Tarak Kopty : passages TV

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Antérieurement en 2022
 

Mon cher enfant

Télévision : 24 février 2022 à 01:15-03:00 sur Arte

film : drame

Heureux en ménage avec Nazli, Riadh, un père sexagénaire bientôt à la retraite, s'inquiète pour son fils Sami. Alors qu'il se prépare à passer le bac, le jeune homme souffre de migraines. Riadh est prêt à tous les sacrifices, à endurer tous les maux pour sa progéniture. De plus en plus soucieux, il décide d'emmener son enfant chez un psychiatre, quitte à mentir par pudeur. Quand Sami disparaît, Riadh se lance à sa recherche jusqu'à la frontière turco-syrienne. Il enquête et en vient à traverser la Turquie pour rejoindre la Syrie, un des pays privilégiés par les djihadistes pour former de futurs terroristes... - Critique : Ils sont les plus dévoués des parents. Et c’est d’un amour inquiet que Riadh et Nazli entourent leur fils unique, Sami. Le stress de la préparation du bac lui donne des maux de tête, à moins qu’il ne cache quelque chose d’autre… Avec cette chronique familiale où se disputent générosité et tension, Mohamed Ben Attia confirme sa belle ambition sociale et humaniste, dans la lignée des frères Dardenne, coproducteurs de ses films. Dans Hedi, un vent de liberté (2016), le réalisateur s’interrogeait sur l’envie d’exil qui pousse de jeunes Tunisiens à partir, coûte que coûte, en Europe. Cette fois, il affronte une rupture plus radicale : l’enrôlement dans les filières djihadistes. Un sujet de société auquel il parvient à donner une dimension intime, admirablement sensible. Ce film si plein de tendresse parle d’un vide. Celui, criant, que laisse ­Sami en disparaissant. Mais aussi ­celui, sournois, qui existait déjà avant sa fuite en Syrie, dans cet appartement familial où, en réalité, chacun se ­dérobe. Sans accuser, sans désigner de coupables, Mohamed Ben Attia nous invite à douter. Douter du plus bel amour paternel pour comprendre, peut-être, l’isolement d’un fils qui s’est forgé des certitudes extrêmes, mortelles. Avec une justesse que les comédiens relaient brillamment, on entre dans la complexité de la réalité, sans jamais perdre le lien avec des parents qu’elle dépasse. Un tour de force pudique, émouvant, éclairant.

Année : 2018

De : Mohamed Ben

Avec : Imen Cherif, Mohamed Dhrif, Mouna Mejri, Tahani Sadiki, Tarak Kopty, Taylan Mintas, Zakaria Ben

Antérieurement en 2022
 

Mon cher enfant

Télévision : 24 février 2022 à 01:15-02:55 sur Arte

film : drame

Heureux en ménage avec Nazli, Riadh, un père sexagénaire bientôt à la retraite, s'inquiète pour son fils Sami. Alors qu'il se prépare à passer le bac, le jeune homme souffre de migraines. Riadh est prêt à tous les sacrifices, à endurer tous les maux pour sa progéniture. De plus en plus soucieux, il décide d'emmener son enfant chez un psychiatre, quitte à mentir par pudeur. Quand Sami disparaît, Riadh se lance à sa recherche jusqu'à la frontière turco-syrienne. Il enquête et en vient à traverser la Turquie pour rejoindre la Syrie, un des pays privilégiés par les djihadistes pour former de futurs terroristes... - Critique : Ils sont les plus dévoués des parents. Et c’est d’un amour inquiet que Riadh et Nazli entourent leur fils unique, Sami. Le stress de la préparation du bac lui donne des maux de tête, à moins qu’il ne cache quelque chose d’autre… Avec cette chronique familiale où se disputent générosité et tension, Mohamed Ben Attia confirme sa belle ambition sociale et humaniste, dans la lignée des frères Dardenne, coproducteurs de ses films. Dans Hedi, un vent de liberté (2016), le réalisateur s’interrogeait sur l’envie d’exil qui pousse de jeunes Tunisiens à partir, coûte que coûte, en Europe. Cette fois, il affronte une rupture plus radicale : l’enrôlement dans les filières djihadistes. Un sujet de société auquel il parvient à donner une dimension intime, admirablement sensible. Ce film si plein de tendresse parle d’un vide. Celui, criant, que laisse ­Sami en disparaissant. Mais aussi ­celui, sournois, qui existait déjà avant sa fuite en Syrie, dans cet appartement familial où, en réalité, chacun se ­dérobe. Sans accuser, sans désigner de coupables, Mohamed Ben Attia nous invite à douter. Douter du plus bel amour paternel pour comprendre, peut-être, l’isolement d’un fils qui s’est forgé des certitudes extrêmes, mortelles. Avec une justesse que les comédiens relaient brillamment, on entre dans la complexité de la réalité, sans jamais perdre le lien avec des parents qu’elle dépasse. Un tour de force pudique, émouvant, éclairant.

Année : 2018

Avec : Imen Cherif, Mohamed Dhrif, Mouna Mejri, Tahani Sadiki, Tarak Kopty, Taylan Mintas, Zakaria Ben