Télévision : 6 avril à 13:30-15:00 sur Arte
film : comédie
Isolés depuis sept mois près du cercle polaire, les militaires d'une station radar américaine ont le moral au plus bas. Pour apaiser leurs frustrations, la psychologue Vicki Loren propose d'offrir une permission de trois semaines à l'un d'entre eux. Paul Hodges, un infatigable coureur de jupon, est l'heureux élu. Il choisit de partir à Paris avec Sandra Roca, une jeune star argentine. Mais, chaperonné par le lieutenant Loren, il doit bientôt user de mille stratagèmes pour pouvoir rester seul avec la belle...
Année : 1958
De : Blake Edwards
Avec : Cristal Linda, Gordon Jones, Janet Leigh, Jay Novello, Keenan Wynn, King Donovan, Lilyan Chauvin, Marcel Dalio, Moore Alvy, Stritch Elaine, Tony Curtis, Tremayne Les
Télévision : 5 avril à 13:30-15:00 sur Arte
film : comédie musicale
Lorelei et Dorothy, deux ravissantes danseuses de music-hall, partagent la même passion pour les hommes. Dorothy aime les collectionner pour leur charme tandis que Lorelei ne voit en eux que le plus court chemin vers les diamants, qui sont ses seuls véritables amis. Elle a réussi à séduire un riche héritier, Gus Esmond, qui lui offre une croisière en Europe, avec Dorothy comme chaperon. Cependant, Gus, méfiant, charge Malone, un détective privé, de surveiller Lorelei. Celui-ci tombe amoureux de la brune Dorothy, alors que Lorelei rencontre sir Francis Beekman, un vieux milliardaire, qui pourrait bien représenter un itinéraire plus rapide vers les fameux diamants... - Critique : D’un côté, une blonde qui préfère les hommes (très) riches, et de l’autre, une brune qui les aime beaux et tant pis s’ils sont pauvres. D’un cabaret américain à un cabaret parisien, avec une croisière très mouvementée entre les deux, elles vont trouver chaussures à leurs pieds, divins comme tout le reste de leur anatomie, cerveau compris … On reprend : d’un côté, Marilyn qui impose à jamais son personnage de blonde apparement candide mais merveilleusement finaude (« Je peux être intelligente quand il le faut, mais la plupart des hommes n’aiment pas ça ! »). De l’autre, Jane Russell, la brune piquante et sarcastique qui balance des bons mots toutes les deux secondes. Autour d’elles ? Un milliardaire jeune, un milliardaire vieux, un milliardaire enfant, un détective et une équipe d’athlètes. La drôlerie est constante et chaque numéro musical est devenu légendaire, à raison, comme le numéro de Marilyn en satin rose sur Diamonds Are a Girl’s Best Friends dont les paroles ne sont pas si légères que ça, et plutôt féministes : « Les hommes se refroidissent quand les femmes vieillissent/ Ils vous aiment quand la Bourse va bien/ Mais attention quand ça dégringole/ Ces lâches retournent voir leur épouse. » Deux autres moments, moins célèbres, sont de pures merveilles : Jane Russell se demandant où est passé l’amour au milieu d’un ballet de gymnastes en slip. Et cette même Jane imitant Marilyn lors d’une scène de procès au burlesque délicieux, avec Marcel Dalio en juge un peu dépassé ! Un chef-d’œuvre de fantaisie sur les rapports hommes-femmes avec deux actrices dont le talent laisse bouche bée.
Année : 1953
De : Hawks Howard
Avec : Charles Coburn, Elliott Reid, George Winslow, Henri Letondal, Jack Cole, Jane Russell, Leo Mostovoy, Marcel Dalio, Marilyn Monroe, Norma Varden, Taylor Holmes, Tommy Noonan, Wendell Howard
Télévision : 31 mars à 20:55-22:25 sur Arte
film : comédie musicale
Lorelei et Dorothy, deux ravissantes danseuses de music-hall, partagent la même passion pour les hommes. Dorothy aime les collectionner pour leur charme tandis que Lorelei ne voit en eux que le plus court chemin vers les diamants, qui sont ses seuls véritables amis. Elle a réussi à séduire un riche héritier, Gus Esmond, qui lui offre une croisière en Europe, avec Dorothy comme chaperon. Cependant, Gus, méfiant, charge Malone, un détective privé, de surveiller Lorelei. Celui-ci tombe amoureux de la brune Dorothy, alors que Lorelei rencontre sir Francis Beekman, un vieux milliardaire, qui pourrait bien représenter un itinéraire plus rapide vers les fameux diamants... - Critique : L’une est brune, mangeuse d’hommes, l’autre, blonde, croqueuse de diamants. Les deux amies embarquent sur un transatlantique, chacune à sa proie attachée. Discrètement, Marilyn Monroe et Jane Russell transforment la comédie de Howard Hawks en manifeste féministe. Marilyn ose truffer ses répliques de quelques trouvailles de son cru. Sa plus belle création de dialoguiste : ébahi par la soudaine repartie de la bombe sexuelle, un phallocrate s’extasie : « Je croyais que vous étiez stupide ! » Et la fausse écervelée de rétorquer : « Je peux faire preuve d’intelligence quand c’est important, mais la plupart des hommes n’aiment pas ça ! » Jane Russell malmène les mots avec le même plaisir. La chorégraphie sert à merveille ce combat contre le machisme : panthère soyeuse mais affamée, Jane ondule dans une forêt d’hommes musclés, juste bons à prendre des coups de raquette ou à se ranger en haie d’honneur pour laisser passer Madame… Les héros masculins du film sont dépourvus de tout pouvoir de séduction. Contrairement au titre, les hommes ne préfèrent ni les blondes ni les brunes. Ils n’ont pas d’avis. Howard Hawks avait sous-estimé à l’époque la force satirique de son film. Mais, en expliquant qu’il avait « de très bonnes scènes rien qu’en faisant marcher les deux actrices dans une pièce », il avait vu juste. Les femmes, ici, sont des reines magnifiques.
