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Joker : Folie à deux

Télévision : 27 avril à 09:38-11:52 sur Canal +

film : thriller

En 1983, à Gotham City. Deux ans après avoir commis une série de crimes en se glissant dans la peau de l'inquiétant Joker, Arthur Fleck attend le début de son procès depuis la chambre de l'hôpital psychiatrique où il est interné. Dans l'établissement, il fait la connaissance de Harley Quinzel, alias "Lee", une jeune patiente qui ne peut cacher sa fascination pour cet homme mystérieux et déchiré entre ses deux identités. Partageant la même folie et une passion commune pour la musique, tous deux finissent par se rapprocher tandis que des partisans d'Arthur réclament bruyamment sa libération... - Critique : La folle loi du marché étant ce qu’elle est, il aurait été étonnant que le triomphe de Joker (plus d’un milliard de dollars de recette) ne s’accompagne pas d’une suite. Mais était-il possible, après le meurtre en direct du présentateur de télé (Robert De Niro), de pousser plus loin le curseur de la violence ? Joker : Folie à deux attise modérément les braises. L’incendie semble en tout cas éteint : lorsque Arthur Fleck, alias le Joker, apparaît dans sa cellule de prison, il a vieilli et n’est plus que l’ombre de lui-même, recroquevillé, hébété par les médicaments, d’une maigreur à faire peur – Joaquin Phoenix impressionne d’emblée et reste époustouflant jusqu’au bout. Un gardien de prison l’encourage à sortir une blague, mais rien ne vient. Mutique, Fleck est un mort-vivant qui attend son procès pour les cinq crimes qu’il a commis. Ce qui va le ramener à la vie a les cheveux blonds et une voix puissante. Elle s’appelle Lee Quinzel (Lady Gaga), c’est une fan de ses coups d’éclat, une séditieuse audacieuse, déterminée à semer partout le chaos, en étant dans ses bras. Après qu’ils ont vu ensemble un film avec Fred Astaire, leur amour éclate en gerbe de joie libératrice, presque en évasion. Les deux se mettent à chanter et le referont à intervalles réguliers. Les morceaux sont des standards (That’s Life, For Once in My Life, Bewitched…) revisités, réarrangés. Dans le chant, les acteurs sont à l’unisson : Lady Gaga, forcément plus à l’aise, soutient son partenaire. Lequel se redresse, fait un joli numéro de claquettes. Les deux forment un couple maléfique du tonnerre, dansent avec un mélange original d’élégance et de bouffonnerie féroce, maquillage en majesté. Lui, clown triste balafré de son rictus ; elle, Arlequine punkoïde, le khôl dégoulinant. Joker : Folie à deux mêle ainsi comédie musicale, récit de procès et noir mélodrame. Un cocktail plutôt déviant, vu l’univers belliciste de DC Comics et l’attente d’explosion suscitée par le premier opus. Le film est un peu long et aurait gagné à ce que soit étoffée la super « vilaine » – même si elle n’est possiblement qu’un mirage. Il questionne surtout le dédoublement troublant du farceur grimaçant (est-il fou ou joue-t-il au fou ?), enjeu des témoignages et plaidoiries au tribunal. S’il reste le miroir d’une société malade, s’il a de fervents partisans agglutinés en masse devant le palais de justice et prêts à en découdre, le Joker est une idole malgré lui, étranger au soulèvement (populiste ?) qu’il est le premier à fuir. Où qu’il aille, il demeure captif, d’autant plus seul et désespéré qu’il a cru un temps aux sirènes de l’amour. Son fameux rire jaune, sonore et dérangeant, finit par se confondre avec un profond chagrin. Sensible dans la reprise ô combien périlleuse mais réussie de Ne me quitte pas. Un Joker émouvant, qui l’eût cru ? Regardez l’avis de nos critiques en vidéo

Année : 2024

Avec : Bill Smitrovich, Brendan Gleeson, Catherine Keener, Jacob Lofland, Joaquin Phoenix, Ken Leung, Lady Gaga, Lawtey Harry, Leigh Gill, Michael Arnold, Sharon Washington, Steve Coogan, Tara Nicole Hughes, Zazie Beetz

