Toussaint Martinetti : passages TV

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Hier
 

La petite bande

Télévision : 14 avril à 02:10-03:55 sur France 2

film : comédie

Une bande de copains du collège, Cat, Fouad, Antoine et Sami, décide de trouver une proie pour les aider à mettre le feu à une usine polluant leur rivière. Pas toujours d'accord, ils trouvent un cinquième larron pour les départager en cas de mésentente. Ils jettent leur dévolu sur Aimé, un jeune garçon de deux ans leur cadet, qui est rejeté par tous. Il pourra ainsi participer à leurs différents votes. Lorsqu'ils prennent enfin leur décision de s'attaquer à l'usine, ils ne savent pas encore qu'ils vivront une aventure unique qui les mènera beaucoup plus loin que prévu. - Critique : Qui n’a jamais rêvé de grandir à l’ombre protectrice d’un groupe de copains, à la vie, à la mort ? Pour le mal nommé Aimé, souffre-douleur d’un collège corse, ce fantasme semble aussi inaccessible que de pouvoir, rien qu’une fois, préserver son goûter de ses bourreaux gloutons. Et pourtant… À son grand étonnement, le garçon se voit proposer de rejoindre Cat, Fouad, Antoine et Sami pour participer à leur projet fou : incendier l’usine du coin, qui pollue la rivière. Écolos, les préados ? Pas seulement… Salvadori ne plaque ni discours ni vision angélique d’adulte sur cette période de la vie où le simple désir de « parler à une fille » peut remplir des jours et des nuits, quand il ne pousse pas à faire tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi. L’ode à la nature est pourtant bien là, à la fois discrète et partout. L’esprit d’aventure, le sentiment de liberté que l’on peut ressentir à 12 ans sont magnifiés par l’été corse, la beauté des forêts et des rivières de montagnes. Tels des Robinson-nés, les membres de la petite bande connaissent ce paysage aussi intimement que le cinéaste insulaire qui les dirige, et ça se voit. Dans ce paradis de maquis, que l’on pourrait perdre aussi sûrement que l’enfance, la joie de cette cocasse escouade aux genous écorchés enchante. Entre les jeunes pyromanes amateurs — un casting pétillant de vitalité, de naturel et de drôlerie —, une symbiose étincelante naît dès les premiers instants, emportant tout sur son passage. Quant aux dialogues, ils crépitent comme un feu de camp le soir au fond des bois.

Année : 2022

Avec : Aymé Medeville, Colombe Schmidt, Dounya Hdia, Jean-Max Lhuillier, Laetitia Spigarelli, Laurent Capelluto, Mathys Clodion-Gines, Paul Belhoste, Pio Marmaï, Redwan Sellam, Teva Hofmann Aa, Toussaint Martinetti

Récemment en mars
 

Elyas

Télévision : 31 mars à 00:33-02:15 sur Canal +

film d'action

Depuis son retour d'Afghanistan, Elyas, un ancien soldat des Forces spéciales devenu solitaire et paranoïaque, accepte parfois des missions de protection pour de riches clients. Cette fois, il est chargé d'assurer la sécurité de Nour, 13 ans, et de sa mère Amina, venues des Emirats arabes unis et réfugiées dans un château. Tandis que l'ex-militaire et l'adolescente au caractère difficile tentent de s'apprivoiser, un mystérieux commando attaque soudain la demeure. Elyas va tout faire pour protéger ses deux clientes... - Critique : Dix ans que Florent-Emilio Siri n’avait pas réalisé de long métrage. En 2012, après le succès du biopic Cloclo, le réalisateur s’est retrouvé à diriger une comédie balourde avec Franck Dubosc et Gérard Lanvin (Pension complète, en 2015), avant de produire la série Marseille (2016 - 2018), première création originale Netflix en France, et échec critique considérable. Avec Elyas, Emilio-Siri organise son retour à travers un blockbuster sans ambition. Un ancien militaire, traumatisé par une mission catastrophe en Afghanistan, accepte un poste de garde du corps pour une riche famille libanaise. Dès son arrivée, il découvre un complot fomenté par ses collègues pour capturer une fillette de 13 ans, qui se trouve être l’héritière d’un prince arabe autoritaire. Lorsque celle-ci finit par disparaître, notre héros va devoir parcourir le monde pour tenter de la sauver… Calqué trop sagement sur la saga John Wick, cette production bas du front enchaîne les scènes de baston mal chorégraphiées pour masquer la pauvreté de son récit. Pour ne rien arranger, chaque personnage est associé à un cliché ambulant : le guerrier mutique, les méchants arabes, la jeune fille innocente mais un peu bagarreuse quand même, et l’ami aux intentions troubles, qui apparaît et disparaît sans que l’on sache véritablement pourquoi. Roschdy Zem, à contre-emploi, sauve partiellement la mise grâce à son charisme naturel. Il paraît (presque) toujours crédible, même lorsqu’il doit éliminer tous les sbires du prince (ils sont a minima une centaine, forcément) ou bien sauter d’une tour en parachute. Et comme dans les productions américaines, le final laisse entendre qu’Elyas reviendra probablement. Pour le meilleur comme pour le pire.

