Télévision : 16 mai à 00:45-02:50 sur Arte
film : thriller
A Téhéran, la drogue fait des ravages. On compte 6,5 millions d'Iraniens toxicomanes. Toute personne arrêtée en possession de produit illicite est passible de la peine de mort. Samad, un narco-détective fidèle à lui-même et aux méthodes musclées, consacre toute son énergie à lutter contre le fléau du crack. Jusqu'au boutiste, il n'hésite pas à faire mentir des femmes et des enfants pour faire tomber leurs maris et leurs pères. Il est un homme de valeur qui rêve de justice mais qui se heurte à la violence du clan de Naser Khakzad, baron de la drogue. Après une très longue traque, Samad finit par arrêter son meilleur ennemi. Alors qu'il pense qu'une page se tourne, rien ne va se passer comme prévu... - Critique : Le cinéma iranien ne nous a pas habitués à ça. Un flic replet, vite à bout de souffle, cavale après un dealer dans un dédale de ruelles, croit le coincer, puis le perd, ignorant que le criminel volatil vient en fait d’être enseveli vivant sur un chantier… Après cette sidérante entrée en matière, Saeed Roustaee, talentueux trentenaire à qui l’on doit Leila et ses frères, réalisé depuis, déroule un polar riche en ruptures de ton. On s’attache d’abord à un policier des stups acharné à démanteler un réseau de trafiquants. Il procède méthodiquement, remontant la chaîne maillon par maillon, du consommateur — images folles d’accros au crack entassés en famille dans des cylindres de béton destinés à la construction — au grossiste. Descentes, arrestations, interrogatoires… un parcours miraculeusement décapé de ses clichés par la découverte d’une réalité insoupçonnée (l’Iran compte 6,5 millions de toxicomanes, selon le carton final), le foisonnement et l’épaisseur des personnages, l’abondance de dialogues. Une mise en scène étourdissante Cette manière d’« Iranian Connection » ne s’arrête pas une fois les bandits derrière les barreaux. On les accompagne dans une cellule surpeuplée, théâtre sordide où le « gros poisson » ferré par le héros accapare le devant de la scène. La Loi de Téhéran plonge alors dans les arcanes d’une justice impitoyable — que l’on détienne 5 grammes ou 500 kilos de drogue, c’est la peine de mort assurée — et le constat d’une misère sociale désespérante. Entre suspense, drame et film-dossier, on retient des scènes bouleversantes, comme lorsqu’un petit garçon tout fier improvise une démonstration de gymnastique au parloir de la prison, en guise d’adieu à son oncle sur le point d’être exécuté. Une œuvre gorgée d’idées de mise en scène et singulièrement efficace. Suivi à 23h05 par Il était une fois… “La Loi de Téhéran”, un documentaire passionnant sur les coulisses d’un tournage sous haute tension
Année : 2019
Avec : Ali Bagheri, Amir Hossein Mirchi, Farhad Aslani, Gity Ghasemi, Houman Kiai, Marjan Ghamari, Maziar Seyedi, Mehdi Hoseini-nia, Navid Mohammadzadeh, Parinaz Izadyar, Payman Maadi, Yusef Khosravi
Télévision : 16 mai à 00:40-02:50 sur Arte
film : thriller
A Téhéran, la drogue fait des ravages. On compte 6,5 millions d'Iraniens toxicomanes. Toute personne arrêtée en possession de produit illicite est passible de la peine de mort. Samad, un narco-détective fidèle à lui-même et aux méthodes musclées, consacre toute son énergie à lutter contre le fléau du crack. Jusqu'au boutiste, il n'hésite pas à faire mentir des femmes et des enfants pour faire tomber leurs maris et leurs pères. Il est un homme de valeur qui rêve de justice mais qui se heurte à la violence du clan de Naser Khakzad, baron de la drogue. Après une très longue traque, Samad finit par arrêter son meilleur ennemi. Alors qu'il pense qu'une page se tourne, rien ne va se passer comme prévu... - Critique : Le cinéma iranien ne nous a pas habitués à ça. Un flic replet, vite à bout de souffle, cavale après un dealer dans un dédale de ruelles, croit le coincer, puis le perd, ignorant que le criminel volatil vient en fait d’être enseveli vivant sur un chantier… Après cette sidérante entrée en matière, Saeed Roustaee, talentueux trentenaire à qui l’on doit Leila et ses frères, réalisé depuis, déroule un polar riche en ruptures de ton. On s’attache d’abord à un policier des stups acharné à démanteler un réseau de trafiquants. Il procède méthodiquement, remontant la chaîne maillon par maillon, du consommateur — images folles d’accros au crack entassés en famille dans des cylindres de béton destinés à la construction — au grossiste. Descentes, arrestations, interrogatoires… un parcours miraculeusement décapé de ses clichés par la découverte d’une réalité insoupçonnée (l’Iran compte 6,5 millions de toxicomanes, selon le carton final), le foisonnement et l’épaisseur des personnages, l’abondance de dialogues. Une mise en scène étourdissante Cette