Télévision : 8 juin 2018 à 13:35-15:40 sur Arte
film : drame
Un bon scénario de Prévert et Aurenche, de beaux décors, la cour des Miracles, et puis cette histoire mythique entre un bossu et une libre Esmeralda. On prend forcément du plaisir, mais sans doute en aurions-nous pris plus si Jean Delannoy n'était pas si académique. Critique : | Genre : drame historique. Fête des fous sur le parvis de Notre-Dame. Pour un jour, gueux et mendiants sont rois à la place de Louis XI. Parmi eux danse la belle Esmeralda, l’« Egyptienne » aux boucles noires… Cette illustration colorée du célèbre drame romantique se « feuillette » avec émotion, comme une vieille édition brochée oubliée au grenier. A peine souffle-t-on sur la poussière « qualité française » de cet objet de brocante que la magie opère. Dans les décors misérables ou somptueux d’un Moyen Age réinventé, tout un petit monde cruel et poétique se met à vivre : visage marmoréen d’Alain Cuny, grâce fatale et naïve de Gina Lollobrigida, cour des Miracles grouillante et gouailleuse à souhait. Anthony Quinn interprète Quasimodo en cabot magistral, avec un mélange poignant d’emphase et de délicatesse qui sied parfaitement au personnage. La verve de Jean Aurenche et de Jacques Prévert illumine ce mélo historique cocasse et poignant, cette adaptation au charme désuet.
Année : 1956
Avec : Jean Delannoy, Gina Lollobrigida, Anthony Quinn, Jean Danet, Alain Cuny, Robert Hirsch, Danielle Dumont, Philippe Clay, Maurice Sarfati, Georges Auric, Jean Aurenche, Jacques Prévert, Victor Hugo, René Renoux, Michel Kelber
Télévision : 27 mai 2018 à 09:25-11:25 sur Arte
film : drame
Un bon scénario de Prévert et Aurenche, de beaux décors, la cour des Miracles, et puis cette histoire mythique entre un bossu et une libre Esmeralda. On prend forcément du plaisir, mais sans doute en aurions-nous pris plus si Jean Delannoy n'était pas si académique. Critique : | Genre : drame historique. Fête des fous sur le parvis de Notre-Dame. Pour un jour, gueux et mendiants sont rois à la place de Louis XI. Parmi eux danse la belle Esmeralda, l’« Egyptienne » aux boucles noires… Cette illustration colorée du célèbre drame romantique se « feuillette » avec émotion, comme une vieille édition brochée oubliée au grenier. A peine souffle-t-on sur la poussière « qualité française » de cet objet de brocante que la magie opère. Dans les décors misérables ou somptueux d’un Moyen Age réinventé, tout un petit monde cruel et poétique se met à vivre : visage marmoréen d’Alain Cuny, grâce fatale et naïve de Gina Lollobrigida, cour des Miracles grouillante et gouailleuse à souhait. Anthony Quinn interprète Quasimodo en cabot magistral, avec un mélange poignant d’emphase et de délicatesse qui sied parfaitement au personnage. La verve de Jean Aurenche et de Jacques Prévert illumine ce mélo historique cocasse et poignant, cette adaptation au charme désuet.
Année : 1956
Avec : Jean Delannoy, Gina Lollobrigida, Anthony Quinn, Jean Danet, Alain Cuny, Robert Hirsch, Danielle Dumont, Philippe Clay, Maurice Sarfati, Georges Auric, Jean Aurenche, Jacques Prévert, Victor Hugo, René Renoux, Michel Kelber
Télévision : 21 mai 2018 à 13:30-15:40 sur Arte
film : drame
Un bon scénario de Prévert et Aurenche, de beaux décors, la cour des Miracles, et puis cette histoire mythique entre un bossu et une libre Esmeralda. On prend forcément du plaisir, mais sans doute en aurions-nous pris plus si Jean Delannoy n'était pas si académique. Critique : | Genre : drame historique. Fête des fous sur le parvis de Notre-Dame. Pour un jour, gueux et mendiants sont rois à la place de Louis XI. Parmi eux danse la belle Esmeralda, l’« Egyptienne » aux boucles noires… Cette illustration colorée du célèbre drame romantique se « feuillette » avec émotion, comme une vieille édition brochée oubliée au grenier. A peine souffle-t-on sur la poussière « qualité française » de cet objet de brocante que la magie opère. Dans les décors misérables ou somptueux d’un Moyen Age réinventé, tout un petit monde cruel et poétique se met à vivre : visage marmoréen d’Alain Cuny, grâce fatale et naïve de Gina Lollobrigida, cour des Miracles grouillante et gouailleuse à souhait. Anthony Quinn interprète Quasimodo en cabot magistral, avec un mélange poignant d’emphase et de délicatesse qui sied parfaitement au personnage. La verve de Jean Aurenche et de Jacques Prévert illumine ce mélo historique cocasse et poignant, cette adaptation au charme désuet.
