Sophie Hutter : passages TV et dernières sorties Netflix

Créez gratuitement votre compte Evernext pour être averti de toutes les actualités de Sophie Hutter.

Créer mon compte

Récemment en mars
 

Sissi et moi

Télévision : 10 mars à 13:35-15:50 sur Arte

film : drame

1894. Officieusement séparée de son mari depuis de nombreuses années, l'impératrice Sissi, âgée de 40 ans, désigne sa nouvelle dame d'honneur, Irma Sztáray, une jeune aristocrate naïve et un peu maladroite, pour l'accompagner dans ses nombreux voyages à travers l'Europe. Contre toute attente, la jeune femme s'entend bien avec la souveraine au tempérament excentrique, à la personnalité maniaco-dépressive et au comportement parfois cruel. Mais, à leur retour à la cour d'Autriche, l'amitié entre les deux femmes est mise à mal par les conventions. Sissi se révèle alors très attachée au protocole et à la place que chacun occupe dans la société. - Critique : De quoi Sissi est-elle devenue le nom ? Loin des bluettes froufroutantes d’Ernst Marischka (entre 1955 et 1957) et du drame crépusculaire de Luchino Visconti (1973) qui la canonisèrent sous les traits de Romy Schneider, l’impératrice d’Autriche inspire aujourd’hui des relectures audacieusement féministes. Après l’Autrichienne Marie Kreutzer et son Corsage sorti fin 2022, c’est au tour de l’Allemande Frauke Finsterwalder de lui faire endosser d’anachroniques atours à travers une fiction revendiquée comme telle. Parmi leurs points communs, ces deux films brodent librement sur la mort de l’altesse assassinée par un anarchiste italien en 1898, envisageant le trépas (sous la forme du suicide pour l’un, d’un genre de crime passionnel pour l’autre) comme la seule échappatoire possible à ses tourments de captive. L’originalité de Sissi et moi tient évidemment à ce « moi » qui introduit un point de vue extérieur : celui de la comtesse Irma Sztáray (Sandra Hüller), célibataire maladroite et maltraitée par sa mère, soudain propulsée dame de compagnie d’une tête couronnée dépeinte en rock star (Susanne Wolff). Soumise aux caprices de sa maîtresse, la godiche se met au sport, au jeûne, aux voyages qui permettent à Élisabeth d’éviter la cour. Sous la domination point une amitié, qui vire chez Irma en un amour fanatique — voir la scène où elle ingère une boule de cheveux de Sissi —, protecteur et jaloux. Moins saisissants que ceux de Corsage, auquel sa photographie conférait une froide étrangeté, les partis pris de ce film-ci sont autant de décalages, tant dans les costumes que dans la bande originale, exclusivement composée de voix féminines — Portishead, Tess Parks, Nico… Même s’il aurait sans doute gagné à être resserré et un peu moins explicite — certaines répliques frôlent le manifeste —, Sissi et moi intrigue et réussit, vraie gageure, à créer un récit inédit. Il donne par ailleurs l’occasion d’admirer un nouvel avatar de Sandra Hüller (Anatomie d’une chute), impressionnante en groupie énamourée.

Année : 2023

Avec : Angela Winkler, Badland Annette, Georg Friedrich, Maresi Riegner, Markus Schleinzer, Sandra Hüller, Sibylle Canonica, Sophie Hutter, Stefan Kurt, Susanne Wolff, Tom Rhys Harries, Wokalek Johanna

