Télévision : 18 novembre à 00:53-02:48 sur Canal +
film : thriller
Au début des années 1960, dans les Alpes suisses. Invité à participer à un congrès, Johannes, un jeune physicien enthousiaste, désire profiter de l'occasion pour dévoiler sa "théorie du tout" à ses pairs, une thèse audacieuse qui soutient l'existence de mondes parallèles. Sur place, il fait la connaissance de Karin, une intrigante jeune femme qui semble tout connaître de sa vie. La conférence prend vite une tournure dramatique. En effet, un des scientifiques est assassiné, amenant la police à mener une enquête. Malgré la survenue de plusieurs événements aussi mystérieux qu'inexplicables, la thèse de Johannes ne convainc personne... - Critique : Si l’amour est une onde, obéit-elle à la physique quantique ? Pris par le vertige du désir et des hauteurs (théoriques, montagneuses), Johannes, jeune doctorant passionné, va se perdre dans la question. On est d’abord saisi par le froid et l’austérité d’un congrès scientifique dans les Alpes, où plane l’ombre de la guerre froide. L’étudiant, animé par l’envie de briller, tente de convaincre son bien peu commode directeur de thèse de l’existence d’univers parallèles, quand les événements s’emballent : la rencontre fortuite avec la pianiste de l’hôtel dans une curieuse chapelle, une formation nuageuse à la beauté menaçante, des disparitions troubles et le bruit entêtant des radiations… Peut-être que la théorie vient lentement distordre la réalité de ce séjour en altitude. Officiellement, ce récit d’apprentissage à la façon de la littérature moderniste prend vie dans les années 1960 : tout le XXᵉ siècle est là, avec ses obsessions autour de l’atome – quoiqu’on pourrait aussi penser à une parenthèse fantastique piochée chez Jules Verne ou H.G. Wells. À vrai dire, le réalisateur allemand Timm Kröger, qui entend évoquer la théorie universelle du titre, s’amuse à jouer sur tous les tableaux, toutes les temporalités, épousant les élans métaphysiques de ses personnages : une romance tordue héritée de David Lynch, un thriller où l’abstraction pourrait bien mener à la folie, le tout dans un polar très hitchcockien. Comme le chat de Schrödinger, le film s’affiche ainsi dans deux états parfaitement contraires, mais équilibrés : selon son poste d’observation, le spectateur peut y voir une tragédie passionnelle ou le portrait burlesque d’un paranoïaque pris dans les remous de l’Histoire. Reste qu’on est là dans l’élégance romantique, entre La Montagne magique, de Thomas Mann, et un épisode de La Quatrième Dimension, avec ses doubles inquiétants et ses failles temporelles : l’occasion d’oublier les limites de ce qui s’apparente parfois à un brillant mais simple exercice de style. Ce qui fait qu’on n’aime pas vraiment et qu’on aime absolument Universal Theory.
Année : 2023
Avec : Böhling Dirk, David Bennent, Eva Maria, Gottfried Breitfuß, Hanns Zischler, Jan Bülow, Joey Zimmermann, Kogge Imogen, Ladina von Frisching, Olivia Ross, Peter Hottinger, Philippe Graber
Télévision : 18 novembre à 00:52-02:48 sur Canal +
film : thriller
Au début des années 1960, dans les Alpes suisses. Invité à participer à un congrès, Johannes, un jeune physicien enthousiaste, désire profiter de l'occasion pour dévoiler sa "théorie du tout" à ses pairs, une thèse audacieuse qui soutient l'existence de mondes parallèles. Sur place, il fait la connaissance de Karin, une intrigante jeune femme qui semble tout connaître de sa vie. La conférence prend vite une tournure dramatique. En effet, un des scientifiques est assassiné, amenant la police à mener une enquête. Malgré la survenue de plusieurs événements aussi mystérieux qu'inexplicables, la thèse de Johannes ne convainc personne... - Critique : Si l’amour est une onde, obéit-elle à la physique quantique ? Pris par le vertige du désir et des hauteurs (théoriques, montagneuses), Johannes, jeune doctorant passionné, va se perdre dans la question. On est d’abord saisi par le froid et l’austérité d’un congrès scientifique dans les Alpes, où plane l’ombre de la guerre froide. L’étudiant, animé par l’envie de briller, tente de convaincre son bien peu commode directeur de thèse de l’existence d’univers parallèles, quand les événements s’emballent : la rencontre fortuite avec la pianiste de l’hôtel dans une curieuse chapelle, une formation nuageuse à la beauté menaçante, des disparitions troubles et le bruit entêtant des