Avant-hier
 

Joker : Folie à deux

Télévision : 26 avril à 00:12-02:26 sur Canal +

film : thriller

En 1983, à Gotham City. Deux ans après avoir commis une série de crimes en se glissant dans la peau de l'inquiétant Joker, Arthur Fleck attend le début de son procès depuis la chambre de l'hôpital psychiatrique où il est interné. Dans l'établissement, il fait la connaissance de Harley Quinzel, alias "Lee", une jeune patiente qui ne peut cacher sa fascination pour cet homme mystérieux et déchiré entre ses deux identités. Partageant la même folie et une passion commune pour la musique, tous deux finissent par se rapprocher tandis que des partisans d'Arthur réclament bruyamment sa libération... - Critique : La folle loi du marché étant ce qu’elle est, il aurait été étonnant que le triomphe de Joker (plus d’un milliard de dollars de recette) ne s’accompagne pas d’une suite. Mais était-il possible, après le meurtre en direct du présentateur de télé (Robert De Niro), de pousser plus loin le curseur de la violence ? Joker : Folie à deux attise modérément les braises. L’incendie semble en tout cas éteint : lorsque Arthur Fleck, alias le Joker, apparaît dans sa cellule de prison, il a vieilli et n’est plus que l’ombre de lui-même, recroquevillé, hébété par les médicaments, d’une maigreur à faire peur – Joaquin Phoenix impressionne d’emblée et reste époustouflant jusqu’au bout. Un gardien de prison l’encourage à sortir une blague, mais rien ne vient. Mutique, Fleck est un mort-vivant qui attend son procès pour les cinq crimes qu’il a commis. Ce qui va le ramener à la vie a les cheveux blonds et une voix puissante. Elle s’appelle Lee Quinzel (Lady Gaga), c’est une fan de ses coups d’éclat, une séditieuse audacieuse, déterminée à semer partout le chaos, en étant dans ses bras. Après qu’ils ont vu ensemble un film avec Fred Astaire, leur amour éclate en gerbe de joie libératrice, presque en évasion. Les deux se mettent à chanter et le referont à intervalles réguliers. Les morceaux sont des standards (That’s Life, For Once in My Life, Bewitched…) revisités, réarrangés. Dans le chant, les acteurs sont à l’unisson : Lady Gaga, forcément plus à l’aise, soutient son partenaire. Lequel se redresse, fait un joli numéro de claquettes. Les deux forment un couple maléfique du tonnerre, dansent avec un mélange original d’élégance et de bouffonnerie féroce, maquillage en majesté. Lui, clown triste balafré de son rictus ; elle, Arlequine punkoïde, le khôl dégoulinant. Joker : Folie à deux mêle ainsi comédie musicale, récit de procès et noir mélodrame. Un cocktail plutôt déviant, vu l’univers belliciste de DC Comics et l’attente d’explosion suscitée par le premier opus. Le film est un peu long et aurait gagné à ce que soit étoffée la super « vilaine » – même si elle n’est possiblement qu’un mirage. Il questionne surtout le dédoublement troublant du farceur grimaçant (est-il fou ou joue-t-il au fou ?), enjeu des témoignages et plaidoiries au tribunal. S’il reste le miroir d’une société malade, s’il a de fervents partisans agglutinés en masse devant le palais de justice et prêts à en découdre, le Joker est une idole malgré lui, étranger au soulèvement (populiste ?) qu’il est le premier à fuir. Où qu’il aille, il demeure captif, d’autant plus seul et désespéré qu’il a cru un temps aux sirènes de l’amour. Son fameux rire jaune, sonore et dérangeant, finit par se confondre avec un profond chagrin. Sensible dans la reprise ô combien périlleuse mais réussie de Ne me quitte pas. Un Joker émouvant, qui l’eût cru ? Regardez l’avis de nos critiques en vidéo

Année : 2024

Avec : Bill Smitrovich, Brendan Gleeson, Catherine Keener, Jacob Lofland, Joaquin Phoenix, Ken Leung, Lady Gaga, Lawtey Harry, Leigh Gill, Michael Arnold, Sharon Washington, Steve Coogan, Tara Nicole Hughes, Zazie Beetz

