Rezsö Török : passages TV

Créez gratuitement votre compte Evernext pour être averti de toutes les actualités de Rezsö Török.

Créer mon compte

Antérieurement en 2018
 

Mademoiselle Vendredi

Télévision : 30 avril 2018 à 00:35-02:05 sur France 3

film

Un médecin honorable, pourtant le jouet de sa maîtresse, ne parvient plus à assurer les nombreuses dépenses de celle-ci, une chanteuse au goût de luxe. Il risque bientôt de mettre la clef sous la porte. Pour gagner de l'argent, il accepte un poste d'inspecteur sanitaire dans un pensionnat de jeunes filles. Là, il fait la connaissance de Teresa Venerdi qui tombe bientôt amoureuse de lui. Bonne comédienne, elle espère bien finir par séduire l'homme de médecine aujourd'hui désabusé. Celui-ci se montre tout d'abord sourd à ses avances. Teresa a cependant plus d'un tour dans son sac... Critique : | Genre : rareté. Au crépuscule des comédies mondaines à l’italienne, De Sica, acteur devenu réalisateur, s’offre une fantaisie : un docteur séducteur, qu’il interprète, est pris au piège par l’amour d’une orpheline délurée. C’est gentiment burlesque : ce pédiatre ne sait soigner que l’urticaire, et il est poursuivi, aussi, par une héritière qui se gargarise de vers de mirliton. La Magnani joue sa maîtresse attitrée, vedette de music-hall qui s’ennuie en dansant – elle le montre, et c’est assez drôle. La petite héroïne, Adriana Benetti– la jeunette de Quatre Pas dans les nuages, l’année suivante —, est à croquer. Il y a surtout un second rôle épatant : Virgilio Riento, mort en 1959 après avoir tourné dans plus de cent films. Il incarne le valet de De Sica, ex-palefrenier qui a tendance à prendre son maître pour un cheval et qui se débat assez comiquement avec une cireuse automatique. L’un des petits plaisirs de ce film très oublié. Dimanche prochian, suite du cycle Aspects du cinéma italien, avec El Chuncho, de Damiano Damiani (1967), avec Gian Maria Volonte.

Année : 1941

Avec : Vittorio De Sica, Anna Magnani, Virgilio Riento, Renzo Rossellini, Adriana Benetti, Nico Pepe, Olga Vittoria Gentilli, Zaira La Fratta, Irasema Dilián, Aldo De Benedetti, Vittorio De Sica, Gherardo Gherardi, Margherita Maglione, Rezsö Török, Vincenzo Seratrice

Antérieurement en 2018
 

Mademoiselle Vendredi

Télévision : 30 avril 2018 à 00:30-02:00 sur France 3

film

Un médecin honorable, pourtant le jouet de sa maîtresse, ne parvient plus à assurer les nombreuses dépenses de celle-ci, une chanteuse au goût de luxe. Il risque bientôt de mettre la clef sous la porte. Pour gagner de l'argent, il accepte un poste d'inspecteur sanitaire dans un pensionnat de jeunes filles. Là, il fait la connaissance de Teresa Venerdi qui tombe bientôt amoureuse de lui. Bonne comédienne, elle espère bien finir par séduire l'homme de médecine aujourd'hui désabusé. Celui-ci se montre tout d'abord sourd à ses avances. Teresa a cependant plus d'un tour dans son sac... Critique : | Genre : commedia rareté. Anna Magnani — Rome, ville ouverte — et Vittorio De Sica — Le Voleur de bicyclette — tournaient bien avant le triomphe du néoréalisme. Vous le saviez ? Vous, peut-être, mais la vérité, enfouie sous la doxa critique française, vaut d'être répétée. Donc, nous sommes au crépuscule des « telefoni bianchi », ces comédies mondaines à l'italienne, mi-Henri Decoin, mi-Leo McCarey, et Vittorio De Sica, acteur devenu réalisateur, s'offre une fantaisie : un docteur séducteur, qu'il interprète, pris au piège par l'amour d'une orpheline délurée. Gnangnan ? Non, non. Plutôt gentiment burlesque, un peu mal foutu : De Sica est un pédiatre qui ne sait soigner que l'urticaire, poursuivi (aussi) par une héritière qui se gargarise de vers de mirliton. La Magnani est sa maîtresse, vedette de music-hall qui s'ennuie en dansant, elle le montre, et c'est plutôt poilant ; la petite héroïne — Adriana Benetti, la jeunette de Quatre Pas dans les nuages, l'année suivante — est à croquer. Il y a surtout un second rôle épatant : Virgilio Riento, retenez ou pas ce nom, le malheureux est mort en 1959 après avoir tourné dans plus de cent films. Il incarne le valet de De Sica, ex-palefrenier qui a tendance à prendre son maître pour un cheval — et que je t'inspecte les sabots — et qui se débat assez comiquement avec une cireuse automatique. L'un des petits plaisirs de ce film oublié. — Aurélien Ferenczi

Année : 1941

Avec : Vittorio De Sica, Anna Magnani, Virgilio Riento, Renzo Rossellini, Adriana Benetti, Nico Pepe, Olga Vittoria Gentilli, Zaira La Fratta, Irasema Dilián, Aldo De Benedetti, Vittorio De Sica, Gherardo Gherardi, Margherita Maglione, Rezsö Török, Vincenzo Seratrice