Année : 1953
De : Hawks Howard
Avec : Charles Coburn, Elliott Reid, George Winslow, Henri Letondal, Jack Cole, Jane Russell, Leo Mostovoy, Marcel Dalio, Marilyn Monroe, Norma Varden, Taylor Holmes, Tommy Noonan, Wendell Howard
Télévision : 29 mars à 00:55-02:35 sur France 3
film : comédie dramatique
L'aviateur André Jurieu, fervent émule de Lindbergh, atterrit triomphalement au Bourget après avoir, à bord de son monoplace, traversé l'Atlantique en vingt-trois heures. Avec cet exploit, il espère reconquérir l'amour de Christine, qu'il a connue avant qu'elle épouse le marquis de la Chesnaye. Mais Christine n'est pas là pour l'attendre. De façon ingénue, il déclare à la TSF son désespoir et tente de se tuer en voiture. Octave, un ami, obtient des la Chesnaye une invitation pour Jurieu à la partie de chasse qu'ils donnent dans leur propriété. Là, les intrigues des domestiques reflètent celles des maîtres et la partie dégénère... - Critique : Insuccès cuisant à sa sortie, en 1939, ce film n’a cessé au lendemain de la guerre d’être réévalué, jusqu’à devenir LE classique du cinéma français, inépuisable comme le sont tous les classiques. Le scénario de Jean Renoir, servi par une verve éclatante, est écrit sous le patronage d’auteurs emblématiques de l’esprit français (Beaumarchais, Musset, Marivaux). Il concentre l’essentiel de l’intrigue en Sologne, dans le domaine d’un marquis, qui a invité du monde le temps d’un week-end, avec partie de chasse et fête déguisée. Les histoires de cœur des maîtres comme des domestiques vont perturber l’équilibre de cette société, abordée comme un théâtre, une mascarade, où chacun joue un rôle et peut en changer selon les circonstances. D’abord allegro ma non troppo, le rythme devient peu à peu prestissimo, les chassés-croisés s’enchaînant de manière trépidante. La mise en scène est fluide, les mouvements d’appareil, virtuoses. Le dernier tiers du film offre un désordre frénétique, le vertige d’une anarchie juvénile qui pétille de mille feux. Car les règles du jeu social volent alors en éclats et, avec elles, les frontières entre les classes. Avant que le couperet ne retombe, les ruptures de ton faisant aussi partie de cette satire d’une France qui danse sur un volcan, aveuglée par la montée des périls. Le film bénéficie de comédiens formidables, excentriques habitués aux seconds rôles (Marcel Dalio, Carette, Paulette Dubost…) et qui le restent ici, dans ce film sans personnage principal. Hormis peut-être Octave, pierrot troublant, bonhomme, amis de tous, généreux mais aussi pusillanime, qui se considère comme un raté, et que Renoir interprète lui-même, « comme un auteur se place au centre de sa création, ainsi que les peintres l’ont fait depuis des siècles » (dixit Pascal Mérigeau, auteur d’une biographie référence). Tableau aussi gai que dramatique sur l’inconstance et la peur de l’engagement, La Règle du jeu livre une part de sa morale dans cette réplique devenue fameuse : « Le plus terrible dans ce monde, c’est que chacun a ses raisons. »
Année : 1939
Avec : Anne Mayen, Carette Julien, Claire Gérard, Gaston Modot, Jean Renoir, Marcel Dalio, Mila Parély, Nora Gregor, Odette Talazac, Paulette Dubost, Richard Francoeur, Roland Toutain
DVD/Blu-ray : 30 octobre 2024
Editeur : Éditions Montparnasse
Année : 1949
De : Bernard-Roland
Avec : Maria Montez, Erich von Stroheim, Arletty, Pierre Brasseur, Marcel Dalio, Marcel Dieudonné, Les Fratellini, Jules Berry
DVD/Blu-ray : 30 octobre 2024
Editeur : Éditions Montparnasse
Année : 1949
De : Bernard-Roland
Avec : Maria Montez, Erich von Stroheim, Arletty, Pierre Brasseur, Marcel Dalio, Marcel Dieudonné, Les Fratellini, Jules Berry
DVD/Blu-ray : 16 octobre 2024
Editeur : Studiocanal
Année : 1936
De : Julien Duvivier
Avec : Jean Gabin, Mireille Balin, Gabriel Babrio, Lucas Gridoux, Gilbert Gil, Saturnin Fabre, Marcel Dalio, Charles Granval