Princess Erika : passages TV

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Mardi dernier
 

Camping Paradis

Télévision : 24 décembre à 21:05-22:55 sur TF1 Séries Films

série humoristique

3 étoiles au Camping. Saison:1 - Episode:5 - Tom et son équipe sont réunis pour recevoir le Grand Prix du Camping de l'année. La cérémonie est perturbée par l'arrivée d'Ariane à bord d'un camion de déménagement plein à craquer. Prête à s'installer avec Tom, elle semble bien décidée à organiser leur cadre de vie, même au détriment de son compagnon, qui voit ses repères voler en éclats. Suivant les conseils d'André, Tom s'efforce de s'adapter. Il n'en oublie pas pour autant sa mission quotidienne, qui est d'assurer à ses clients de belles vacances dans la joie et la bonne humeur. Une gageure car l'un d'eux, Olivier Moreau, est très perturbé par sa mise au chômage récente. Quant à Kevin, un adolescent, il est bien difficile à gérer, tant son agressivité dérange même ses plus proches amis. Momo et Samira ont du mal à le tempérer, Tom y parviendra t-il ?...

Année : 2006

De : Philippe Proteau

Avec : Barbara Probst, Jennifer Lauret, Laurent Ournac, Michel Scotto, Princess Erika, Roland Magdane, Thierry Heckendorn

Récemment en décembre
 

Moi capitaine

Télévision : 16 décembre à 13:30-15:28 sur Canal +

film : drame

Déterminés à quitter leur Sénégal natal pour rejoindre l'Europe, Seydou et Moussa, tous deux âgés de 16 ans, estiment que le moment est venu de réaliser leur rêve, convaincus de pouvoir s'offrir une existence plus heureuse sur le Vieux Continent. Malgré la réticence et les avertissements de leurs proches, les adolescents, naïfs, se lancent dans un périple incertain, bien décidés à fuir un pays où ils pensent n'avoir aucun avenir. Mais la dure réalité finit par les rattraper et leur voyage se transforme rapidement en un véritable cauchemar. Tombés entre de mauvaises mains, Seydou et Moussa se battent désormais pour leur survie... - Critique : Matteo Garrone est un conteur. Ses films reposent volontiers sur une structure narrative faite de lois immuables et d’étapes obligées. Qu’il choisisse d’explorer les ramifications du crime organisé à grande échelle (Gomorra, 2008) ou les conséquences de la petite délinquance napolitaine (Dogman, 2018), le cinéaste romain transforme le fait divers en mythe pour embarquer son spectateur au-delà du miroir et des apparences – Reality (2012). Quand il ne se fait pas encore plus littéral et littéraire en piochant dans le répertoire des grands récits imaginaires transalpins (Le Conte des contes, 2015, Pinocchio, 2019). On ne s’étonnera donc pas de sa lecture très personnelle de la crise migratoire qui frappe l’Afrique et l’Europe du XXIᵉ siècle. Le voyage de deux adolescents sénégalais vers la France lui donne la matière d’une nouvelle odyssée, avec désert, mirages, passeurs, geôles libyennes et tempêtes méditerranéennes en guise de Charybde et Scylla. Pareille tragédie humanitaire se prête-t-elle à la légèreté du conte ? Matteo Garrone et ses trois scénaristes ne dissimulent en rien l’horreur vécue par les candidats à l’exil. Les récits de survivants et les reportages lus ici ou là prennent une dimension encore plus concrète et effrayante quand ils sont représentés à l’écran dans toute leur cruauté. Bien que mises en scène – toujours avec tact –, ces images parfaitement documentées acquièrent paradoxalement une valeur de preuve, dans la tradition du cinéma néoréaliste d’après-guerre. Multiprimé à la Mostra de Venise Les quelques envolées oniriques agissent alors comme des bulles de poésie, des respirations autorisées, avant de replonger. Ce salutaire refus du misérabilisme s’observe aussi dans le profil des deux héros, décrits davantage en migrants économiques qu’en réfugiés et interprétés avec l’élan et la sincérité des amateurs par Seydou Sarr et Moustapha Fall – le cinéaste italien les a repérés dans les rues de Dakar. Dans un geste politique, qui n’a pas manqué de déplaire au gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni, encore récemment en guerre contre la protection des mineurs isolés, le jury de la dernière Mostra de Venise a remis à Matteo Garrone le Lion d’argent du meilleur réalisateur et le prix du meilleur espoir à Seydou Sarr. La fin heureuse, toutes proportions gardées, qui héroïse son personnage et justifie le titre du film, pourra heurter ceux qui savent combien la Méditerranée est un cimetière, et comme Lampedusa n’a rien d’un eldorado. Ce dénouement un peu concentré en symboles et en grandiloquence s’inspire pourtant, encore, d’une histoire vraie, celle du jeune « capitaine » guinéen Fofana Amara. Au bout du conte, c’est le réel qui gagne avec l’émotion.