manière d’« Iranian Connection » ne s’arrête pas une fois les bandits derrière les barreaux. On les accompagne dans une cellule surpeuplée, théâtre sordide où le « gros poisson » ferré par le héros accapare le devant de la scène. La Loi de Téhéran plonge alors dans les arcanes d’une justice impitoyable — que l’on détienne 5 grammes ou 500 kilos de drogue, c’est la peine de mort assurée — et le constat d’une misère sociale désespérante. Entre suspense, drame et film-dossier, on retient des scènes bouleversantes, comme lorsqu’un petit garçon tout fier improvise une démonstration de gymnastique au parloir de la prison, en guise d’adieu à son oncle sur le point d’être exécuté. Une œuvre gorgée d’idées de mise en scène et singulièrement efficace. Suivi à 23h05 par Il était une fois… “La Loi de Téhéran”, un documentaire passionnant sur les coulisses d’un tournage sous haute tension
Année : 2019
Avec : Ali Bagheri, Amir Hossein Mirchi, Farhad Aslani, Gity Ghasemi, Houman Kiai, Marjan Ghamari, Maziar Seyedi, Mehdi Hoseini-nia, Navid Mohammadzadeh, Parinaz Izadyar, Payman Maadi, Yusef Khosravi
Télévision : 24 avril à 20:55-23:10 sur Arte
film : thriller
A Téhéran, la drogue fait des ravages. On compte 6,5 millions d'Iraniens toxicomanes. Toute personne arrêtée en possession de produit illicite est passible de la peine de mort. Samad, un narco-détective fidèle à lui-même et aux méthodes musclées, consacre toute son énergie à lutter contre le fléau du crack. Jusqu'au boutiste, il n'hésite pas à faire mentir des femmes et des enfants pour faire tomber leurs maris et leurs pères. Il est un homme de valeur qui rêve de justice mais qui se heurte à la violence du clan de Naser Khakzad, baron de la drogue. Après une très longue traque, Samad finit par arrêter son meilleur ennemi. Alors qu'il pense qu'une page se tourne, rien ne va se passer comme prévu... - Critique : Le cinéma iranien ne nous a pas habitués à ça. Un flic replet, vite à bout de souffle, cavale après un dealer dans un dédale de ruelles, croit le coincer, puis le perd définitivement, ignorant que le criminel volatil vient en fait d’être enseveli vivant sur un chantier… Après cette sidérante entrée en matière, Saeed Roustayi, talentueux trentenaire dont c’est le deuxième long métrage, déroule un polar riche en ruptures de ton. On s’y attache d’abord à un policier des stups acharné à démanteler un réseau de trafiquants. Il procède méthodiquement, remontant la chaîne maillon par maillon, du consommateur — images folles d’accros au crack entassés en famille dans des cylindres de béton destinés à la construction — au grossiste. Descentes, arrestations, interrogatoires… un parcours miraculeusement décapé de ses clichés par la découverte d’une réalité insoupçonnée (l’Iran compte 6,5 millions de toxicomanes, selon le carton final), le foisonnement et l’épaisseur des personnages, l’abondance de dialogues. Cette manière d’« Iranian Connection » ne s’arrête pas une fois les bandits derrière les barreaux. On les accompagne longuement dans une cellule surpeuplée, théâtre sordide où le « gros poisson » ferré par le héros accapare soudain le devant de la scène. La Loi de Téhéran plonge alors dans les arcanes d’une justice impitoyable — que l’on détienne 5 grammes ou 500 kilos de drogue, c’est la peine de mort assurée — et le constat d’une misère sociale désespérante. Entre suspense, drame et film-dossier, on retient des scènes bouleversantes, comme lorsqu’un petit garçon tout fier improvise une démonstration de gymnastique au parloir de la prison, en guise d’adieu à son oncle sur le point d’être exécuté. Une œuvre gorgée d’idées de mise en scène et singulièrement efficace.
Année : 2019
Avec : Ali Bagheri, Amir Hossein Mirchi, Farhad Aslani, Gity Ghasemi, Houman Kiai, Marjan Ghamari, Maziar Seyedi, Mehdi Hoseini-nia, Navid Mohammadzadeh, Parinaz Izadyar, Payman Maadi, Yusef Khosravi
DVD/Blu-ray : 1er décembre 2021
Editeur : Wild Side Video
Année : 2019
De : Saeed Roustayi
Avec : Payman Maadi, Navid Mohammadzadeh, Houman Kiai, Parinaz Izadyar, Farhad Aslani, Maziar Seyedi, Ali Bagheri, Marjan Ghamari
DVD/Blu-ray : 1er décembre 2021
Editeur : Wild Side Video
Année : 2019
De : Saeed Roustayi
Avec : Payman Maadi, Navid Mohammadzadeh, Houman Kiai, Parinaz Izadyar, Farhad Aslani, Maziar Seyedi, Ali Bagheri, Marjan Ghamari
DVD/Blu-ray : 16 avril 2019
Editeur : Epicentre Films
Année : 2018
De : Mani Haghighi
Avec : Hasan Majuni, Leila Hatami, Leili Rashidi, Parinaz Izadyar, Siamak Ansari, Ainaz Azarhoush, Ali Bagheri, Mina Jafarzadeh
Cinéma : 5 décembre 2018
Editeur : Epicentre Films
Année : 2018
De : Mani Haghighi
Avec : Hasan Ma'juni, Leila Hatami, Leili Rashidi, Parinaz Izadyar, Ali Mosaffa, Mina Jafarzadeh, Ali Bagheri, Siamak Ansari, Ainaz Azarhoush