Télévision : mercredi 16 avril à 21:10-23:30 sur RMC Story
film de science-fiction
Tyran sans pitié, Adam Sutler est parvenu à instaurer un régime fasciste en Angleterre. Mais un homme lutte contre son pouvoir arbitraire : un héros mystérieux qui se fait connaître sous le nom de "V". Multipliant les actions terroristes, il tente de déstabiliser le régime de Sutler. Une nuit, Evey Hammond, jeune femme sans histoires, est violemment prise à parti par des miliciens. Mais "V" vole à son secours. Les hommes de la police secrète la poursuivent alors, convaincus qu'elle est la complice de ce criminel politique. L'inspecteur Finch entend bien la faire parler pour démasquer "V". Mais alors que le justicier la prend sous son aile, Evey comprend qu'il prépare une action déterminante contre Sutler... - Critique : Nous sommes dans un futur proche, genre 2020, et les choses ont mal tourné en Occident, on veut bien le croire. Le Royaume-Uni est devenu un État policier sous la coupe d’un chancelier évoquant Hitler par ses aboiements haineux, Berlusconi par sa manière d’envahir les écrans et Bush avec son amalgame entre politique et religion. Un seul opposant au régime : l’insaisissable « V ». Il n’apparaît que sous le masque blanc d’une figure historique, Guy Fawkes, pendu le 5 novembre 1605 pour avoir tenté de faire sauter le parlement. « V » promet à son tour la destruction de l’édifice pour la date anniversaire de la mort de Fawkes, présenté comme pionnier de l’anarchisme. V pour Vendetta est un blockbuster pas tout à fait comme les autres. Il marque le retour des frères Wachowski, créateurs de Matrix, soit les images les plus commentées de la première moitié de la décennie. Cette fois, les deux cinéastes ont écrit et produit le film, mais délégué sa réalisation à leur fidèle assistant James McTeigue, entouré des collaborateurs clés de Matrix. L’histoire originale provient de la BD anglaise de David Lloyd (l’illustrateur) et Alan Moore (l’auteur). Mais ce dernier a fait retirer son nom du générique pour marquer ses distances avec l’adaptation. Par ailleurs, le film était récemment accusé par la critique américaine de faire l’apologie du terrorisme. Après visionnage, cette accusation fait plutôt sourire par son sérieux, comme si la fiction était sommée de ressembler à un cours d’éducation civique. Il est toutefois vrai que V pour Vendetta est un drôle de mélange, entre le brûlot échevelé et le thriller SF calibré. L’Angleterre thatchérienne, sa dureté et ses intolérances avaient, dans les années 80, inspiré la BD. Les frères Wachowski ont su injecter dans ce tableau des éléments qui renvoient directement à notre présent, en les distordant (légèrement ?) vers le cauchemar. Un seul exemple : c’est en fournissant à la population les médicaments contre une catastrophe sanitaire provoquée par ses soins que le néodictateur a assis son pouvoir… Mais l’attrait baroque du film passe aussi par ses deux personnages principaux. La jeune et belle Evey (Natalie Portman), dont la famille activiste fut décimée par le régime, et qui devient bon gré mal gré l’assistante de « V ». Son mentor mystère se cache dans une galerie gothique pleine de vieux livres et de tableaux, qui évoque à la fois l’antre de Batman et le Nautilus du capitaine Nemo – dont il partage le nihilisme mélancolique et cultivé. Il raffole du Comte de Monte-Cristo et en reproduit la soif de vengeance, lui qui a été gravement brûlé dans la foulée d’une expérience scientifique du gouvernement. Il peut à l’occasion devenir un tortionnaire, lors d’un rebondissement pour le coup un peu douteux. Son masque est à la source des scènes les plus ingénieuses et les plus fortes. Un masque reproduit à l’infini dont « V » affuble ses poursuivants sous la contrainte, créant ainsi une confusion parfaite dans son sillage. Il le distribue par centaines de milliers d’exemplaires pour mieux se fondre avec ses sympathisants le jour J dans un grand rassemblement où tout le monde lui ressemble. Le sourire perpétuel de ce cache-misère devient enfin une grimace tragique qui scelle le secret de l’amour impossible entre « V » et Evey. Les lèvres de la jeune fille ne toucheront qu’une fois l’étrange céramique, et James McTeigue parvient à rendre émouvant ce baiser désespéré. Tout comme la pyrotechnie ravageuse qui fait l’ordinaire des films à grand spectacle, et le clou romantique de celui-ci.
Année : 2005
De : James McTeigue
Avec : Ben Miles, Hugo Weaving, John Hurt, John Standing, Natalie Portman, Natasha Wightman, Roger Allam, Rupert Graves, Sinéad Cusack, Stephen Fry, Stephen Rea, Tim Pigott-Smith
Télévision : 9 avril à 15:25-17:15 sur TMC
série policière
Poirot joue le jeu. Saison:13 - Episode:3 - Durant un jeu de détective organisé par Ariadne Oliver dans un club appartenant à Georges Stubbs, les choses ne se passent finalement pas du tout comme prévu. Un véritable meurtre est commis, et Hattie, l'épouse de sir Georges, disparaît de façon mystérieuse. L'amusement n'est plus de rigueur. Présent parmi les joueurs, Hercule Poirot se lance immédiatement dans l'enquête. Etant sur place, il ne peut résister à l'idée de connaître la vérité. Et, comme à chacune de ses investigations, il va tout tenter pour l'obtenir, sans hésiter à déterrer de vieux souvenirs, même les plus embarrassants...
Année : 2013
De : Tom Vaughan
Avec : Anderson James, Chris Gordon, David Suchet, Dixon Richard, Kelly Sam, Martin Jarvis, Rebecca Front, Sean Pertwee, Sinéad Cusack, Stephanie Leonidas, Zoutewelle Francesca, Zoë Wanamaker