Année : 2023

Avec : Affif Ben, Bamar Kane, Doodou Sagna, Henri Didier Njikam, Hichem Yacoubi, Isaka Sawadogo, Moustapha Fall, Ndeye Khady Sy, Oumar Diaw, Princess Erika, Seydou Sarr, Venus Gueye

Récemment en décembre
 

Moi capitaine

Télévision : 16 décembre à 13:28-15:26 sur Canal +

film : drame

Déterminés à quitter leur Sénégal natal pour rejoindre l'Europe, Seydou et Moussa, tous deux âgés de 16 ans, estiment que le moment est venu de réaliser leur rêve, convaincus de pouvoir s'offrir une existence plus heureuse sur le Vieux Continent. Malgré la réticence et les avertissements de leurs proches, les adolescents, naïfs, se lancent dans un périple incertain, bien décidés à fuir un pays où ils pensent n'avoir aucun avenir. Mais la dure réalité finit par les rattraper et leur voyage se transforme rapidement en un véritable cauchemar. Tombés entre de mauvaises mains, Seydou et Moussa se battent désormais pour leur survie... - Critique : Matteo Garrone est un conteur. Ses films reposent volontiers sur une structure narrative faite de lois immuables et d’étapes obligées. Qu’il choisisse d’explorer les ramifications du crime organisé à grande échelle (Gomorra, 2008) ou les conséquences de la petite délinquance napolitaine (Dogman, 2018), le cinéaste romain transforme le fait divers en mythe pour embarquer son spectateur au-delà du miroir et des apparences – Reality (2012). Quand il ne se fait pas encore plus littéral et littéraire en piochant dans le répertoire des grands récits imaginaires transalpins (Le Conte des contes, 2015, Pinocchio, 2019). On ne s’étonnera donc pas de sa lecture très personnelle de la crise migratoire qui frappe l’Afrique et l’Europe du XXIᵉ siècle. Le voyage de deux adolescents sénégalais vers la France lui donne la matière d’une nouvelle odyssée, avec désert, mirages, passeurs, geôles libyennes et tempêtes méditerranéennes en guise de Charybde et Scylla. Pareille tragédie humanitaire se prête-t-elle à la légèreté du conte ? Matteo Garrone et ses trois scénaristes ne dissimulent en rien l’horreur vécue par les candidats à l’exil. Les récits de survivants et les reportages lus ici ou là prennent une dimension encore plus concrète et effrayante quand ils sont représentés à l’écran dans toute leur cruauté. Bien que mises en scène – toujours avec tact –, ces images parfaitement documentées acquièrent paradoxalement une valeur de preuve, dans la tradition du cinéma néoréaliste d’après-guerre. Multiprimé à la Mostra de Venise Les quelques envolées oniriques agissent alors comme des bulles de poésie, des respirations autorisées, avant de replonger. Ce salutaire refus du misérabilisme s’observe aussi dans le profil des deux héros, décrits davantage en migrants économiques qu’en réfugiés et interprétés avec l’élan et la sincérité des amateurs par Seydou Sarr et Moustapha Fall – le cinéaste italien les a repérés dans les rues de Dakar. Dans un geste politique, qui n’a pas manqué de déplaire au gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni, encore récemment en guerre contre la protection des mineurs isolés, le jury de la dernière Mostra de Venise a remis à Matteo Garrone le Lion d’argent du meilleur réalisateur et le prix du meilleur espoir à Seydou Sarr. La fin heureuse, toutes proportions gardées, qui héroïse son personnage et justifie le titre du film, pourra heurter ceux qui savent combien la Méditerranée est un cimetière, et comme Lampedusa n’a rien d’un eldorado. Ce dénouement un peu concentré en symboles et en grandiloquence s’inspire pourtant, encore, d’une histoire vraie, celle du jeune « capitaine » guinéen Fofana Amara. Au bout du conte, c’est le réel qui gagne avec l’émotion.