Année : 2024

Avec : Aguibou Ba, Dimitri Storoge, Eric Savin, Frédéric Maranber, Jeanne Michel, Laëtitia Eïdo, Nabil Elouahabi, Olivia Bonamy, Roschdy Zem, Sherwan Haji, Sieme Miladi, Toussaint Martinetti

Récemment en mars
 

Elyas

Télévision : 31 mars à 00:31-02:13 sur Canal +

film d'action

Depuis son retour d'Afghanistan, Elyas, un ancien soldat des Forces spéciales devenu solitaire et paranoïaque, accepte parfois des missions de protection pour de riches clients. Cette fois, il est chargé d'assurer la sécurité de Nour, 13 ans, et de sa mère Amina, venues des Emirats arabes unis et réfugiées dans un château. Tandis que l'ex-militaire et l'adolescente au caractère difficile tentent de s'apprivoiser, un mystérieux commando attaque soudain la demeure. Elyas va tout faire pour protéger ses deux clientes... - Critique : Dix ans que Florent-Emilio Siri n’avait pas réalisé de long métrage. En 2012, après le succès du biopic Cloclo, le réalisateur s’est retrouvé à diriger une comédie balourde avec Franck Dubosc et Gérard Lanvin (Pension complète, en 2015), avant de produire la série Marseille (2016 - 2018), première création originale Netflix en France, et échec critique considérable. Avec Elyas, Emilio-Siri organise son retour à travers un blockbuster sans ambition. Un ancien militaire, traumatisé par une mission catastrophe en Afghanistan, accepte un poste de garde du corps pour une riche famille libanaise. Dès son arrivée, il découvre un complot fomenté par ses collègues pour capturer une fillette de 13 ans, qui se trouve être l’héritière d’un prince arabe autoritaire. Lorsque celle-ci finit par disparaître, notre héros va devoir parcourir le monde pour tenter de la sauver… Calqué trop sagement sur la saga John Wick, cette production bas du front enchaîne les scènes de baston mal chorégraphiées pour masquer la pauvreté de son récit. Pour ne rien arranger, chaque personnage est associé à un cliché ambulant : le guerrier mutique, les méchants arabes, la jeune fille innocente mais un peu bagarreuse quand même, et l’ami aux intentions troubles, qui apparaît et disparaît sans que l’on sache véritablement pourquoi. Roschdy Zem, à contre-emploi, sauve partiellement la mise grâce à son charisme naturel. Il paraît (presque) toujours crédible, même lorsqu’il doit éliminer tous les sbires du prince (ils sont a minima une centaine, forcément) ou bien sauter d’une tour en parachute. Et comme dans les productions américaines, le final laisse entendre qu’Elyas reviendra probablement. Pour le meilleur comme pour le pire.

Année : 2024

Avec : Aguibou Ba, Dimitri Storoge, Eric Savin, Frédéric Maranber, Jeanne Michel, Laëtitia Eïdo, Nabil Elouahabi, Olivia Bonamy, Roschdy Zem, Sherwan Haji, Sieme Miladi, Toussaint Martinetti