Télévision : 12 novembre 2023 à 13:30-15:20 sur Arte
film d'aventures
En 1814. Le jeune Ismaël arrive à New Bedford, dans le Massachusetts, pour embarquer à bord d'un baleinier. Dans une taverne, il se lie d'amitié avec un Indien, Queequeg. Bientôt, les deux hommes sont engagés à bord du "Péquod". Achab, le capitaine, est un personnage étrange, obsédé par Moby Dick, une baleine blanche qui l'a mutilé quelques années auparavant. Ce marin à la jambe de bois se désintéresse des autres cétacés et consacre toute son énergie à traquer cet animal devenu mythique. Son équipage prend peu à peu conscience de l'obsession irraisonnée qui tenaille l'homme, prêt à prendre les plus grands risques pour parvenir à ses fins... - Critique : Cette adaptation d’Herman Melville n’est pas devenue aussi mythique que les personnages de son roman, paru en 1851 : le marin Ismaël et surtout le capitaine Achab, dont le corps et l’âme ont été broyés par une fantastique baleine devenue son obsession, Moby Dick ! Malgré d’évidents atouts dramatiques — auxquels Spielberg pensait en mettant en scène Les Dents de la mer et sa chasse au requin monstrueux —, l’histoire imaginée par Melville, à partir de récits véridiques, n’est pas aussi cinématographique qu’il y paraît. Il s’y mêle une réflexion philosophique sur le destin de l’homme, le miroir de la mer où il se cherche lui-même, la religion, le bien et le mal. Paradoxalement, c’est la part la moins spectaculaire de Moby Dick que John Huston a rendue la plus belle — et c’est un peu dommage pour la jeunesse, qui peut rester en dehors du coup. La première partie du film décrit formidablement bien la petite communauté de pêcheurs du Massachussets, les chants de marins mêlés aux chants religieux, le sermon du curé (joué par Orson Welles !) qui parle des baleines. L’aventure en mer est plus contrastée, moitié dans le réalisme, moitié dans une dimension presque théâtrale, qui donne de la résonance à la folie du capitaine Achab — Gregory Peck ne s’aima pas dans ce rôle, il impressionne pourtant. C’est donc la fameuse et terrible Moby Dick qui déçoit finalement, les trucages un peu sommaires donnant soudain un côté vieillot à ce film d’un beau classicisme.
Année : 1956
Avec : Bernard Miles, Connor Edric, Friedrich von, Gregory Peck, Harry Andrews, Leo Genn, Mervyn Johns, Noel Purcell, Orson Welles, Richard Basehart, Robertson James, Royal Dano
Télévision : 31 octobre 2023 à 13:35-15:25 sur Arte
film d'aventures
En 1814. Le jeune Ismaël arrive à New Bedford, dans le Massachusetts, pour embarquer à bord d'un baleinier. Dans une taverne, il se lie d'amitié avec un Indien, Queequeg. Bientôt, les deux hommes sont engagés à bord du "Péquod". Achab, le capitaine, est un personnage étrange, obsédé par Moby Dick, une baleine blanche qui l'a mutilé quelques années auparavant. Ce marin à la jambe de bois se désintéresse des autres cétacés et consacre toute son énergie à traquer cet animal devenu mythique. Son équipage prend peu à peu conscience de l'obsession irraisonnée qui tenaille l'homme, prêt à prendre les plus grands risques pour parvenir à ses fins... - Critique : Le roman de Melville hantait depuis longtemps John Huston. Dès 1942, il commença à travailler sur l'adaptation en pensant à son père pour le rôle d'Achab. Après la mort de ce dernier, en 1950, il souhaita interpréter lui-même le personnage puis, finalement, consentit à prendre Gregory Peck. Huston et son scénariste, Ray Bradbury, ont su faire passer le souffle de l'épopée sur la quête du capitaine Achab, obsédé par la baleine blanche Moby Dick. Du sermon éblouissant d'Orson Welles au magnifique combat qui oppose Gregory Peck à l'immense cétacé, les séquences se succèdent, inoubliables. Derrière le film d'aventures, le conte philosophique pointe. « Achab est l'homme qui a compris l'imposture de Dieu, ce destructeur de l'homme, et sa quête ne tend qu'à l'affronter face à face sous la forme de Moby Dick pour lui arracher son masque », expliquait Huston. Achab a-t-il succombé, Moby Dick est-elle morte ? Le mystère qui enveloppe la fin convient parfaitement à ce cinéaste iconoclaste et mécréant. Un chef-d'oeuvre de la littérature qui donne lieu à un chef-d'oeuvre du cinéma, ce genre de réussite n'est pas si courant.
