Lyès Salem : passages TV

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Vendredi dernier
 

Nous, les Leroy

Télévision : 25 avril à 16:59-18:39 sur Canal +

film : comédie

Après des années de vie commune faite de quelques hauts et de nombreux bas, Sandrine prend conscience que son couple n'a plus aucun avenir et prend la décision de mettre fin à son mariage avec Christophe. Lorsqu'elle annonce son intention de divorcer à son époux, ce dernier refuse d'accepter cette issue sans se battre pour tenter de sauver ce qui peut encore l'être. Déterminé à mettre en place une opération de la dernière chance, Christophe choisit d'organiser un invraisemblable et audacieux week-end durant lequel il emmènera sa famille dans tous les endroits clés de leur passé. Malgré ses efforts, son plan ne se déroule pas comme prévu... - Critique : Dans les mains de Sandrine (Charlotte Gainsbourg), toutes les canettes de soda explosent. Elle est pourtant posée, calme, presque à l’arrêt. Trop stable. D’ailleurs, la voilà qui demande la permission de divorcer à ses deux enfants. Leur père, Christophe (José Garcia), accaparé par son travail, ne répond jamais aux messages vocaux qu’on lui laisse. Elle le quitte. Lui, dans un sursaut de fierté, orchestre une balade sur les lieux fondateurs de leur couple et de leur famille — Christophe confond largement les deux. Un road trip pour reconquérir son épouse, leurs deux ados embarqués sur la banquette arrière car personne n’a vraiment le choix. Tendre et cruel, le premier long métrage de Florent Bernard (jeune auteur émérite, tant de courts métrages sur YouTube que pour la série La Flamme ou pour la récente comédie d’horreur Vermines) est celui d’un trentenaire qui, comme son personnage principal, déploie ses fétiches. De la cassette d’un répondeur à un vieux tube de Gérard Lenorman, Voici les clés… Ou encore, le tee-shirt de l’université de Santa Cruz arboré par John Travolta dans Pulp Fiction — à peine moins bien porté par José Garcia. Quelque chose de Kervern et Delépine Ce cinéma ne repose pas tant sur la mise en scène que sur la réplique. Façon Jaoui et Bacri, avec une même philosophie : dresser le portrait d’une humanité bancale, peuplée de figures désagréables mais drôles et attachantes lorsqu’on les suit de près. Comme Christophe, raté magnifique qui persévère dans ses intrigues bas de gamme, ou Sandrine, qui baisse souvent les bras dans un soupir. Il y a quelque chose de Kervern et Delépine dans cette aventure en zones commerciales et banlieues pavillonnaires dijonnaises, jamais avare de scènes de farce pure, et où un personnage secondaire apparaît et vole la vedette aux autres. Adrien Ménielle (acolyte trublion du réalisateur), par exemple, tordant en serveur de brasserie insupportable… Mais en bonne comédie dramatique populaire, Nous, les Leroy manie surtout le vrai et l’émotion. Les quatre Leroy se redécouvrent et comprennent que la somme du bonheur n’est pas nécessairement égale à quatre, mais du moins à un « nous ».

Année : 2024

Avec : Adrien Ménielle, Charlotte Gainsbourg, Hadrien Heaulme, José Garcia, Jérôme Niel, Le Justine, Lili Aubry, Luis Rego, Lyes Salem, Simon Astier, Sébastien Chassagne, Tranié Benjamin

Jeudi dernier
 

Ma part de Gaulois

Télévision : 24 avril à 01:40-03:08 sur Canal +

film : comédie

Début des années 1980, en banlieue parisienne. Poussé par une mère qui a usé de tous les stratagèmes pour parvenir à ses fins, Mourad parvient, à sa grande surprise, à intégrer un cursus général. Premier adolescent de son quartier à réussir une telle prouesse, Mourad, qui se prépare désormais pour passer son bac dans un lycée chic, fait figure de véritable ovni parmi ses camarades, issus de milieux plus aisés. Après une courte mais nécessaire période d'adaptation à ce nouvel univers, Mourad ne tarde pas à s'intéresser aux hobbies de ses camarades de classe, pour la plupart plus portés sur la musique que sur les études... - Critique : Dans un livre publié en 2016 chez Actes Sud, Magyd Cherfi racontait ses années de jeunesse dans le Toulouse des années 1970, et, plus particulièrement, l’amour de sa mère algérienne qui fit tout pour que le futur chanteur de Zebda devienne le premier membre de la famille à obtenir le bac. Malik Chibane adapte avec habileté ce récit drôle et touchant sur la double culture et l’intégration, avec une mise en scène qui, à rebours du naturalisme trop souvent associé au cinéma sur  les « quartiers », opte pour une théâtralisation bienvenue. Son film n’est, certes, pas toujours abouti — un peu de mollesse dans le récit, des jeunes comédiens pas toujours justes —, mais il séduit grâce à sa dimension de tendre comédie à l’italienne. Dans ce registre, le couple explosif de parents formé par Adila Bendimerad (coréalisatrice et actrice principale de La Dernière Reine) et Lyes Salem est irrésistible.

