Télévision : mardi 8 avril à 16:59-19:13 sur Canal +
film : thriller
En 1983, à Gotham City. Deux ans après avoir commis une série de crimes en se glissant dans la peau de l'inquiétant Joker, Arthur Fleck attend le début de son procès depuis la chambre de l'hôpital psychiatrique où il est interné. Dans l'établissement, il fait la connaissance de Harley Quinzel, alias "Lee", une jeune patiente qui ne peut cacher sa fascination pour cet homme mystérieux et déchiré entre ses deux identités. Partageant la même folie et une passion commune pour la musique, tous deux finissent par se rapprocher tandis que des partisans d'Arthur réclament bruyamment sa libération... - Critique : La folle loi du marché étant ce qu’elle est, il aurait été étonnant que le triomphe de Joker (plus d’un milliard de dollars de recette) ne s’accompagne pas d’une suite. Mais était-il possible, après le meurtre en direct du présentateur de télé (Robert De Niro), de pousser plus loin le curseur de la violence ? Joker : Folie à deux attise modérément les braises. L’incendie semble en tout cas éteint : lorsque Arthur Fleck, alias le Joker, apparaît dans sa cellule de prison, il a vieilli et n’est plus que l’ombre de lui-même, recroquevillé, hébété par les médicaments, d’une maigreur à faire peur – Joaquin Phoenix impressionne d’emblée et reste époustouflant jusqu’au bout. Un gardien de prison l’encourage à sortir une blague, mais rien ne vient. Mutique, Fleck est un mort-vivant qui attend son procès pour les cinq crimes qu’il a commis. Ce qui va le ramener à la vie a les cheveux blonds et une voix puissante. Elle s’appelle Lee Quinzel (Lady Gaga), c’est une fan de ses coups d’éclat, une séditieuse audacieuse, déterminée à semer partout le chaos, en étant dans ses bras. Après qu’ils ont vu ensemble un film avec Fred Astaire, leur amour éclate en gerbe de joie libératrice, presque en évasion. Les deux se mettent à chanter et le referont à intervalles réguliers. Les morceaux sont des standards (That’s Life, For Once in My Life, Bewitched…) revisités, réarrangés. Dans le chant, les acteurs sont à l’unisson : Lady Gaga, forcément plus à l’aise, soutient son partenaire. Lequel se redresse, fait un joli numéro de claquettes. Les deux forment un couple maléfique du tonnerre, dansent avec un mélange original d’élégance et de bouffonnerie féroce, maquillage en majesté. Lui, clown triste balafré de son rictus ; elle, Arlequine punkoïde, le khôl dégoulinant. Joker : Folie à deux mêle ainsi comédie musicale, récit de procès et noir mélodrame. Un cocktail plutôt déviant, vu l’univers belliciste de DC Comics et l’attente d’explosion suscitée par le premier opus. Le film est un peu long et aurait gagné à ce que soit étoffée la super « vilaine » – même si elle n’est possiblement qu’un mirage. Il questionne surtout le dédoublement troublant du farceur grimaçant (est-il fou ou joue-t-il au fou ?), enjeu des témoignages et plaidoiries au tribunal. S’il reste le miroir d’une société malade, s’il a de fervents partisans agglutinés en masse devant le palais de justice et prêts à en découdre, le Joker est une idole malgré lui, étranger au soulèvement (populiste ?) qu’il est le premier à fuir. Où qu’il aille, il demeure captif, d’autant plus seul et désespéré qu’il a cru un temps aux sirènes de l’amour. Son fameux rire jaune, sonore et dérangeant, finit par se confondre avec un profond chagrin. Sensible dans la reprise ô combien périlleuse mais réussie de Ne me quitte pas. Un Joker émouvant, qui l’eût cru ? Regardez l’avis de nos critiques en vidéo
Année : 2024
Avec : Bill Smitrovich, Brendan Gleeson, Catherine Keener, Jacob Lofland, Joaquin Phoenix, Ken Leung, Lady Gaga, Lawtey Harry, Leigh Gill, Michael Arnold, Sharon Washington, Steve Coogan, Tara Nicole Hughes, Zazie Beetz
Télévision : 5 avril à 09:28-11:42 sur Canal +
film : thriller