Année : 1956
Avec : Jean Delannoy, Gina Lollobrigida, Anthony Quinn, Jean Danet, Alain Cuny, Robert Hirsch, Danielle Dumont, Philippe Clay, Maurice Sarfati, Georges Auric, Jean Aurenche, Jacques Prévert, Victor Hugo, René Renoux, Michel Kelber
Télévision : 21 mai 2018 à 13:30-15:35 sur Arte
film : drame
Un bon scénario de Prévert et Aurenche, de beaux décors, la cour des Miracles, et puis cette histoire mythique entre un bossu et une libre Esmeralda. On prend forcément du plaisir, mais sans doute en aurions-nous pris plus si Jean Delannoy n'était pas si académique. Critique : | Genre : drame historique. Fête des fous sur le parvis de Notre-Dame. Pour un jour, gueux et mendiants sont rois à la place de Louis XI. Parmi eux danse la belle Esméralda, l'« Egyptienne » aux boucles noires... Cette illustration colorée du célèbre drame romantique se « feuillette » avec émotion, comme une vieille édition brochée oubliée au grenier. A peine souffle-t-on sur la poussière « qualité française » de cet objet de brocante que la magie opère. Dans les décors misérables ou somptueux d'un Moyen Age réinventé, tout un petit monde cruel et poétique se met à vivre : visage marmoréen d'Alain Cuny, grâce fatale et naïve de Gina Lollobrigida, cour des Miracles grouillante et gouailleuse à souhait. Anthony Quinn interprète Quasimodo en cabot magistral, avec un mélange poignant d'emphase et de délicatesse qui sied parfaitement au personnage. La verve de Jean Aurenche et de Jacques Prévert illumine ce mélo historique cocasse et poignant, cette adaptation au charme désuet.
Année : 1956
Avec : Gina Lollobrigida, Valentine Tessier, Jacques Hilling, Jacques Dufilho, Anthony Quinn, Jean Danet, Alain Cuny, Robert Hirsch, Danielle Dumont, Philippe Clay, Maurice Sarfati, Jean Tissier, Jean Delannoy, Georges Auric, Jean Aurenche, Jacques Prévert, Victor Hugo, René Renoux, Michel Kelber
Télévision : 20 mai 2018 à 20:55-22:50 sur Arte
film : drame
Un bon scénario de Prévert et Aurenche, de beaux décors, la cour des Miracles, et puis cette histoire mythique entre un bossu et une libre Esmeralda. On prend forcément du plaisir, mais sans doute en aurions-nous pris plus si Jean Delannoy n'était pas si académique. Critique : | Genre : drame historique. Fête des fous sur le parvis de Notre-Dame. Pour un jour, gueux et mendiants sont rois à la place de Louis XI. Parmi eux danse la belle Esméralda, l'« Egyptienne » aux boucles noires... Cette illustration colorée du célèbre drame romantique se « feuillette » avec émotion, comme une vieille édition brochée oubliée au grenier. A peine souffle-t-on sur la poussière « qualité française » de cet objet de brocante que la magie opère. Dans les décors misérables ou somptueux d'un Moyen Age réinventé, tout un petit monde cruel et poétique se met à vivre : visage marmoréen d'Alain Cuny, grâce fatale et naïve de Gina Lollobrigida, cour des Miracles grouillante et gouailleuse à souhait. Anthony Quinn interprète Quasimodo en cabot magistral, avec un mélange poignant d'emphase et de délicatesse qui sied parfaitement au personnage. La verve de Jean Aurenche et de Jacques Prévert illumine ce mélo historique cocasse et poignant, cette adaptation au charme désuet.
Année : 1956
Avec : Gina Lollobrigida, Valentine Tessier, Jacques Hilling, Jacques Dufilho, Anthony Quinn, Jean Danet, Alain Cuny, Robert Hirsch, Danielle Dumont, Philippe Clay, Maurice Sarfati, Jean Tissier, Jean Delannoy, Georges Auric, Jean Aurenche, Jacques Prévert, Victor Hugo, René Renoux, Michel Kelber
Télévision : 23 octobre 2017 à 13:35-15:40 sur Arte
film d'aventures
Le titre fait-il référence au duel qui opposa Marlene Dietrich, star d'Agent X 27, à Greta Garbo, vedette de Mata-Hari ? Les célèbres espionnes subliment les actrices. Ici, c'est Jeanne Moreau qui en profite : les beaux dialogues de Truffaut la magnifient. - Critique : Film de Jean-Louis Richard (France/Italie, 1965). Scénario : J.-L. Richard, François Truffaut. Image : Michel Kelber. Musique : Georges Delerue. 95 mn. NB. Avec Jeanne Moreau : Mata Hari. Jean-Louis Trintignant : Lassalle. Claude Rich : Julien. Franck Villard : Pelletier.
