vide, Benjamin Charbit et Noé Debré maintiennent l’équilibre entre différents registres de comédie. En faisant de Don Diego un grand névrosé, torturé par son papa castrateur (André Dussollier, mielleux à souhait) et incapable de satisfaire son épouse Gabriella (Audrey Dana, éclatante de talent), les fines lames théorisent le mythe, et déconstruisent le modèle de virilité. Il y a une certaine logique à ce que Zorro vienne côtoyer Yellowstone et ses cow-boys anachroniques dans le catalogue de Paramount +, dont c’est la première série française. Par les temps super héroïques qui courent, la série nous invite à nous méfier des hommes providentiels. L’intrigue galope en toute légèreté sur fond de satire politique et sociale, Zorro se faisant l’apôtre incompris de la redistribution des richesses, malgré la captation des passions populaires par un affreux promoteur de casino, campé avec la délectation d’un rapace par Éric Elmosnino. Mais lorsque Zorro lui-même devient complice de la société du spectacle, on entrevoit à la fois la critique des accointances de l’art et du commerce – et le possible malaise de Jean Dujardin vis-à-vis de son propre statut de star… À ces portes d’entrée à serrures trois points s’ajoutent des formes d’humour plus élémentaires, immédiatement jouissives. Rire franc du comique de situation, quand une méprise s’installe entre Gabriella et Bernardo, le serviteur muet de Zorro, que l’acteur italien Salvatore Ficarra joue à la Sganarelle mâtiné de Buster Keaton, créant comme en temps réel un langage des signes hilarant. Saveur d’une comédie du remariage à mi-chemin entre Billy Wilder et Feydeau, quand Don Diego et Zorro, rivaux dans le cœur de Gabriella, sortent par la porte et re-rentrent par la fenêtre. Humour poétique grâce à Grégory Gadebois, génial dans la peau du sergent rebaptisé Cristobal, revisité en philosophe du dimanche, secrètement énamouré de son meilleur ennemi. On pourra reprocher à ce Zorro d’avoir trop d’idées, de ne pas avoir su choisir. La série veut satisfaire tout le monde, les adultes avertis avec des blagues sophistiquées et les plus jeunes avec de l’aventure et du slapstick, mais fonctionnera-t-elle vraiment comme le grand spectacle familial qu’elle aspire à être ? Sa facture originale et soignée, avec décors réels et fausse nuit étoilée, quand Zorro file la cape au vent, joue en sa faveur. La rediffusion de la série sur France Télévisions en décembre aura valeur de test populaire. En attendant, Zorro a réussi son exercice de style : moderniser le mythe sans céder au désenchantement. Comédie créée par Benjamin Charbit et Noé Debré (France, 2024), 8 × 30 mn. Avec Jean Dujardin, Audrey Dana, Grégory Gadebois, Éric Elmosnino, André Dussolier... Sur Paramount+.

Année : 2024

De : Jean Baptiste

Avec : André Dussollier, Audrey Dana, Baltasar Espinach, Eric Elmosnino, Ficarra, Grégory Gadebois, Jean Dujardin, Jean-Benoît Ugeux, Julien Oliveri, Lucia Sanchez, Marc Velasco