En 1983, à Gotham City. Deux ans après avoir commis une série de crimes en se glissant dans la peau de l'inquiétant Joker, Arthur Fleck attend le début de son procès depuis la chambre de l'hôpital psychiatrique où il est interné. Dans l'établissement, il fait la connaissance de Harley Quinzel, alias "Lee", une jeune patiente qui ne peut cacher sa fascination pour cet homme mystérieux et déchiré entre ses deux identités. Partageant la même folie et une passion commune pour la musique, tous deux finissent par se rapprocher tandis que des partisans d'Arthur réclament bruyamment sa libération... - Critique : La folle loi du marché étant ce qu’elle est, il aurait été étonnant que le triomphe de Joker (plus d’un milliard de dollars de recette) ne s’accompagne pas d’une suite. Mais était-il possible, après le meurtre en direct du présentateur de télé (Robert De Niro), de pousser plus loin le curseur de la violence ? Joker : Folie à deux attise modérément les braises. L’incendie semble en tout cas éteint : lorsque Arthur Fleck, alias le Joker, apparaît dans sa cellule de prison, il a vieilli et n’est plus que l’ombre de lui-même, recroquevillé, hébété par les médicaments, d’une maigreur à faire peur – Joaquin Phoenix impressionne d’emblée et reste époustouflant jusqu’au bout. Un gardien de prison l’encourage à sortir une blague, mais rien ne vient. Mutique, Fleck est un mort-vivant qui attend son procès pour les cinq crimes qu’il a commis. Ce qui va le ramener à la vie a les cheveux blonds et une voix puissante. Elle s’appelle Lee Quinzel (Lady Gaga), c’est une fan de ses coups d’éclat, une séditieuse audacieuse, déterminée à semer partout le chaos, en étant dans ses bras. Après qu’ils ont vu ensemble un film avec Fred Astaire, leur amour éclate en gerbe de joie libératrice, presque en évasion. Les deux se mettent à chanter et le referont à intervalles réguliers. Les morceaux sont des standards (That’s Life, For Once in My Life, Bewitched…) revisités, réarrangés. Dans le chant, les acteurs sont à l’unisson : Lady Gaga, forcément plus à l’aise, soutient son partenaire. Lequel se redresse, fait un joli numéro de claquettes. Les deux forment un couple maléfique du tonnerre, dansent avec un mélange original d’élégance et de bouffonnerie féroce, maquillage en majesté. Lui, clown triste balafré de son rictus ; elle, Arlequine punkoïde, le khôl dégoulinant. Joker : Folie à deux mêle ainsi comédie musicale, récit de procès et noir mélodrame. Un cocktail plutôt déviant, vu l’univers belliciste de DC Comics et l’attente d’explosion suscitée par le premier opus. Le film est un peu long et aurait gagné à ce que soit étoffée la super « vilaine » – même si elle n’est possiblement qu’un mirage. Il questionne surtout le dédoublement troublant du farceur grimaçant (est-il fou ou joue-t-il au fou ?), enjeu des témoignages et plaidoiries au tribunal. S’il reste le miroir d’une société malade, s’il a de fervents partisans agglutinés en masse devant le palais de justice et prêts à en découdre, le Joker est une idole malgré lui, étranger au soulèvement (populiste ?) qu’il est le premier à fuir. Où qu’il aille, il demeure captif, d’autant plus seul et désespéré qu’il a cru un temps aux sirènes de l’amour. Son fameux rire jaune, sonore et dérangeant, finit par se confondre avec un profond chagrin. Sensible dans la reprise ô combien périlleuse mais réussie de Ne me quitte pas. Un Joker émouvant, qui l’eût cru ? Regardez l’avis de nos critiques en vidéo
Année : 2024
Avec : Bill Smitrovich, Brendan Gleeson, Catherine Keener, Jacob Lofland, Joaquin Phoenix, Ken Leung, Lady Gaga, Lawtey Harry, Leigh Gill, Michael Arnold, Sharon Washington, Steve Coogan, Tara Nicole Hughes, Zazie Beetz
Télévision : 5 avril à 09:26-11:41 sur Canal +
film : thriller
En 1983, à Gotham City. Deux ans après avoir commis une série de crimes en se glissant dans la peau de l'inquiétant Joker, Arthur Fleck attend le début de son procès depuis la chambre de l'hôpital psychiatrique où il est interné. Dans l'établissement, il fait la connaissance de Harley Quinzel, alias "Lee", une jeune patiente qui ne peut cacher sa fascination pour cet homme mystérieux et déchiré entre ses deux identités. Partageant la même folie et une passion commune pour la musique, tous deux finissent par se rapprocher tandis que des partisans d'Arthur réclament bruyamment sa libération... - Critique : La folle loi du marché étant ce qu’elle est, il aurait été étonnant que le triomphe de Joker (plus d’un milliard de dollars de recette) ne s’accompagne pas