Télévision : 21 novembre à 23:05-01:14 sur TFX
film : drame
Anastasia est convaincue que la vie de couple avec Christian est impossible. Après leur rupture, la jeune femme est engagée dans une maison d'édition. Mais, Christian veut la reconquérir. Il se rend à l'exposition de photographies de José Rodriguez où elle est également présente. Il l'invite ensuite à une soirée où Anastasia fait la connaissance d'Elena Lincoln, une amie de Christian. Elena met en garde la jeune femme. Selon elle, Christian ne changera jamais, d'autres ont essayé avant elle, sans succès. Mais, Christian accepte d'essayer de faire des efforts pour la première fois de sa vie. Il se dévoile et Ana fait face à une jeune femme qui a marqué le passé de son amant... - Critique : « Pas de règles, pas de limites », nous titillait la bande-annonce. Eh bien, c’est vrai. Pas de règles dans l’écriture d’un scénario qui ouvre maladroitement des pistes pour les refermer aussitôt. Et, surtout, pas de limites à la platitude plus rose que « sombre » d’un film qui se contente de faire fructifier le succès du précédent, Cinquante Nuances de Grey, romance parfumée au sadomaso de synthèse. Où donc en étions-nous ? D’un côté du fouet, il y a Christian Grey, bellâtre richissime (sa blague préférée : « Haha, 24 000 dollars, c’est ce que je gagne en dix minutes ») et néanmoins polytraumatisé par une enfance difficile (« Oh, non, non, non », gémit-il dans son sommeil). De l’autre, Anastasia Steele, fraîche comme une pâquerette, et toujours partante pour recevoir une bonne fessée. Quoi de neuf ? Rien. On a déjà subi leur rencontre, il faut maintenant assister à l’épanouissement de leur amour. Monsieur ne veut plus faire bobo à Madame, parce qu’au fond à gauche, c’est un grand sensible. Mais Madame veut bien un peu, quand même, parce que sinon, il n’y aurait vraiment plus rien dans le film, à part des dialogues neuneu. Entièrement bâti pour meubler les attentes entre deux scènes de sexe faussement olé-olé (dont une avec des menottes de pieds toutes neuves), calibrées à la demi-fesse près pour émoustiller sans choquer le bourgeois, le film souffre de surcroît du manque d’alchimie entre les deux comédiens, Dakota Johnson et Jamie Dornan (le formidable tueur de la série The Fall, transformé ici en Ken pseudo-pervers). Bref, cinquante plus cinquante égale toujours… zéro.
Année : 2017
De : Foley James
Avec : Bella Heathcote, Dakota Johnson, Eric Johnson, Jamie Dornan, Jennifer Ehle, Kim Basinger, Marcia Gay, Max Martini, Mumford Eloise, Ora Rita, Tyler Hoechlin, Victor Rasuk
Télévision : 21 novembre à 21:05-23:05 sur TFX
film : drame
Anastasia et Christian se sont mariés et mènent une vie de rêve. Plein d'attentions pour son épouse, le jeune milliardaire vient de lui acheter une maison. Anastasia prévient d'entrée l'architecte d'intérieur, un peu trop séductrice, de ne pas s'approcher de son mari. Celui-ci lui a trouvé un bureau immense pour qu'elle puisse travailler. Ce bonheur sans nuage est perturbé par le redoutable Jack Hyde, l'ancien patron d'Ana. Frustré d'avoir été éconduit, il se met à harceler le jeune couple. Anastasia apprend bientôt qu'elle est enceinte. Cette grossesse pourrait bien ébranler l'harmonie entre les jeunes mariés... - Critique : Résumons-nous : Anastasia et Christian sont amoureux, ils sont riches, beaux comme tout un catalogue de sous-vêtements, et toujours (vaguement) sadomasos. La routine, quoi. Sauf que cette fois, ils se sont mariés, comme monsieur et madame Tout-le-Monde. Après le fouet et la fessée, la corde au cou : on subodore que cette iniative très conformiste est censée émoustiller encore plus la clientèle du film, ménagères rêveuses, foules sentimentales. Hélas, comme ils vont bientôt le découvrir, dans ce monde cruel, tout n’est pas qu’envols de strings et de jets privés : un méchant tente en effet de ternir leur bonheur en plastoc. Mollement. Et surtout pour meubler le scénario. Mais ne soyons pas trop injustes avec le couple star, Dakota Johnson et Jamie Dornan : être coincés dans un tel panier de navets, tu sais, c’est pas si facile. Au terme de cette interminable trilogie, qui cumule désormais un total de cent-cinquante nuances de vide, ils ont dû échanger des kilomètres de dialogues nuls, et se papouiller artistiquement dans tous les sens sans faire vibrer les nôtres : l’alchimie d’une spatule et d’une verre à dents. Un comble, pour des héros de romance érotique. C’est dire si, cette fois, ils ont l’air d’être épuisés. Le réalisateur a beau les forcer à se tartiner mutuellement de crème glacée (au rayon « alimentation et sexualité », Mickey Rourke et Kim Basinger s’en sortaient beaucoup mieux dans 9 semaines et demie, c’est dire), rien n’y fait : la seule vraie « débauche » que propose ce fantôme de film est celle du luxe que procure l’argent. Hélicoptères, yachts, penthouses, et on en passe la moitié : les signes extérieurs et ostentatoires d’une jouissance inaccessible à la plupart des spectateurs. Cinquante nuances de sadomasochisme économique.