Année : 2024

Avec : Adda Senani, Adila Bendimerad, Ambre Munié, Artigas Jean-Baptiste, Charki Abdallah, Cif Eddine Gadra, Lyes Salem, Léo Labertrandie, Marwan Amesker, Maxime Calvet, Rayan Feghoul, Régis Lux

Jeudi dernier
 

Ma part de Gaulois

Télévision : 24 avril à 01:39-03:08 sur Canal +

film : comédie

Début des années 1980, en banlieue parisienne. Poussé par une mère qui a usé de tous les stratagèmes pour parvenir à ses fins, Mourad parvient, à sa grande surprise, à intégrer un cursus général. Premier adolescent de son quartier à réussir une telle prouesse, Mourad, qui se prépare désormais pour passer son bac dans un lycée chic, fait figure de véritable ovni parmi ses camarades, issus de milieux plus aisés. Après une courte mais nécessaire période d'adaptation à ce nouvel univers, Mourad ne tarde pas à s'intéresser aux hobbies de ses camarades de classe, pour la plupart plus portés sur la musique que sur les études... - Critique : Dans un livre publié en 2016 chez Actes Sud, Magyd Cherfi racontait ses années de jeunesse dans le Toulouse des années 1970, et, plus particulièrement, l’amour de sa mère algérienne qui fit tout pour que le futur chanteur de Zebda devienne le premier membre de la famille à obtenir le bac. Malik Chibane adapte avec habileté ce récit drôle et touchant sur la double culture et l’intégration, avec une mise en scène qui, à rebours du naturalisme trop souvent associé au cinéma sur  les « quartiers », opte pour une théâtralisation bienvenue. Son film n’est, certes, pas toujours abouti — un peu de mollesse dans le récit, des jeunes comédiens pas toujours justes —, mais il séduit grâce à sa dimension de tendre comédie à l’italienne. Dans ce registre, le couple explosif de parents formé par Adila Bendimerad (coréalisatrice et actrice principale de La Dernière Reine) et Lyes Salem est irrésistible.

Année : 2024

Avec : Adda Senani, Adila Bendimerad, Ambre Munié, Artigas Jean-Baptiste, Charki Abdallah, Cif Eddine Gadra, Lyes Salem, Léo Labertrandie, Marwan Amesker, Maxime Calvet, Rayan Feghoul, Régis Lux

Récemment en avril
 

Nous, les Leroy

Télévision : 20 avril à 13:29-15:09 sur Canal +

film : comédie

Après des années de vie commune faite de quelques hauts et de nombreux bas, Sandrine prend conscience que son couple n'a plus aucun avenir et prend la décision de mettre fin à son mariage avec Christophe. Lorsqu'elle annonce son intention de divorcer à son époux, ce dernier refuse d'accepter cette issue sans se battre pour tenter de sauver ce qui peut encore l'être. Déterminé à mettre en place une opération de la dernière chance, Christophe choisit d'organiser un invraisemblable et audacieux week-end durant lequel il emmènera sa famille dans tous les endroits clés de leur passé. Malgré ses efforts, son plan ne se déroule pas comme prévu... - Critique : Dans les mains de Sandrine (Charlotte Gainsbourg), toutes les canettes de soda explosent. Elle est pourtant posée, calme, presque à l’arrêt. Trop stable. D’ailleurs, la voilà qui demande la permission de divorcer à ses deux enfants. Leur père, Christophe (José Garcia), accaparé par son travail, ne répond jamais aux messages vocaux qu’on lui laisse. Elle le quitte. Lui, dans un sursaut de fierté, orchestre une balade sur les lieux fondateurs de leur couple et de leur famille — Christophe confond largement les deux. Un road trip pour reconquérir son épouse, leurs deux ados embarqués sur la banquette arrière car personne n’a vraiment le choix. Tendre et cruel, le premier long métrage de Florent Bernard (jeune auteur émérite, tant de courts métrages sur YouTube que pour la série La Flamme ou pour la récente comédie d’horreur Vermines) est celui d’un trentenaire qui, comme son personnage principal, déploie ses fétiches. De la cassette d’un répondeur à un vieux tube de Gérard Lenorman, Voici les clés… Ou encore, le tee-shirt de l’université de Santa Cruz arboré par John Travolta dans Pulp Fiction — à peine moins bien porté par José Garcia. Quelque chose de Kervern et Delépine Ce cinéma ne repose pas tant sur la mise en scène que sur la réplique. Façon Jaoui et Bacri, avec une même philosophie : dresser le portrait d’une humanité bancale, peuplée de figures désagréables mais drôles et attachantes lorsqu’on les suit de près. Comme Christophe, raté magnifique qui persévère dans ses intrigues bas de gamme, ou Sandrine, qui baisse souvent les bras dans un soupir. Il y a quelque chose de Kervern et Delépine dans cette aventure en zones commerciales et banlieues pavillonnaires dijonnaises, jamais avare de scènes de farce pure, et où un personnage secondaire apparaît et vole la vedette aux autres. Adrien Ménielle (acolyte trublion du réalisateur), par exemple, tordant en serveur de brasserie insupportable… Mais en bonne comédie dramatique populaire, Nous, les Leroy manie surtout le vrai et l’émotion. Les quatre Leroy se redécouvrent et comprennent que la somme du bonheur n’est pas nécessairement égale à quatre, mais du moins à un « nous ».