d’une suite. Mais était-il possible, après le meurtre en direct du présentateur de télé (Robert De Niro), de pousser plus loin le curseur de la violence ? Joker : Folie à deux attise modérément les braises. L’incendie semble en tout cas éteint : lorsque Arthur Fleck, alias le Joker, apparaît dans sa cellule de prison, il a vieilli et n’est plus que l’ombre de lui-même, recroquevillé, hébété par les médicaments, d’une maigreur à faire peur – Joaquin Phoenix impressionne d’emblée et reste époustouflant jusqu’au bout. Un gardien de prison l’encourage à sortir une blague, mais rien ne vient. Mutique, Fleck est un mort-vivant qui attend son procès pour les cinq crimes qu’il a commis. Ce qui va le ramener à la vie a les cheveux blonds et une voix puissante. Elle s’appelle Lee Quinzel (Lady Gaga), c’est une fan de ses coups d’éclat, une séditieuse audacieuse, déterminée à semer partout le chaos, en étant dans ses bras. Après qu’ils ont vu ensemble un film avec Fred Astaire, leur amour éclate en gerbe de joie libératrice, presque en évasion. Les deux se mettent à chanter et le referont à intervalles réguliers. Les morceaux sont des standards (That’s Life, For Once in My Life, Bewitched…) revisités, réarrangés. Dans le chant, les acteurs sont à l’unisson : Lady Gaga, forcément plus à l’aise, soutient son partenaire. Lequel se redresse, fait un joli numéro de claquettes. Les deux forment un couple maléfique du tonnerre, dansent avec un mélange original d’élégance et de bouffonnerie féroce, maquillage en majesté. Lui, clown triste balafré de son rictus ; elle, Arlequine punkoïde, le khôl dégoulinant. Joker : Folie à deux mêle ainsi comédie musicale, récit de procès et noir mélodrame. Un cocktail plutôt déviant, vu l’univers belliciste de DC Comics et l’attente d’explosion suscitée par le premier opus. Le film est un peu long et aurait gagné à ce que soit étoffée la super « vilaine » – même si elle n’est possiblement qu’un mirage. Il questionne surtout le dédoublement troublant du farceur grimaçant (est-il fou ou joue-t-il au fou ?), enjeu des témoignages et plaidoiries au tribunal. S’il reste le miroir d’une société malade, s’il a de fervents partisans agglutinés en masse devant le palais de justice et prêts à en découdre, le Joker est une idole malgré lui, étranger au soulèvement (populiste ?) qu’il est le premier à fuir. Où qu’il aille, il demeure captif, d’autant plus seul et désespéré qu’il a cru un temps aux sirènes de l’amour. Son fameux rire jaune, sonore et dérangeant, finit par se confondre avec un profond chagrin. Sensible dans la reprise ô combien périlleuse mais réussie de Ne me quitte pas. Un Joker émouvant, qui l’eût cru ? Regardez l’avis de nos critiques en vidéo
Année : 2024
Avec : Bill Smitrovich, Brendan Gleeson, Catherine Keener, Jacob Lofland, Joaquin Phoenix, Ken Leung, Lady Gaga, Lawtey Harry, Leigh Gill, Michael Arnold, Sharon Washington, Steve Coogan, Tara Nicole Hughes, Zazie Beetz
Télévision : 4 avril à 21:10-23:25 sur Canal +
film : thriller
En 1983, à Gotham City. Deux ans après avoir commis une série de crimes en se glissant dans la peau de l'inquiétant Joker, Arthur Fleck attend le début de son procès depuis la chambre de l'hôpital psychiatrique où il est interné. Dans l'établissement, il fait la connaissance de Harley Quinzel, alias "Lee", une jeune patiente qui ne peut cacher sa fascination pour cet homme mystérieux et déchiré entre ses deux identités. Partageant la même folie et une passion commune pour la musique, tous deux finissent par se rapprocher tandis que des partisans d'Arthur réclament bruyamment sa libération... - Critique : La folle loi du marché étant ce qu’elle est, il aurait été étonnant que le triomphe de Joker (plus d’un milliard de dollars de recette) ne s’accompagne pas d’une suite. Mais était-il possible, après le meurtre en direct du présentateur de télé (Robert De Niro), de pousser plus loin le curseur de la violence ? Joker : Folie à deux attise modérément les braises. L’incendie semble en tout cas éteint : lorsque Arthur Fleck, alias le Joker, apparaît dans sa cellule de prison, il a vieilli et n’est plus que l’ombre de lui-même, recroquevillé, hébété par les médicaments, d’une