Télévision : 26 janvier à 21:08-23:07 sur France 5
film de suspense
Ben et Jo McKenna, un couple de touristes américains, sillonnent le Maroc avec leur petit garçon, Hank. Dans un autocar, ils font la connaissance d'un Français, Louis Bernard, qui est assassiné quelque temps plus tard à Marrakech. Avant de rendre l'âme, Bernard a le temps de souffler quelques mots à McKenna. Celui-ci, stupéfait, s'apprête à prévenir la police lorsqu'il apprend que son fils vient d'être enlevé. Et si les deux événements étaient liés ? Bernard ayant prédit à Ben qu'un attentat allait être commis à Londres, les McKenna décident de se rendre sans tarder dans la capitale anglaise, espérant y retrouver la trace de leur fils... - Critique : En 1934, Hitchcock tourne une première version de L'Homme qui en savait trop, qui se déroule en Suisse. En 1956, il transporte l'intrigue au Maroc, et c'est un petit garçon (une petite fille dans la première version) qu'enlèvent des espions, afin de s'assurer le silence de Doris Day et de James Stewart. Le film fourmille de moments formidables (le meurtre de Daniel Gélin à Marrakech, Doris Day chantant Que será será). Le plus passionnant est la séquence de l'Albert Hall à Londres, où des terroristes doivent tuer un ministre. Sur une musique tourmentée d’Arthur Benjamin, les travellings créent un suspense magistral : le spectateur est amené à espérer, tout en le redoutant, le coup de cymbales qui précipitera le meurtre. Certains ont été irrités par les transparences (des plans refilmés en studio) dans les scènes du Maroc. Dans un entretien accordé à Télérama, le cinéaste Arnaud Desplechin les défendait, les jugeant source d'une ambiguïté : « Hitchcock montre de plan en plan comment la réalité se transforme. Comment une phrase n'a pas le même sens si elle est prononcée en extérieurs ou en transparence. »
Année : 1956
Avec : Alan Mowbray, Bernard Miles, Brenda De Banzie, Christopher Olsen, Daniel Gélin, Day Doris, Hillary Brooke, James Stewart, Mogens Wieth, Ralph Truman, Reggie Nalder, Richard Wattis
Télévision : 7 décembre 2022 à 15:20-17:25 sur Arte
film : drame
Mai 1944. Thérèse Dutheil, une jeune bourgeoise du XVIe arrondissement de Paris, vient chercher du ravitaillement dans un village des Ardennes. Pour rentrer ensuite à Paris, Thérèse monte dans le camion d'un convoyeur de chèvres. Une fois arivée, elle consent à héberger un capitaine américain, Allen Morley... - Critique : La guerre, les nazis, l’offensive des alliés, Thérèse Dutheil « [s]’en fiche ». Il lui faut pourtant déjà un certain courage pour l’affirmer au milicien qui l’interroge, et lui colle aussitôt une gifle. La guerre, Thérèse Dutheil s’en fiche, mais tout bascule lorsque les circonstances l’amènent à protéger un pilote américain traqué par la Gestapo. Cette grande bourgeoise mélancolique tombe amoureuse, et entre, presque malgré elle, dans la lutte clandestine... Dans ses précédents films sur l’Occupation, de La Bataille du rail au Père tranquille (deux films réalisés « à chaud » en 1946), René Clément a largement contribué au mythe d’une France quasi unanimement résistante. Réalisé seize ans plus tard, Le Jour et l’Heure est un film plus nuancé. S’il exalte encore la bravoure d’une majorité de citoyens (voir l’impressionnante scène de bousculade dans un train, où les passagers se liguent pour défendre les héros), il introduit cependant des personnages plus troubles, collaborateurs et profiteurs de guerre, et établit clairement la responsabilité de la police française. Entourée d’une formidable distribution (Michel Piccoli, Geneviève Page, Pierre Dux et, surtout, l’Américain Stuart Whitman), Simone Signoret offre toute la sensible puissance de son talent à ce rôle de femme révélée par l’amour et les circonstances. Un récit de « libération » humaniste et touchant, presque aux antipodes de Paris brûle-t-il ?, la superproduction avec laquelle le cinéaste renouera, trois ans plus tard, en 1966, avec un « résistancialisme » à grand spectacle.
Année : 1963
Avec : Billy Kearns, Carl Studer, Geneviève Page, Henri Virlojeux, Hénia Suchar, Marcel Bozzuffi, Michel Piccoli, Pierre Dux, Reggie Nalder, Simone Signoret, Stuart Whitman, de Hubert
Télévision : 21 novembre 2022 à 20:55-22:45 sur Arte
film : drame
Mai 1944. Thérèse Dutheil, une jeune bourgeoise du XVIe arrondissement de Paris, vient chercher du ravitaillement dans un village des Ardennes. Pour rentrer ensuite à Paris, Thérèse monte dans le camion d'un convoyeur de chèvres. Une fois arivée, elle consent à héberger un capitaine américain, Allen Morley... - Critique : La guerre, les nazis, l’offensive des alliés, Thérèse Dutheil « [s]’en fiche ». Il lui faut pourtant déjà un certain courage pour l’affirmer au milicien qui l’interroge, et lui colle aussitôt une gifle. La guerre, Thérèse Dutheil s’en fiche, mais tout bascule lorsque les circonstances l’amènent à protéger un pilote américain traqué par la Gestapo. Cette grande bourgeoise mélancolique tombe amoureuse, et entre, presque malgré elle, dans la lutte clandestine... Dans ses précédents films sur l’Occupation, de La Bataille du rail au Père tranquille (deux films réalisés « à chaud » en 1946), René Clément a largement contribué au mythe d’une France quasi unanimement résistante. Réalisé seize ans plus tard, Le Jour et l’Heure est un film plus nuancé. S’il exalte encore la bravoure d’une majorité de citoyens (voir l’impressionnante scène de bousculade dans un train, où les passagers se liguent pour défendre les héros), il introduit cependant des personnages plus troubles, collaborateurs et profiteurs de guerre, et établit clairement la responsabilité de la police française. Entourée d’une formidable distribution (Michel Piccoli, Geneviève Page, Pierre Dux et, surtout, l’Américain Stuart Whitman), Simone Signoret offre toute la sensible puissance de son talent à ce rôle de femme révélée par l’amour et les circonstances. Un récit de « libération » humaniste et touchant, presque aux antipodes de Paris brûle-t-il ?, la superproduction avec laquelle le cinéaste renouera, trois ans plus tard, en 1966, avec un « résistancialisme » à grand spectacle.
Année : 1963
Avec : Billy Kearns, Carl Studer, Geneviève Page, Henri Virlojeux, Hénia Suchar, Marcel Bozzuffi, Michel Piccoli, Pierre Dux, Reggie Nalder, Simone Signoret, Stuart Whitman, de Hubert
DVD/Blu-ray : 22 septembre 2021
Editeur : Gaumont
Année : 1963
De : René Clément
Avec : Simone Signoret, Stuart Whitman, Geneviève Page, Michel Piccoli, Reggie Nalder, Billy Kearns, Marcel Bozzuffi, Henri Virlojeux
DVD/Blu-ray : 22 septembre 2021
Editeur : Gaumont
Année : 1963
De : René Clément
Avec : Simone Signoret, Stuart Whitman, Geneviève Page, Michel Piccoli, Reggie Nalder, Billy Kearns, Marcel Bozzuffi, Henri Virlojeux