Avant-hier
 

Joker : Folie à deux

Télévision : 26 avril à 00:11-02:26 sur Canal +

film : thriller

En 1983, à Gotham City. Deux ans après avoir commis une série de crimes en se glissant dans la peau de l'inquiétant Joker, Arthur Fleck attend le début de son procès depuis la chambre de l'hôpital psychiatrique où il est interné. Dans l'établissement, il fait la connaissance de Harley Quinzel, alias "Lee", une jeune patiente qui ne peut cacher sa fascination pour cet homme mystérieux et déchiré entre ses deux identités. Partageant la même folie et une passion commune pour la musique, tous deux finissent par se rapprocher tandis que des partisans d'Arthur réclament bruyamment sa libération... - Critique : La folle loi du marché étant ce qu’elle est, il aurait été étonnant que le triomphe de Joker (plus d’un milliard de dollars de recette) ne s’accompagne pas d’une suite. Mais était-il possible, après le meurtre en direct du présentateur de télé (Robert De Niro), de pousser plus loin le curseur de la violence ? Joker : Folie à deux attise modérément les braises. L’incendie semble en tout cas éteint : lorsque Arthur Fleck, alias le Joker, apparaît dans sa cellule de prison, il a vieilli et n’est plus que l’ombre de lui-même, recroquevillé, hébété par les médicaments, d’une maigreur à faire peur – Joaquin Phoenix impressionne d’emblée et reste époustouflant jusqu’au bout. Un gardien de prison l’encourage à sortir une blague, mais rien ne vient. Mutique, Fleck est un mort-vivant qui attend son procès pour les cinq crimes qu’il a commis. Ce qui va le ramener à la vie a les cheveux blonds et une voix puissante. Elle s’appelle Lee Quinzel (Lady Gaga), c’est une fan de ses coups d’éclat, une séditieuse audacieuse, déterminée à semer partout le chaos, en étant dans ses bras. Après qu’ils ont vu ensemble un film avec Fred Astaire, leur amour éclate en gerbe de joie libératrice, presque en évasion. Les deux se mettent à chanter et le referont à intervalles réguliers. Les morceaux sont des standards (That’s Life, For Once in My Life, Bewitched…) revisités, réarrangés. Dans le chant, les acteurs sont à l’unisson : Lady Gaga, forcément plus à l’aise, soutient son partenaire. Lequel se redresse, fait un joli numéro de claquettes. Les deux forment un couple maléfique du tonnerre, dansent avec un mélange original d’élégance et de bouffonnerie féroce, maquillage en majesté. Lui, clown triste balafré de son rictus ; elle, Arlequine punkoïde, le khôl dégoulinant. Joker : Folie à deux mêle ainsi comédie musicale, récit de procès et noir mélodrame. Un cocktail plutôt déviant, vu l’univers belliciste de DC Comics et l’attente d’explosion suscitée par le premier opus. Le film est un peu long et aurait gagné à ce que soit étoffée la super « vilaine » – même si elle n’est possiblement qu’un mirage. Il questionne surtout le dédoublement troublant du farceur grimaçant (est-il fou ou joue-t-il au fou ?), enjeu des témoignages et plaidoiries au tribunal. S’il reste le miroir d’une société malade, s’il a de fervents partisans agglutinés en masse devant le palais de justice et prêts à en découdre, le Joker est une idole malgré lui, étranger au soulèvement (populiste ?) qu’il est le premier à fuir. Où qu’il aille, il demeure captif, d’autant plus seul et désespéré qu’il a cru un temps aux sirènes de l’amour. Son fameux rire jaune, sonore et dérangeant, finit par se confondre avec un profond chagrin. Sensible dans la reprise ô combien périlleuse mais réussie de Ne me quitte pas. Un Joker émouvant, qui l’eût cru ? Regardez l’avis de nos critiques en vidéo

Année : 2024

Avec : Bill Smitrovich, Brendan Gleeson, Catherine Keener, Jacob Lofland, Joaquin Phoenix, Ken Leung, Lady Gaga, Lawtey Harry, Leigh Gill, Michael Arnold, Sharon Washington, Steve Coogan, Tara Nicole Hughes, Zazie Beetz

Récemment en avril
 

Les incorruptibles

Télévision : 18 avril à 21:05-23:05 sur France 5

film policier

A Chicago en 1930, à l'époque de la prohibition, le trafic d'alcool bat son plein et permet à des truands de bâtir de colossales fortunes. Eliot Ness, jeune policier frais émoulu du FBI, est chargé de démanteler un réseau de contrebande d'alcool. L'ennemi est facilement identifiable : Al Capone, inattaquable officiellement, et pourtant impliqué dans les affaires les plus sordides. La première mission de Ness, maladroitement conduite, se solde par un échec humiliant. Loin de se laisser décourager par ce premier affront, Ness décide de s'entourer de personnes de confiance. Il recrute ainsi Jim Malone, un flic qui connaît bien le monde des truands... - Critique : Après son remake convulsif de Scarface, De Palma recharge son fusil, sorry, sa caméra, pour s’attaquer à un autre mythe, Al Capone, à travers l’adaptation d’une série télévisuelle fameuse. C’est un film de commande, assez clinquant, mal aimé par De Palma lui-même, malgré tout supérieur au tout-venant. On y voit peu Capone (Robert De Niro), vrai monstre caché sous sa bonhomie de poupon. Le personnage central est Eliot Ness, agent fédéral intègre (Kevin Costner, tout jeune) qui se lance dans une guerre de longue haleine contre la corruption généralisée. Avec une équipe solide à ses côtés : un vieux briscard désabusé (Sean Connery, en laine et velours côtelé), qui va devenir son mentor, un bleu (Andy Garcia) engagé comme tireur d’élite, et un comptable, indispensable pour coincer le César de la pègre sur le terrain fiscal. Pontiac, costumes trois-pièces avec guêtres, décor (gare, entrepôts et bureaux) et déco (cuivre et bois, couleur whisky), tout cela est rutilant dans le rétro. Sorte de western urbain, le film s’interroge sur l’origine du mal et son risque de contamination. À noter : quelques morceaux de bravoure décoiffants, spécialité de De Palma. Notamment la fin, dans la gare centrale de Chicago, longue citation explicite de la canonique scène de l’escalier du Cuirassé Potemkine, d’Eisenstein. C’est un peu tape-à-l’œil, mais assumé comme tel.

Année : 1987

De : Brian De Palma

Avec : Andy García, Billy Drago, Charles Martin, Jack Kehoe, Kevin Costner, Patricia Clarkson, Richard Bradford, Robert De, Sean Connery, Steven Goldstein, Sullivan Brad, Vito D'Ambrosio