maigreur à faire peur – Joaquin Phoenix impressionne d’emblée et reste époustouflant jusqu’au bout. Un gardien de prison l’encourage à sortir une blague, mais rien ne vient. Mutique, Fleck est un mort-vivant qui attend son procès pour les cinq crimes qu’il a commis. Ce qui va le ramener à la vie a les cheveux blonds et une voix puissante. Elle s’appelle Lee Quinzel (Lady Gaga), c’est une fan de ses coups d’éclat, une séditieuse audacieuse, déterminée à semer partout le chaos, en étant dans ses bras. Après qu’ils ont vu ensemble un film avec Fred Astaire, leur amour éclate en gerbe de joie libératrice, presque en évasion. Les deux se mettent à chanter et le referont à intervalles réguliers. Les morceaux sont des standards (That’s Life, For Once in My Life, Bewitched…) revisités, réarrangés. Dans le chant, les acteurs sont à l’unisson : Lady Gaga, forcément plus à l’aise, soutient son partenaire. Lequel se redresse, fait un joli numéro de claquettes. Les deux forment un couple maléfique du tonnerre, dansent avec un mélange original d’élégance et de bouffonnerie féroce, maquillage en majesté. Lui, clown triste balafré de son rictus ; elle, Arlequine punkoïde, le khôl dégoulinant. Joker : Folie à deux mêle ainsi comédie musicale, récit de procès et noir mélodrame. Un cocktail plutôt déviant, vu l’univers belliciste de DC Comics et l’attente d’explosion suscitée par le premier opus. Le film est un peu long et aurait gagné à ce que soit étoffée la super « vilaine » – même si elle n’est possiblement qu’un mirage. Il questionne surtout le dédoublement troublant du farceur grimaçant (est-il fou ou joue-t-il au fou ?), enjeu des témoignages et plaidoiries au tribunal. S’il reste le miroir d’une société malade, s’il a de fervents partisans agglutinés en masse devant le palais de justice et prêts à en découdre, le Joker est une idole malgré lui, étranger au soulèvement (populiste ?) qu’il est le premier à fuir. Où qu’il aille, il demeure captif, d’autant plus seul et désespéré qu’il a cru un temps aux sirènes de l’amour. Son fameux rire jaune, sonore et dérangeant, finit par se confondre avec un profond chagrin. Sensible dans la reprise ô combien périlleuse mais réussie de Ne me quitte pas. Un Joker émouvant, qui l’eût cru ? Regardez l’avis de nos critiques en vidéo
Année : 2024
Avec : Bill Smitrovich, Brendan Gleeson, Catherine Keener, Jacob Lofland, Joaquin Phoenix, Ken Leung, Lady Gaga, Lawtey Harry, Leigh Gill, Michael Arnold, Sharon Washington, Steve Coogan, Tara Nicole Hughes, Zazie Beetz
Télévision : 23 mars à 23:20-01:36 sur TFX
film : comédie
Depuis la mort de sa femme, Ben Whittaker se sent seul et la retraite n'a rien arrangé. Afin de donner du piment à sa vie, il décide de postuler à un stage pour un site Internet de mode. Contre toute attente, il est pris. Jules Ostin, la patronne de l'entreprise, est d'abord surprise de le voir dans ses murs mais s'aperçoit vite que cette nouvelle et atypique recrue s'est rapidement fait accepter par l'équipe. Et pour cause, Ben est un homme chaleureux qui prodigue de judicieux conseils. Jules, sur la sellette, se prend d'amitié pour lui et le présente à sa famille. Ben devient une figure quasi paternelle pour la jeune femme... - Critique : La réalisatrice de Ce que veulent les femmes (2000) ouvre cette nouvelle comédie avec Freud : « L’amour et le travail, le travail et l’amour, toute la vie est là. » Programme prometteur que vient illustrer la collaboration d’une jeune dirigeante de start-up et d’un retraité, engagé comme stagiaire dans le cadre d’une expérience intergénérationnelle mimant l’esprit Google. Mais au lieu de l’histoire de boulot qui finit au dodo, Nancy Meyers nous entraîne ailleurs… Le stagiaire, plein d’expérience, hérite d’un rôle de bonne fée (un peu psy), tandis que la patronne, inexpérimentée, cherche à s’affirmer comme chef — de famille et d’entreprise. Sans prétention, des conventions sont ainsi bousculées sur un ton séduisant, féminin et discrètement féministe.
Année : 2015
Avec : Adam Devine, Anders Holm, Andrew Rannells, Anne Hathaway, Christina Scherer, Danielle Flora, Jason Orley, JoJo Kushner, Linda Lavin, Nat Wolff, Rene Russo, Robert De, Zack Pearlman