Genre : pour Jeanne.
Le titre est une fausse piste. Inutile de chercher ici la vérité historique sur la célèbre danseuse espionne qui, durant la guerre de 14-18, fut accusée de servir d'agent aux services du renseignement allemand. Ici, le débat toujours actuel (coupable ou non coupable ?) est délibérément ignoré par deux amoureux de Jeanne Moreau, dont le seul désir est de filmer passionnément une actrice en pleine gloire : Jean-Louis Richard (à la réalisation), son ex-mari, et François Truffaut, qui venait de la diriger dans Jules et Jim (crédité comme scénariste-dialoguiste).
Les deux hommes ont imaginé que c'est l'amour qui a mené Mata Hari au poteau d'exécution (elle fut fusillée en 1917 dans les fossés de Vincennes). On assiste donc à deux de ses missions, d'abord auprès d'un beau capitaine dont elle s'éprend, puis d'un colonel balourd dans un bunker. Le film touche par sa modestie. Il est inégal, avec des invraisemblances et des changements de ton, d'abord fantaisiste, avec une ambiance de roman-feuilleton Belle Epoque, puis lyrique et franchement tragique. Mais le « one-woman-show » de Jeanne Moreau est irréprochable, et on peut s'amuser à inventorier les signes qui renvoient à l'univers de Truffaut : Marie Dubois, amoureuse transie sur un quai de gare ; Charles Denner en bidasse, Albert Rémy (le papa des Quatre Cents Coups) dans une de ses dernières apparitions... Et, bien sûr, Jean-Pierre Léaud en fils de baronne exalté.
Bernard Génin
Année : 1965
Télévision : 9 octobre 2017 à 22:50-00:30 sur Arte
film d'aventures
Le titre fait-il référence au duel qui opposa Marlene Dietrich, star d'Agent X 27, à Greta Garbo, vedette de Mata-Hari ? Les célèbres espionnes subliment les actrices. Ici, c'est Jeanne Moreau qui en profite : les beaux dialogues de Truffaut la magnifient. - Critique : Film de Jean-Louis Richard (France/Italie, 1965). Scénario : J.-L. Richard, François Truffaut. Image : Michel Kelber. Musique : Georges Delerue. 95 mn. NB. Avec Jeanne Moreau : Mata Hari. Jean-Louis Trintignant : Lassalle. Claude Rich : Julien. Franck Villard : Pelletier.
Genre : pour Jeanne.
Le titre est une fausse piste. Inutile de chercher ici la vérité historique sur la célèbre danseuse espionne qui, durant la guerre de 14-18, fut accusée de servir d'agent aux services du renseignement allemand. Ici, le débat toujours actuel (coupable ou non coupable ?) est délibérément ignoré par deux amoureux de Jeanne Moreau, dont le seul désir est de filmer passionnément une actrice en pleine gloire : Jean-Louis Richard (à la réalisation), son ex-mari, et François Truffaut, qui venait de la diriger dans Jules et Jim (crédité comme scénariste-dialoguiste).
Les deux hommes ont imaginé que c'est l'amour qui a mené Mata Hari au poteau d'exécution (elle fut fusillée en 1917 dans les fossés de Vincennes). On assiste donc à deux de ses missions, d'abord auprès d'un beau capitaine dont elle s'éprend, puis d'un colonel balourd dans un bunker. Le film touche par sa modestie. Il est inégal, avec des invraisemblances et des changements de ton, d'abord fantaisiste, avec une ambiance de roman-feuilleton Belle Epoque, puis lyrique et franchement tragique. Mais le « one-woman-show » de Jeanne Moreau est irréprochable, et on peut s'amuser à inventorier les signes qui renvoient à l'univers de Truffaut : Marie Dubois, amoureuse transie sur un quai de gare ; Charles Denner en bidasse, Albert Rémy (le papa des Quatre Cents Coups) dans une de ses dernières apparitions... Et, bien sûr, Jean-Pierre Léaud en fils de baronne exalté.
Bernard Génin
Année : 1965
De : Jean-Louis Richard
Avec : Jeanne Moreau, Jean-Louis Trintignant, Claude Rich, Franck Villar, Georges Riquier, Henri Garcin, Albert Rémy, Hella Petri