Année : 2024

Avec : Adrien Ménielle, Charlotte Gainsbourg, Hadrien Heaulme, José Garcia, Jérôme Niel, Le Justine, Lili Aubry, Luis Rego, Lyes Salem, Simon Astier, Sébastien Chassagne, Tranié Benjamin

Récemment en avril
 

Nous, les Leroy

Télévision : 14 avril à 15:41-17:22 sur Canal +

film : comédie

Après des années de vie commune faite de quelques hauts et de nombreux bas, Sandrine prend conscience que son couple n'a plus aucun avenir et prend la décision de mettre fin à son mariage avec Christophe. Lorsqu'elle annonce son intention de divorcer à son époux, ce dernier refuse d'accepter cette issue sans se battre pour tenter de sauver ce qui peut encore l'être. Déterminé à mettre en place une opération de la dernière chance, Christophe choisit d'organiser un invraisemblable et audacieux week-end durant lequel il emmènera sa famille dans tous les endroits clés de leur passé. Malgré ses efforts, son plan ne se déroule pas comme prévu... - Critique : Dans les mains de Sandrine (Charlotte Gainsbourg), toutes les canettes de soda explosent. Elle est pourtant posée, calme, presque à l’arrêt. Trop stable. D’ailleurs, la voilà qui demande la permission de divorcer à ses deux enfants. Leur père, Christophe (José Garcia), accaparé par son travail, ne répond jamais aux messages vocaux qu’on lui laisse. Elle le quitte. Lui, dans un sursaut de fierté, orchestre une balade sur les lieux fondateurs de leur couple et de leur famille — Christophe confond largement les deux. Un road trip pour reconquérir son épouse, leurs deux ados embarqués sur la banquette arrière car personne n’a vraiment le choix. Tendre et cruel, le premier long métrage de Florent Bernard (jeune auteur émérite, tant de courts métrages sur YouTube que pour la série La Flamme ou pour la récente comédie d’horreur Vermines) est celui d’un trentenaire qui, comme son personnage principal, déploie ses fétiches. De la cassette d’un répondeur à un vieux tube de Gérard Lenorman, Voici les clés… Ou encore, le tee-shirt de l’université de Santa Cruz arboré par John Travolta dans Pulp Fiction — à peine moins bien porté par José Garcia. Quelque chose de Kervern et Delépine Ce cinéma ne repose pas tant sur la mise en scène que sur la réplique. Façon Jaoui et Bacri, avec une même philosophie : dresser le portrait d’une humanité bancale, peuplée de figures désagréables mais drôles et attachantes lorsqu’on les suit de près. Comme Christophe, raté magnifique qui persévère dans ses intrigues bas de gamme, ou Sandrine, qui baisse souvent les bras dans un soupir. Il y a quelque chose de Kervern et Delépine dans cette aventure en zones commerciales et banlieues pavillonnaires dijonnaises, jamais avare de scènes de farce pure, et où un personnage secondaire apparaît et vole la vedette aux autres. Adrien Ménielle (acolyte trublion du réalisateur), par exemple, tordant en serveur de brasserie insupportable… Mais en bonne comédie dramatique populaire, Nous, les Leroy manie surtout le vrai et l’émotion. Les quatre Leroy se redécouvrent et comprennent que la somme du bonheur n’est pas nécessairement égale à quatre, mais du moins à un « nous ».

Année : 2024

Avec : Adrien Ménielle, Charlotte Gainsbourg, Hadrien Heaulme, José Garcia, Jérôme Niel, Le Justine, Lili Aubry, Luis Rego, Lyes Salem, Simon Astier, Sébastien Chassagne, Tranié Benjamin