Année : 2018
De : Foley James
Avec : Arielle Kebbel, Bruce Altman, Dakota Johnson, Eric Johnson, Jamie Dornan, Jennifer Ehle, Luke Grimes, Marcia Gay, Max Martini, Mumford Eloise, Ora Rita, Victor Rasuk
Télévision : 14 novembre à 23:10-01:33 sur TFX
film : drame
Etudiante en littérature anglaise, Anastasia Steele remplace au pied levé son amie Kate qui devait faire l'interview du millionnaire Christian Grey. La jeune femme tombe immédiatement sous le charme de cet homme mystérieux et au contrôle absolu. Cela semble réciproque car celui-ci vient lui acheter du matériel dans la boutique de bricolage où elle travaille. Après une séance photo, il l'invite à prendre un verre et finit par la repousser, la jugeant trop romantique. Finalement, leur jeu de la séduction reprend. Il finit par lui avouer des pratiques sexuelles un peu particulières. Si Anastasia veut avoir une relation suivie avec lui, elle doit les accepter... - Critique : Les nuances, on en cherchera vainement cinquante, ni dix, ni cinq, mais on trouvera quelques soupçons d'alchimie. Il est vrai que Dakota Johnson a beaucoup de charme dans le rôle de l'étudiante à qui s'offre un avenir de « soumise ». Et Jamie Dornan réussit à donner de la gravité au fameux M. Grey, le « dominant ». Si le courant passe entre les deux comédiens, leurs personnages n'ont rien d'autre à faire qu'à se prêter à un jeu du chat et de la souris tout au long duquel ils sont régulièrement ramenés chez papa, chez maman. La question de l'autorité est là, dans ces scènes familiales infantilisantes, par ailleurs ineptes, bien plus que dans les pratiques sadomasos du joli couple... Dans la « chambre rouge » équipée de fouets, on ne s'émancipe pas. Les relations sont définies par contrat : l'esprit « corporate » envahit la sphère du sensuel, la gestion d'entreprise et la négociation d'avocat à avocat trouvent de désespérants échos dans un langage amoureux très safe et pas très sexe. Ce film qu'on pouvait espérer provocateur, tant qu'à faire, finit même, avec un regard bien puritain, par désigner les fantasmes de M. Grey comme ceux d'un pauvre malade... qui ne demande qu'à guérir ! On nage en pleine hypocrisie. « Lâcher prise », claironne l'affiche du film. Sur le plateau, la réalisatrice, Sam (pour Samantha), et E.L. James, l'auteur du roman Cinquante Nuances de Grey, devenue productrice, se sont livrées à une véritable guerre du contrôle. Qui ne profite à personne.
Année : 2015
De : Sam Taylor-Johnson
Avec : Andrew Airlie, Callum Keith, Dakota Johnson, Dylan Neal, Jamie Dornan, Jennifer Ehle, Luke Grimes, Marcia Gay, Max Martini, Mumford Eloise, Ora Rita, Victor Rasuk
Télévision : 14 novembre à 21:05-23:10 sur TFX
film : drame
Anastasia est convaincue que la vie de couple avec Christian est impossible. Après leur rupture, la jeune femme est engagée dans une maison d'édition. Mais, Christian veut la reconquérir. Il se rend à l'exposition de photographies de José Rodriguez où elle est également présente. Il l'invite ensuite à une soirée où Anastasia fait la connaissance d'Elena Lincoln, une amie de Christian. Elena met en garde la jeune femme. Selon elle, Christian ne changera jamais, d'autres ont essayé avant elle, sans succès. Mais, Christian accepte d'essayer de faire des efforts pour la première fois de sa vie. Il se dévoile et Ana fait face à une jeune femme qui a marqué le passé de son amant... - Critique : « Pas de règles, pas de limites », nous titillait la bande-annonce. Eh bien, c'est vrai. Pas de règles dans l'écriture d'un scénario qui ouvre maladroitement des pistes pour les refermer aussitôt. Et, surtout, pas de limites à la platitude plus rose que « sombre » d'un film qui se contente de faire fructifier le succès du précédent, Cinquante nuances de Grey, romance parfumée au sadomaso de synthèse. Où donc en étions-nous ? D'un côté du fouet, il y a Christian Grey, bellâtre richissime (sa blague préférée : « Haha, 24 000 dollars, c'est ce que je gagne en dix minutes ») et néanmoins polytraumatisé par une enfance difficile (« Oh, non, non, non », gémit-il dans son sommeil). De l'autre, Anastasia Steele, fraîche comme une pâquerette, et toujours partante pour recevoir une bonne fessée. Quoi de neuf ? Rien. On a déjà subi leur rencontre, il faut maintenant assister à l'épanouissement de leur amour. Monsieur ne veut plus faire bobo à Madame, parce qu'au fond à gauche, c'est un grand sensible. Mais Madame veut bien un peu, quand même, parce que sinon, il n'y aurait vraiment plus rien dans le film, à part des dialogues neuneu. Entièrement bâti pour meubler les attentes entre deux scènes de sexe faussement olé-olé (dont une avec des menottes de pieds toutes neuves), calibrées à la demi-fesse près pour émoustiller sans choquer le bourgeois, le film souffre de surcroît du manque d'alchimie entre les deux comédiens, Dakota Johnson et Jamie Dornan (le formidable tueur de la série The Fall, transformé ici en Ken pseudo-pervers). Bref, cinquante plus cinquante égale toujours... zéro.
Année : 2017
De : Foley James
Avec : Bella Heathcote, Dakota Johnson, Eric Johnson, Jamie Dornan, Jennifer Ehle, Kim Basinger, Marcia Gay, Max Martini, Mumford Eloise, Ora Rita, Tyler Hoechlin, Victor Rasuk