radiations… Peut-être que la théorie vient lentement distordre la réalité de ce séjour en altitude. Officiellement, ce récit d’apprentissage à la façon de la littérature moderniste prend vie dans les années 1960 : tout le XXᵉ siècle est là, avec ses obsessions autour de l’atome – quoiqu’on pourrait aussi penser à une parenthèse fantastique piochée chez Jules Verne ou H.G. Wells. À vrai dire, le réalisateur allemand Timm Kröger, qui entend évoquer la théorie universelle du titre, s’amuse à jouer sur tous les tableaux, toutes les temporalités, épousant les élans métaphysiques de ses personnages : une romance tordue héritée de David Lynch, un thriller où l’abstraction pourrait bien mener à la folie, le tout dans un polar très hitchcockien. Comme le chat de Schrödinger, le film s’affiche ainsi dans deux états parfaitement contraires, mais équilibrés : selon son poste d’observation, le spectateur peut y voir une tragédie passionnelle ou le portrait burlesque d’un paranoïaque pris dans les remous de l’Histoire. Reste qu’on est là dans l’élégance romantique, entre La Montagne magique, de Thomas Mann, et un épisode de La Quatrième Dimension, avec ses doubles inquiétants et ses failles temporelles : l’occasion d’oublier les limites de ce qui s’apparente parfois à un brillant mais simple exercice de style. Ce qui fait qu’on n’aime pas vraiment et qu’on aime absolument Universal Theory.
Année : 2023
Avec : Böhling Dirk, David Bennent, Eva Maria, Gottfried Breitfuß, Hanns Zischler, Jan Bülow, Joey Zimmermann, Kogge Imogen, Ladina von Frisching, Olivia Ross, Peter Hottinger, Philippe Graber
Télévision : 8 novembre à 15:24-17:20 sur Canal +
film : thriller
Au début des années 1960, dans les Alpes suisses. Invité à participer à un congrès, Johannes, un jeune physicien enthousiaste, désire profiter de l'occasion pour dévoiler sa "théorie du tout" à ses pairs, une thèse audacieuse qui soutient l'existence de mondes parallèles. Sur place, il fait la connaissance de Karin, une intrigante jeune femme qui semble tout connaître de sa vie. La conférence prend vite une tournure dramatique. En effet, un des scientifiques est assassiné, amenant la police à mener une enquête. Malgré la survenue de plusieurs événements aussi mystérieux qu'inexplicables, la thèse de Johannes ne convainc personne... - Critique : Si l’amour est une onde, obéit-elle à la physique quantique ? Pris par le vertige du désir et des hauteurs (théoriques, montagneuses), Johannes, jeune doctorant passionné, va se perdre dans la question. On est d’abord saisi par le froid et l’austérité d’un congrès scientifique dans les Alpes, où plane l’ombre de la guerre froide. L’étudiant, animé par l’envie de briller, tente de convaincre son bien peu commode directeur de thèse de l’existence d’univers parallèles, quand les événements s’emballent : la rencontre fortuite avec la pianiste de l’hôtel dans une curieuse chapelle, une formation nuageuse à la beauté menaçante, des disparitions troubles et le bruit entêtant des radiations… Peut-être que la théorie vient lentement distordre la réalité de ce séjour en altitude. Officiellement, ce récit d’apprentissage à la façon de la littérature moderniste prend vie dans les années 1960 : tout le XXᵉ siècle est là, avec ses obsessions autour de l’atome – quoiqu’on pourrait aussi penser à une parenthèse fantastique piochée chez Jules Verne ou H.G. Wells. À vrai dire, le réalisateur allemand Timm Kröger, qui entend évoquer la théorie universelle du titre, s’amuse à jouer sur tous les tableaux, toutes les temporalités, épousant les élans métaphysiques de ses personnages : une romance tordue héritée de David Lynch, un thriller où l’abstraction pourrait bien mener à la folie, le tout dans un polar très hitchcockien. Comme le chat de Schrödinger, le film s’affiche ainsi dans deux états parfaitement contraires, mais équilibrés : selon son poste d’observation, le spectateur peut y voir une tragédie passionnelle ou le portrait burlesque d’un paranoïaque pris dans les remous de l’Histoire. Reste qu’on est là dans l’élégance romantique, entre La Montagne magique, de Thomas Mann, et un épisode de La Quatrième Dimension, avec ses doubles inquiétants et ses failles temporelles : l’occasion d’oublier les limites de ce qui s’apparente parfois à un brillant mais simple exercice de style. Ce qui fait qu’on n’aime pas vraiment et qu’on aime absolument Universal Theory.