Année : 2023

Avec : Affif Ben, Bamar Kane, Doodou Sagna, Henri Didier Njikam, Hichem Yacoubi, Isaka Sawadogo, Moustapha Fall, Ndeye Khady Sy, Oumar Diaw, Princess Erika, Seydou Sarr, Venus Gueye

Récemment en décembre
 

Moi capitaine

Télévision : 15 décembre à 01:00-02:57 sur Canal +

film : drame

Déterminés à quitter leur Sénégal natal pour rejoindre l'Europe, Seydou et Moussa, tous deux âgés de 16 ans, estiment que le moment est venu de réaliser leur rêve, convaincus de pouvoir s'offrir une existence plus heureuse sur le Vieux Continent. Malgré la réticence et les avertissements de leurs proches, les adolescents, naïfs, se lancent dans un périple incertain, bien décidés à fuir un pays où ils pensent n'avoir aucun avenir. Mais la dure réalité finit par les rattraper et leur voyage se transforme rapidement en un véritable cauchemar. Tombés entre de mauvaises mains, Seydou et Moussa se battent désormais pour leur survie... - Critique : Matteo Garrone est un conteur. Ses films reposent volontiers sur une structure narrative faite de lois immuables et d’étapes obligées. Qu’il choisisse d’explorer les ramifications du crime organisé à grande échelle (Gomorra, 2008) ou les conséquences de la petite délinquance napolitaine (Dogman, 2018), le cinéaste romain transforme le fait divers en mythe pour embarquer son spectateur au-delà du miroir et des apparences – Reality (2012). Quand il ne se fait pas encore plus littéral et littéraire en piochant dans le répertoire des grands récits imaginaires transalpins (Le Conte des contes, 2015, Pinocchio, 2019). On ne s’étonnera donc pas de sa lecture très personnelle de la crise migratoire qui frappe l’Afrique et l’Europe du XXIᵉ siècle. Le voyage de deux adolescents sénégalais vers la France lui donne la matière d’une nouvelle odyssée, avec désert, mirages, passeurs, geôles libyennes et tempêtes méditerranéennes en guise de Charybde et Scylla. Pareille tragédie humanitaire se prête-t-elle à la légèreté du conte ? Matteo Garrone et ses trois scénaristes ne dissimulent en rien l’horreur vécue par les candidats à l’exil. Les récits de survivants et les reportages lus ici ou là prennent une dimension encore plus concrète et effrayante quand ils sont représentés à l’écran dans toute leur cruauté. Bien que mises en scène – toujours avec tact –, ces images parfaitement documentées acquièrent paradoxalement une valeur de preuve, dans la tradition du cinéma néoréaliste d’après-guerre. Multiprimé à la Mostra de Venise Les quelques envolées oniriques agissent alors comme des bulles de poésie, des respirations autorisées, avant de replonger. Ce salutaire refus du misérabilisme s’observe aussi dans le profil des deux héros, décrits davantage en migrants économiques qu’en réfugiés et interprétés avec l’élan et la sincérité des amateurs par Seydou Sarr et Moustapha Fall – le cinéaste italien les a repérés dans les rues de Dakar. Dans un geste politique, qui n’a pas manqué de déplaire au gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni, encore récemment en guerre contre la protection des mineurs isolés, le jury de la dernière Mostra de Venise a remis à Matteo Garrone le Lion d’argent du meilleur réalisateur et le prix du meilleur espoir à Seydou Sarr. La fin heureuse, toutes proportions gardées, qui héroïse son personnage et justifie le titre du film, pourra heurter ceux qui savent combien la Méditerranée est un cimetière, et comme Lampedusa n’a rien d’un eldorado. Ce dénouement un peu concentré en symboles et en grandiloquence s’inspire pourtant, encore, d’une histoire vraie, celle du jeune « capitaine » guinéen Fofana Amara. Au bout du conte, c’est le réel qui gagne avec l’émotion.

Année : 2023

Avec : Affif Ben, Bamar Kane, Doodou Sagna, Henri Didier Njikam, Hichem Yacoubi, Isaka Sawadogo, Moustapha Fall, Ndeye Khady Sy, Oumar Diaw, Princess Erika, Seydou Sarr, Venus Gueye