Année : 1956
Avec : Bernard Miles, Connor Edric, Friedrich von, Gregory Peck, Harry Andrews, Leo Genn, Mervyn Johns, Noel Purcell, Orson Welles, Richard Basehart, Robertson James, Royal Dano
Télévision : 30 octobre 2023 à 20:55-22:45 sur Arte
film d'aventures
En 1814. Le jeune Ismaël arrive à New Bedford, dans le Massachusetts, pour embarquer à bord d'un baleinier. Dans une taverne, il se lie d'amitié avec un Indien, Queequeg. Bientôt, les deux hommes sont engagés à bord du "Péquod". Achab, le capitaine, est un personnage étrange, obsédé par Moby Dick, une baleine blanche qui l'a mutilé quelques années auparavant. Ce marin à la jambe de bois se désintéresse des autres cétacés et consacre toute son énergie à traquer cet animal devenu mythique. Son équipage prend peu à peu conscience de l'obsession irraisonnée qui tenaille l'homme, prêt à prendre les plus grands risques pour parvenir à ses fins... - Critique : | Genre : monstre sacré. Le roman de Melville hantait depuis longtemps John Huston. Dès 1942, il commença à travailler sur l'adaptation en pensant à son père pour le rôle d'Achab. Après la mort de ce dernier, en 1950, il souhaita interpréter lui-même le personnage puis, finalement, consentit à prendre Gregory Peck. Huston et son scénariste, Ray Bradbury, ont su faire passer le souffle de l'épopée sur la quête du capitaine Achab, obsédé par la baleine blanche Moby Dick. Du sermon éblouissant d'Orson Welles au magnifique combat qui oppose Gregory Peck à l'immense cétacé, les séquences se succèdent, inoubliables. Derrière le film d'aventures, le conte philosophique pointe. « Achab est l'homme qui a compris l'imposture de Dieu, ce destructeur de l'homme, et sa quête ne tend qu'à l'affronter face à face sous la forme de Moby Dick pour lui arracher son masque », expliquait Huston. Achab a-t-il succombé, Moby Dick est-elle morte ? Le mystère qui enveloppe la fin convient parfaitement à ce cinéaste iconoclaste et mécréant. Un chef-d'oeuvre de la littérature qui donne lieu à un chef-d'oeuvre du cinéma, ce genre de réussite n'est pas si courant. — Gérard Camy
Année : 1956
Avec : Bernard Miles, Connor Edric, Friedrich von, Gregory Peck, Harry Andrews, Leo Genn, Mervyn Johns, Noel Purcell, Orson Welles, Richard Basehart, Robertson James, Royal Dano
Télévision : 30 octobre 2023 à 20:50-22:45 sur Arte
film d'aventures
En 1814. Le jeune Ismaël arrive à New Bedford, dans le Massachusetts, pour embarquer à bord d'un baleinier. Dans une taverne, il se lie d'amitié avec un Indien, Queequeg. Bientôt, les deux hommes sont engagés à bord du "Péquod". Achab, le capitaine, est un personnage étrange, obsédé par Moby Dick, une baleine blanche qui l'a mutilé quelques années auparavant. Ce marin à la jambe de bois se désintéresse des autres cétacés et consacre toute son énergie à traquer cet animal devenu mythique. Son équipage prend peu à peu conscience de l'obsession irraisonnée qui tenaille l'homme, prêt à prendre les plus grands risques pour parvenir à ses fins... - Critique : Cette adaptation d’Herman Melville n’est pas devenue aussi mythique que les personnages de son roman, paru en 1851 : le marin Ismaël et surtout le capitaine Achab, dont le corps et l’âme ont été broyés par une fantastique baleine devenue son obsession, Moby Dick ! Malgré d’évidents atouts dramatiques — auxquels Spielberg pensait en mettant en scène Les Dents de la mer et sa chasse au requin monstrueux —, l’histoire imaginée par Melville, à partir de récits véridiques, n’est pas aussi cinématographique qu’il y paraît. Il s’y mêle une réflexion philosophique sur le destin de l’homme, le miroir de la mer où il se cherche lui-même, la religion, le bien et le mal. Paradoxalement, c’est la part la moins spectaculaire de Moby Dick que John Huston a rendue la plus belle — et c’est un peu dommage pour la jeunesse, qui peut rester en dehors du coup. La première partie du film décrit formidablement bien la petite communauté de pêcheurs du Massachussets, les chants de marins mêlés aux chants religieux, le sermon du curé (joué par Orson Welles !) qui parle des baleines. L’aventure en mer est plus contrastée, moitié dans le réalisme, moitié dans une dimension presque théâtrale, qui donne de la résonance à la folie du capitaine Achab — Gregory Peck ne s’aima pas dans ce rôle, il impressionne pourtant. C’est donc la fameuse et terrible Moby Dick qui déçoit finalement, les trucages un peu sommaires donnant soudain un côté vieillot à ce film d’un beau classicisme.
Année : 1956
Avec : Bernard Miles, Connor Edric, Friedrich von, Gregory Peck, Harry Andrews, Leo Genn, Mervyn Johns, Noel Purcell, Orson Welles, Richard Basehart, Robertson James, Royal Dano
DVD/Blu-ray : 8 mars 2022
Editeur : Tamasa Diffusion
Année : 1945
De : Alberto Cavalcanti, Charles Crichton, Robert Hamer, Basil Dearden
Avec : Michael Redgrave, Googie Withers, Mervyn Johns, Basil Radford, Naunton Wayne, Sally Ann Howes, Rowland Culver, Frederick Valk
Télévision : 18 juillet 2018 à 11:55-12:50 sur Arte
série policière
Steed et la voyante - Saison : 8 - Episode : 3 - John Steed, Purdey et Gambit enquêtent sur la mort subite de Freddie Mason, collègue et ami de Steed. La victime était le trésorier d'une équipe d'indicateurs, dirigée par un certain Wallace et chargée de rassembler discrètement le maximum de renseignements. La curiosité de Steed risque de lui coûter la vie, mais il ne le sait pas encore. L'enquête suit son cours. C'est alors qu'entre en scène une médium, Victoria Stanton, qui réussit à prédire l'avenir de Steed avec une précision déconcertante, et le met en garde... Critique : Magie d'une télé qui recycle à l'infini les pépites des années 1970. Parapluie au bras, Steed poursuit inlassablement les savant fous. Emma Peel s'est fait la malle, replacée par Purdey – alias Joanna Lumley, la foldingue d'Absolutely fabulous. Absolument indémodable.
De : Ray Austin
Avec : Patrick Macnee, Joanna Lumley, Gareth Hunt, John Finch, Mervyn Johns, Jeremy Wilkin, Sue Holderness, Niel Hallet