Récemment en mars
 

Sissi et moi

Télévision : 7 mars à 20:55-23:00 sur Arte

film : drame

1894. Officieusement séparée de son mari depuis de nombreuses années, l'impératrice Sissi, âgée de 40 ans, désigne sa nouvelle dame d'honneur, Irma Sztáray, une jeune aristocrate naïve et un peu maladroite, pour l'accompagner dans ses nombreux voyages à travers l'Europe. Contre toute attente, la jeune femme s'entend bien avec la souveraine au tempérament excentrique, à la personnalité maniaco-dépressive et au comportement parfois cruel. Mais, à leur retour à la cour d'Autriche, l'amitié entre les deux femmes est mise à mal par les conventions. Sissi se révèle alors très attachée au protocole et à la place que chacun occupe dans la société. - Critique : De quoi Sissi est-elle devenue le nom ? Loin des bluettes froufroutantes d’Ernst Marischka (entre 1955 et 1957) et du drame crépusculaire de Luchino Visconti (1973) qui la canonisèrent sous les traits de Romy Schneider, l’impératrice d’Autriche inspire aujourd’hui des relectures audacieusement féministes. Après l’Autrichienne Marie Kreutzer et son Corsage sorti fin 2022, c’est au tour de l’Allemande Frauke Finsterwalder de lui faire endosser d’anachroniques atours à travers une fiction revendiquée comme telle. Parmi leurs points communs, ces deux films brodent librement sur la mort de l’altesse assassinée par un anarchiste italien en 1898, envisageant le trépas (sous la forme du suicide pour l’un, d’un genre de crime passionnel pour l’autre) comme la seule échappatoire possible à ses tourments de captive. L’originalité de Sissi et moi tient évidemment à ce « moi » qui introduit un point de vue extérieur : celui de la comtesse Irma Sztáray (Sandra Hüller), célibataire maladroite et maltraitée par sa mère, soudain propulsée dame de compagnie d’une tête couronnée dépeinte en rock star (Susanne Wolff). Soumise aux caprices de sa maîtresse, la godiche se met au sport, au jeûne, aux voyages qui permettent à Élisabeth d’éviter la cour. Sous la domination point une amitié, qui vire chez Irma en un amour fanatique — voir la scène où elle ingère une boule de cheveux de Sissi —, protecteur et jaloux. Moins saisissants que ceux de Corsage, auquel sa photographie conférait une froide étrangeté, les partis pris de ce film-ci sont autant de décalages, tant dans les costumes que dans la bande originale, exclusivement composée de voix féminines — Portishead, Tess Parks, Nico… Même s’il aurait sans doute gagné à être resserré et un peu moins explicite — certaines répliques frôlent le manifeste —, Sissi et moi intrigue et réussit, vraie gageure, à créer un récit inédit. Il donne par ailleurs l’occasion d’admirer un nouvel avatar de Sandra Hüller (Anatomie d’une chute), impressionnante en groupie énamourée.

Année : 2023

Avec : Angela Winkler, Badland Annette, Georg Friedrich, Maresi Riegner, Markus Schleinzer, Sandra Hüller, Sibylle Canonica, Sophie Hutter, Stefan Kurt, Susanne Wolff, Tom Rhys Harries, Wokalek Johanna

Antérieurement en 2024
 

Neumatt

Netflix : 25 juillet 2024

«Neumatt», c'est l'histoire d'une famille tiraillée entre ville et campagne, qui se bat pour la survie de son exploitation. Tout en devant relever les défis complexes de l'agriculture moderne, elle est aussi confrontée à ses propres tragédies.

De : Marianne Wendt

Avec : Julian Koechlin, Sophie Hutter, Anouk Petri, Jérôme Humm, Marlise Fischer, Rachel Braunschweig, Nicola Perot

Antérieurement en 2024
 

Neumatt

Netflix : 29 février 2024

«Neumatt», c'est l'histoire d'une famille tiraillée entre ville et campagne, qui se bat pour la survie de son exploitation. Tout en devant relever les défis complexes de l'agriculture moderne, elle est aussi confrontée à ses propres tragédies.

De : Marianne Wendt

Avec : Julian Koechlin, Sophie Hutter, Anouk Petri, Jérôme Humm, Marlise Fischer, Rachel Braunschweig, Nicola Perot

Antérieurement en 2019
 

Coeur léger, coeur lourd

Télévision : 28 mai 2019 à 02:15-04:15 sur Arte

Téléfilm de suspense

Félix ne cesse de penser à son épouse Valérie, qui l'a quitté du jour au lendemain après quinze ans de mariage. Obsédé, torturé, ne sachant plus quoi faire, il décide alors de revenir dans la ville où elle réside pour la traquer et observer de loin ses faits et gestes et ses fréquentations. Dans un restaurant, il fait par hasard la connaissance de Thomas, un jeune avocat qui a été l'amant de Valérie. Sans rien savoir de l'histoire qui les unit, les deux hommes qui ont sympathisé sont bientôt amenés à se faire des confidences. Quand Félix comprend à qui il a affaire, un jeu subtil et inquiétant se met en place…

Année : 2013

De : Markus Imboden

Avec : Henry Hübchen, Martina Gedeck, Maximilian Simonischek, Sophie Hutter, Ernst C Sigrist, Martin Hug, Regula Imboden, Roland Bonjour, Adrian Mocka, Davide Rotondo