Année : 2023
Avec : Böhling Dirk, David Bennent, Eva Maria, Gottfried Breitfuß, Hanns Zischler, Jan Bülow, Joey Zimmermann, Kogge Imogen, Ladina von Frisching, Olivia Ross, Peter Hottinger, Philippe Graber
Télévision : 8 novembre à 15:22-17:18 sur Canal +
film : thriller
Au début des années 1960, dans les Alpes suisses. Invité à participer à un congrès, Johannes, un jeune physicien enthousiaste, désire profiter de l'occasion pour dévoiler sa "théorie du tout" à ses pairs, une thèse audacieuse qui soutient l'existence de mondes parallèles. Sur place, il fait la connaissance de Karin, une intrigante jeune femme qui semble tout connaître de sa vie. La conférence prend vite une tournure dramatique. En effet, un des scientifiques est assassiné, amenant la police à mener une enquête. Malgré la survenue de plusieurs événements aussi mystérieux qu'inexplicables, la thèse de Johannes ne convainc personne... - Critique : Si l’amour est une onde, obéit-elle à la physique quantique ? Pris par le vertige du désir et des hauteurs (théoriques, montagneuses), Johannes, jeune doctorant passionné, va se perdre dans la question. On est d’abord saisi par le froid et l’austérité d’un congrès scientifique dans les Alpes, où plane l’ombre de la guerre froide. L’étudiant, animé par l’envie de briller, tente de convaincre son bien peu commode directeur de thèse de l’existence d’univers parallèles, quand les événements s’emballent : la rencontre fortuite avec la pianiste de l’hôtel dans une curieuse chapelle, une formation nuageuse à la beauté menaçante, des disparitions troubles et le bruit entêtant des radiations… Peut-être que la théorie vient lentement distordre la réalité de ce séjour en altitude. Officiellement, ce récit d’apprentissage à la façon de la littérature moderniste prend vie dans les années 1960 : tout le XXᵉ siècle est là, avec ses obsessions autour de l’atome – quoiqu’on pourrait aussi penser à une parenthèse fantastique piochée chez Jules Verne ou H.G. Wells. À vrai dire, le réalisateur allemand Timm Kröger, qui entend évoquer la théorie universelle du titre, s’amuse à jouer sur tous les tableaux, toutes les temporalités, épousant les élans métaphysiques de ses personnages : une romance tordue héritée de David Lynch, un thriller où l’abstraction pourrait bien mener à la folie, le tout dans un polar très hitchcockien. Comme le chat de Schrödinger, le film s’affiche ainsi dans deux états parfaitement contraires, mais équilibrés : selon son poste d’observation, le spectateur peut y voir une tragédie passionnelle ou le portrait burlesque d’un paranoïaque pris dans les remous de l’Histoire. Reste qu’on est là dans l’élégance romantique, entre La Montagne magique, de Thomas Mann, et un épisode de La Quatrième Dimension, avec ses doubles inquiétants et ses failles temporelles : l’occasion d’oublier les limites de ce qui s’apparente parfois à un brillant mais simple exercice de style. Ce qui fait qu’on n’aime pas vraiment et qu’on aime absolument Universal Theory.
Année : 2023
Avec : Böhling Dirk, David Bennent, Eva Maria, Gottfried Breitfuß, Hanns Zischler, Jan Bülow, Joey Zimmermann, Kogge Imogen, Ladina von Frisching, Olivia Ross, Peter Hottinger, Philippe Graber
DVD/Blu-ray : 9 octobre
Editeur : Universal Pictures Home Entertainment
De : David Gordon Green
Avec : Jamie Lee Curtis, Judy Greer, Andi Matichak, Haluk Bilginer, James Jude Courtney, Nick Castle, Will Patton, Rhian Rees, Airon Armstrong, Thomas Mann, Jim Cummings, Rohan Campbell, Jesse C Boyd, Michael Barbieri, Destiny Mone
Netflix : 25 juillet
Justice, une adolescente sarcastique, se voit contrainte de garder son petit frère durant Halloween. Ce dernier disparaît subitement durant la nuit des masques. Justice doit absolument le retrouver avant que leur mère ne s'aperçoive de son absence.
De : Josh Schwartz
Avec : Victoria Justice, Jane Levy, Thomas Mann, Thomas McDonell, Chelsea Handler, Jackson Nicoll, Osric Chau